Un jardin dans les Appalaches
Barbara Kingsolver
Rivages, 2008
Attention : ce récit contient plus que des traces de joie de vivre. Risque de contamination.
Barbara Kingsolver, romancière que l'on ne présente pas, son époux Steven Hopp et leurs filles Camille et Lily se décident en 2005 à enfin quitter l'Arizona pour une ferme dans les Appalaches, leur région natale, où ils ont l'habitude de passer leurs étés depuis des années. Ils ne sont donc pas 100% citadins d'origine mais ont décidé de se nourrir uniquement -autant que faire se peut- de ce que leur ferme fournira ou de n'acheter que des aliments produits à une distance maximale raisonnable. Ce récit est celui de leur expérience d'un an de locavores, ces personnes se nourrissant de produits frais et de saison, cultivés dans leur jardin ou achetés à des producteurs locaux respectueux de l'environnement.
Comme elle le dit plaisamment , "nous sommes des apprentis convertis, pas des prédicateurs moralisateurs. Pas de tables de la Loi chez nous." Voici donc un récit très vivant, très agréable à lire, souvent amusant, et dont les parties plus sérieuses évitent le prêchi-prêcha. Autant le dire, tout cela fait bien envie et semble bien convaincant.
On découvre aussi qu'ils ne sont pas seuls et qu'existent aux états-unis des petits marchés, des restaurants ne proposant pas de viande issues d'élevages intensifs et qu'en mouillant sa chemise au jardin et à la cuisine il est possible de se nourrir sainement en finalement dépensant moins. Je savais déjà (american ecolo) que même les citadins pouvaient élever des volailles et cultiver leur jardin.
Idyllique, cette histoire? En tout cas ce livre gourmand (qui contient des recettes selon les saisons) fait vraiment envie, on se dit qu'un petit geste plus un petit geste ne peut pas faire de mal à la Terre, et je regarde mon carré de terre devant la maison d'un autre oeil. Pour l'instant il est livré aux fleurs sauvages, traité uniquement au PTB (ou Prends Ta Binette). Ceci étant j'avoue connaître encore le goût d'une tomate cueillie à point sur le pied, d'un fruit parcourant quatre mètres entre l'arbre et la cuisine, et même en supermarché il est possible d'acheter du local (sans parler bien sûr du petit marché). Evitons le sujet dangereux du petit chèvre local, je sens que je vais lasser. Si c'est possible aux Etats Unis, ça l'est encore plus en France, dont la tradition culinaire n'est pas un vain mot...
Les avis de Folfaerie,naufragés volontaires, cathulu (qui annonce qu'il existe en poche)
Challenge Nature writing
Barbara Kingsolver
Rivages, 2008
Attention : ce récit contient plus que des traces de joie de vivre. Risque de contamination.
Barbara Kingsolver, romancière que l'on ne présente pas, son époux Steven Hopp et leurs filles Camille et Lily se décident en 2005 à enfin quitter l'Arizona pour une ferme dans les Appalaches, leur région natale, où ils ont l'habitude de passer leurs étés depuis des années. Ils ne sont donc pas 100% citadins d'origine mais ont décidé de se nourrir uniquement -autant que faire se peut- de ce que leur ferme fournira ou de n'acheter que des aliments produits à une distance maximale raisonnable. Ce récit est celui de leur expérience d'un an de locavores, ces personnes se nourrissant de produits frais et de saison, cultivés dans leur jardin ou achetés à des producteurs locaux respectueux de l'environnement.
Comme elle le dit plaisamment , "nous sommes des apprentis convertis, pas des prédicateurs moralisateurs. Pas de tables de la Loi chez nous." Voici donc un récit très vivant, très agréable à lire, souvent amusant, et dont les parties plus sérieuses évitent le prêchi-prêcha. Autant le dire, tout cela fait bien envie et semble bien convaincant.
On découvre aussi qu'ils ne sont pas seuls et qu'existent aux états-unis des petits marchés, des restaurants ne proposant pas de viande issues d'élevages intensifs et qu'en mouillant sa chemise au jardin et à la cuisine il est possible de se nourrir sainement en finalement dépensant moins. Je savais déjà (american ecolo) que même les citadins pouvaient élever des volailles et cultiver leur jardin.
Idyllique, cette histoire? En tout cas ce livre gourmand (qui contient des recettes selon les saisons) fait vraiment envie, on se dit qu'un petit geste plus un petit geste ne peut pas faire de mal à la Terre, et je regarde mon carré de terre devant la maison d'un autre oeil. Pour l'instant il est livré aux fleurs sauvages, traité uniquement au PTB (ou Prends Ta Binette). Ceci étant j'avoue connaître encore le goût d'une tomate cueillie à point sur le pied, d'un fruit parcourant quatre mètres entre l'arbre et la cuisine, et même en supermarché il est possible d'acheter du local (sans parler bien sûr du petit marché). Evitons le sujet dangereux du petit chèvre local, je sens que je vais lasser. Si c'est possible aux Etats Unis, ça l'est encore plus en France, dont la tradition culinaire n'est pas un vain mot...
Les avis de Folfaerie,naufragés volontaires, cathulu (qui annonce qu'il existe en poche)
Challenge Nature writing
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Anis
Il y a 1 an
saxaoul
Il y a 1 an
Papillon
Il y a 1 an
Lystig
Il y a 1 an
Anne
Il y a 1 an
A_girl_from_earth
Il y a 1 an
Aifelle
Il y a 1 an
Gwenaelle
Il y a 1 an
Marie
Il y a 1 an
Alex-Mot-à-Mots
Il y a 1 an
clara
Il y a 1 an
Hélène
Il y a 1 an
Dominique
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Mirontaine
Il y a 1 an
Valérie
Il y a 1 an
Lystig
Il y a 1 an
A_girl_from_earth
Il y a 1 an
claudialucia
Il y a 1 an
Lystig
Il y a 1 an
Theoma
Il y a 1 an
keisha
Il y a 1 an
Manu
Il y a 1 an
keisha
Il y a 1 an
sylire
Il y a 1 an
keisha
Il y a 1 an
urgonthe
Il y a 1 an
keisha
Il y a 1 an
Folfaerie
Il y a 1 an
keisha
Il y a 1 an
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