Contre-enquête sur la mort
d'Emma Bovary
Philippe Doumenc
Actes Sud, 2007
Philippe Doumenc
Actes Sud, 2007
Yonville - l'Abbaye, Normandie, 24 mars 1846. Emma Bovary, épouse de
M. Charles Bovary, officier de santé, décède dans d'affreuses
souffrances consécutives à l'absorption d'arsenic.
Le professeur Larivière, appelé à son chevet, témoigne de ses dernières paroles : "Assassinée, pas suicidée".
Une enquête est donc menée par le commissaire Delévoye et son assistant Rémi. Enquête qui révélera quelques événements surprenants...
Voilà la bonne idée de départ de Philippe Doumenc. Les personnages sont habilement présentés au cours de l'enquête et il n'est donc pas besoin d'avoir lu récemment le roman de Flaubert. A l'arrivée ? C'est un livre agréable à lire mais sans plus.
Les avis sur ce livre, qui a reçu le prix Biblioblog 2008, sont assez contrastés ( voir Yspaddaden et Biblioblog )
Sans doute ai-je été influencée par le fait que j'avais relu Emma Bovary il y a assez peu de temps, et en ai parcouru quelques pages aujourd'hui (quelle conscience professionnelle !). Finalement, Flaubert, ça tient la route ! Alors un conseil : lire Emma Bovary, la vraie .
Ou bien alors découvrir l'excellente BD de Posy Simmonds, Gemma Bovery ...
Pour terminer dans le même registre : j'ai découvert récemment qu'en 1912 un " honnête journalier de 39 ans", cousin germain de mon arrière grand père, a été assassiné par son épouse, une "ménagère" de 30 ans, éprise d'un autre homme, "garçon farinier au moulin du bourg", âgé de 24 ans. Elle avait demandé à une jeune voisine de lui acheter cinq grammes d'arsenic à la pharmacie de la ville d'à côté, et ensuite elle a préparé à son mari soupe et lapin à l'arsenic !
Il décède le lendemain. Autopsie. Elle avoue. Procès.
Réquisitoire du procureur de la république : "Je viens vous demander la peine des empoisonneuses : la peine capitale" .
L'avocat de la défense évoque un "crime passionnel, si rare dans notre calme et beau pays". En vain. Elle est condamnée à mort, puis grâciée et sa peine commuée en travaux forcés à perpétuité...
Le professeur Larivière, appelé à son chevet, témoigne de ses dernières paroles : "Assassinée, pas suicidée".
Une enquête est donc menée par le commissaire Delévoye et son assistant Rémi. Enquête qui révélera quelques événements surprenants...
Voilà la bonne idée de départ de Philippe Doumenc. Les personnages sont habilement présentés au cours de l'enquête et il n'est donc pas besoin d'avoir lu récemment le roman de Flaubert. A l'arrivée ? C'est un livre agréable à lire mais sans plus.
Les avis sur ce livre, qui a reçu le prix Biblioblog 2008, sont assez contrastés ( voir Yspaddaden et Biblioblog )
Sans doute ai-je été influencée par le fait que j'avais relu Emma Bovary il y a assez peu de temps, et en ai parcouru quelques pages aujourd'hui (quelle conscience professionnelle !). Finalement, Flaubert, ça tient la route ! Alors un conseil : lire Emma Bovary, la vraie .
Ou bien alors découvrir l'excellente BD de Posy Simmonds, Gemma Bovery ...
Pour terminer dans le même registre : j'ai découvert récemment qu'en 1912 un " honnête journalier de 39 ans", cousin germain de mon arrière grand père, a été assassiné par son épouse, une "ménagère" de 30 ans, éprise d'un autre homme, "garçon farinier au moulin du bourg", âgé de 24 ans. Elle avait demandé à une jeune voisine de lui acheter cinq grammes d'arsenic à la pharmacie de la ville d'à côté, et ensuite elle a préparé à son mari soupe et lapin à l'arsenic !
Il décède le lendemain. Autopsie. Elle avoue. Procès.
Réquisitoire du procureur de la république : "Je viens vous demander la peine des empoisonneuses : la peine capitale" .
L'avocat de la défense évoque un "crime passionnel, si rare dans notre calme et beau pays". En vain. Elle est condamnée à mort, puis grâciée et sa peine commuée en travaux forcés à perpétuité...
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