La consolante
Anna Gavalda
Le dilettante, 2008
Malgré moi j'en avais entendu parler de cette Consolante ! Oui, pas aussi bien que "Ensemble, c'est tout", décevant, bizarrement écrit. Succès attendu mais immérité. A tel point que j'étais résolue à ne pas tenter l'aventure ...
Jusqu'à ce que la médiathécaire me "fasse l'article" et que je décide de lui faire confiance ... De l'importance des rapports humains dans la lecture ...
L'histoire ? Charles, architecte s'approchant de la cinquantaine et de la calvitie, surmené et stressé dans son boulot, vit avec Laurence et Mathilde, la fille adolescente de celle -ci. Le couple va cahin-caha.
Dans son enfance il a connu Anouk, infirmière au grand coeur, élevant seule Alexis, copain de classe de Charles, et Nounou, personnage artiste haut en couleurs prenant le relais d'Anouk quand elle était de garde. Le temps a passé, les contacts ont cessé petit à petit, pourtant Charles l'aimait , Anouk.
Charles apprend la mort d'Anouk ! Plongé dans ses souvenirs, il se laisse dériver pendant des semaines ...
Là, j'ai commencé à fatiguer ! Et page 250 environ, Charles apprend les circonstances de la mort d'Anouk, se secoue (il vient aussi de se prendre une camionnette hors passage clouté) et décide de rendre visite à Alexis."Je voudrais qu'elle ne soit pas morte pour rien."
Et là il rencontre Kate, qui vit avec enfants et divers animaux dans les dépendances d'un château (disparu).
Je vous laisse terminer : coup de foudre Charles -Kate, Charles a (enfin) fait son deuil d'Anouk.
"Mais tout est histoires, Charles ... Absolument tout, et pour tout le monde ..."
C'est sûr, Anna Gavalda est une merveilleuse raconteuse d'histoires. Elle nous les rend réels et crédibles, ses héros. j'ai dit "ses héros". Sans doute n'est-on pas amené à les croiser tous les jours, mais lire est aussi le plaisir de la découverte d'autres vies. Cependant pourquoi mépriser les gens qui "n'ont pas le sens de ce qu'est leur vie ! C'est une innocence que je leur envie!" (Aragon, moi aussi je suis entraînée vers les citations...). Rire gêné quand elle décrit cruellement la famille de Charles, la vie pavillonnaire, ou les acheteurs de loft. Et que lui ont fait les enseignants ? Cette institutrice qui persiste à demander "la signature des deux parents" à un orphelin ou qui refuse qu'un enfant doué écrive mal ... Peu crédible ! Ou une rareté !
Le style ne m'a pas trop perturbée. Du moment que le lecteur n'est pas perdu ! Anna Gavalda sait écrire plus classiquement quand elle choisit de le faire. Beaucoup de références, des avis sur des bouquins, l'architecture, la musique ... "Le poulailler d'acajou de sa belle-soeur", par exemple. De l'anglais, pas toujours traduit, de longues énumérations. J'ai lu "Ensemble c'est tout " depuis trop longtemps pour me souvenir si c'était aussi encombré ...
Un livre plaisant et prenant cependant, une belle histoire, des personnages, de l'humour, de jolies formules bien trouvées, cela vaut la peine de persister durant les 300 premières pages parfois longuettes. Finalement "Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part" demeure mon préféré. A quand un nouveau recueil de nouvelles ?
Anna Gavalda
Le dilettante, 2008
Malgré moi j'en avais entendu parler de cette Consolante ! Oui, pas aussi bien que "Ensemble, c'est tout", décevant, bizarrement écrit. Succès attendu mais immérité. A tel point que j'étais résolue à ne pas tenter l'aventure ...
Jusqu'à ce que la médiathécaire me "fasse l'article" et que je décide de lui faire confiance ... De l'importance des rapports humains dans la lecture ...
L'histoire ? Charles, architecte s'approchant de la cinquantaine et de la calvitie, surmené et stressé dans son boulot, vit avec Laurence et Mathilde, la fille adolescente de celle -ci. Le couple va cahin-caha.
Dans son enfance il a connu Anouk, infirmière au grand coeur, élevant seule Alexis, copain de classe de Charles, et Nounou, personnage artiste haut en couleurs prenant le relais d'Anouk quand elle était de garde. Le temps a passé, les contacts ont cessé petit à petit, pourtant Charles l'aimait , Anouk.
Charles apprend la mort d'Anouk ! Plongé dans ses souvenirs, il se laisse dériver pendant des semaines ...
Là, j'ai commencé à fatiguer ! Et page 250 environ, Charles apprend les circonstances de la mort d'Anouk, se secoue (il vient aussi de se prendre une camionnette hors passage clouté) et décide de rendre visite à Alexis."Je voudrais qu'elle ne soit pas morte pour rien."
Et là il rencontre Kate, qui vit avec enfants et divers animaux dans les dépendances d'un château (disparu).
Je vous laisse terminer : coup de foudre Charles -Kate, Charles a (enfin) fait son deuil d'Anouk.
"Mais tout est histoires, Charles ... Absolument tout, et pour tout le monde ..."
C'est sûr, Anna Gavalda est une merveilleuse raconteuse d'histoires. Elle nous les rend réels et crédibles, ses héros. j'ai dit "ses héros". Sans doute n'est-on pas amené à les croiser tous les jours, mais lire est aussi le plaisir de la découverte d'autres vies. Cependant pourquoi mépriser les gens qui "n'ont pas le sens de ce qu'est leur vie ! C'est une innocence que je leur envie!" (Aragon, moi aussi je suis entraînée vers les citations...). Rire gêné quand elle décrit cruellement la famille de Charles, la vie pavillonnaire, ou les acheteurs de loft. Et que lui ont fait les enseignants ? Cette institutrice qui persiste à demander "la signature des deux parents" à un orphelin ou qui refuse qu'un enfant doué écrive mal ... Peu crédible ! Ou une rareté !
Le style ne m'a pas trop perturbée. Du moment que le lecteur n'est pas perdu ! Anna Gavalda sait écrire plus classiquement quand elle choisit de le faire. Beaucoup de références, des avis sur des bouquins, l'architecture, la musique ... "Le poulailler d'acajou de sa belle-soeur", par exemple. De l'anglais, pas toujours traduit, de longues énumérations. J'ai lu "Ensemble c'est tout " depuis trop longtemps pour me souvenir si c'était aussi encombré ...
Un livre plaisant et prenant cependant, une belle histoire, des personnages, de l'humour, de jolies formules bien trouvées, cela vaut la peine de persister durant les 300 premières pages parfois longuettes. Finalement "Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part" demeure mon préféré. A quand un nouveau recueil de nouvelles ?
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