Une Anglaise à Paris
Chroniques
Nancy Mitford
Payot, 2008
Chroniques
Nancy Mitford
Payot, 2008
La minceur de l'opuscule aurait dû m'alerter : j'allais rester sur
ma faim ! Bien sûr il sagit de chroniques écrites par Nancy Mitford, à
la fois anglaise et francophile, quand elle vivait à
Paris, (1948-1966) puis à Versailles (1967-1973), et le style et
l'esprit de l'auteur de A la poursuite de l'amour, L'amour dans un climat froid, Pas un mot à l'ambassadeur
et Le cher ange sont bien présents. Ils ont été publiés à
l'époque en Angleterre et commencent à être traduits. On peut donc
supposer que d'autres suivront.
Elle y tient le journal d'une révolution (mai 68!) , où apparait entre autres Cohn - Bandit (sic) et où j'ai appris que "la vente des livres a triplé depuis le début de la grève" - peu de télévision.
En 1950 on trayait encore les chèvres sur les trottoirs parisiens. ("Mais comment pasteurisent-ils le lait , s'est exclamé un américain, l'air horrifié ).
Elle dit le plus grand bien de Week end à Zuydcoote, rappelant Evelyn Waugh, et qui "devrait remporter un grand succès auprès des lecteurs anglais".
C'est bourré d'anecdotes charmantes, et j'aurais bien lu plus d'articles comme celui sur "Le chic en Angleterre, en France et en Amérique". Où l'on apprend la différence entre la reine Victoria et l'impératrice Eugénie.
"D'un côté une beauté habillée à Paris, de l'autre la petite et grassouillette Victoria. Puis vint pour elles le moment de s'asseoir. D'un mouvement gracieux, l'impératrice tourna la tête pour repérer son siège, mais la reine Victoria se laissa tomber sans la moindre hésitation, prouvant ainsi de manière indubitable qu'elle était d'éducation et de sang royaux. Si le fauteuil n'avait pas été à sa place, c'eût été la fin du monde et elle le savait."
En attendant une parution de chroniques plus complète, je recommande chaudement la lecture des quatre romans cités plus haut et aussi de ou
J'avoue n'avoir pas lu ces deux là mais ils ont l'air prometteurs ...Elle y tient le journal d'une révolution (mai 68!) , où apparait entre autres Cohn - Bandit (sic) et où j'ai appris que "la vente des livres a triplé depuis le début de la grève" - peu de télévision.
En 1950 on trayait encore les chèvres sur les trottoirs parisiens. ("Mais comment pasteurisent-ils le lait , s'est exclamé un américain, l'air horrifié ).
Elle dit le plus grand bien de Week end à Zuydcoote, rappelant Evelyn Waugh, et qui "devrait remporter un grand succès auprès des lecteurs anglais".
C'est bourré d'anecdotes charmantes, et j'aurais bien lu plus d'articles comme celui sur "Le chic en Angleterre, en France et en Amérique". Où l'on apprend la différence entre la reine Victoria et l'impératrice Eugénie.
"D'un côté une beauté habillée à Paris, de l'autre la petite et grassouillette Victoria. Puis vint pour elles le moment de s'asseoir. D'un mouvement gracieux, l'impératrice tourna la tête pour repérer son siège, mais la reine Victoria se laissa tomber sans la moindre hésitation, prouvant ainsi de manière indubitable qu'elle était d'éducation et de sang royaux. Si le fauteuil n'avait pas été à sa place, c'eût été la fin du monde et elle le savait."
En attendant une parution de chroniques plus complète, je recommande chaudement la lecture des quatre romans cités plus haut et aussi de ou
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