Les
grandes espérances du jeune Bedlam
George Hagen
Belfond, 2008
"Tous les matins, dans le quartier de Vauxhall, au sud-ouest de Londres, Tom accompagnait sa mère à la fabrique de porcelaine. (...) Les deux épaisses cheminées de l'usine exhalaient des miasmes noirâtres dans le ciel londonien, tandis que (...) un infirme du nom de Brandy Oxmire brandissait l'ardoise où il notait les absences et les retards." "Il avait vu le propriétaire de leur immeuble expulser des voisins en retard d'un jour sur le loyer ; les faces hagardes des pauvres gens qui piétinaient devant le portail en quête d'embauche." "Lorsque Tom eut dix ans, il fut engagé comme garçon de courses."
"Trois soirs par semaine loin de vous? Ce serait comme sauter trois livraisons sur sept des Pickwick Papers. Je risquerais de perdre le fil."
Visiblement George Hagen s'est bien amusé à plonger son héros dans un univers dickensien. Il ne manque ni l'enfance avec une mère ouvrière mal payée dans une fabrique, le père aux abonnés absents, un frère disparu à retrouver, puis la chance qui tourne, le grand'père réapparaissant et payant les études, l'établissement pour garçons, avec sa nourriture médiocre et ses amitiés et haines entre écoliers, les premières amours ...
Quoique Audrey, qui se travestit en garçon pour pouvoir garder son emploi et faire vivre sa famille, est une héroïne bien plus moderne.
J'ai bien aimé toute cette première partie ; la seconde qui se déroule en Afrique du Sud sur une trentaine d'années est plus longuette. Tom est marié, il doit élever quatre enfants de diverses personnalités, c'est amusant mais je n'ai repris goùt à la narration qu'à la période de la première guerre mondiale.
Là différentes histoires s'entremêlent et se dénouent par de multiples coïncidences et rencontres , cela fait partie du jeu avec le lecteur, jusqu'à la dernière lettre en guise de conclusion.
Ces grandes espérances sont à la fois un roman d'apprentissage et une chronique familiale dixit la quatrième de couverture. C'est bien fait, agréable à découvrir et plein d'humour. Ne pas hésiter à lire ce lire s'il croise votre chemin.
L'avis de Solenn
George Hagen
Belfond, 2008
"Tous les matins, dans le quartier de Vauxhall, au sud-ouest de Londres, Tom accompagnait sa mère à la fabrique de porcelaine. (...) Les deux épaisses cheminées de l'usine exhalaient des miasmes noirâtres dans le ciel londonien, tandis que (...) un infirme du nom de Brandy Oxmire brandissait l'ardoise où il notait les absences et les retards." "Il avait vu le propriétaire de leur immeuble expulser des voisins en retard d'un jour sur le loyer ; les faces hagardes des pauvres gens qui piétinaient devant le portail en quête d'embauche." "Lorsque Tom eut dix ans, il fut engagé comme garçon de courses."
"Trois soirs par semaine loin de vous? Ce serait comme sauter trois livraisons sur sept des Pickwick Papers. Je risquerais de perdre le fil."
Visiblement George Hagen s'est bien amusé à plonger son héros dans un univers dickensien. Il ne manque ni l'enfance avec une mère ouvrière mal payée dans une fabrique, le père aux abonnés absents, un frère disparu à retrouver, puis la chance qui tourne, le grand'père réapparaissant et payant les études, l'établissement pour garçons, avec sa nourriture médiocre et ses amitiés et haines entre écoliers, les premières amours ...
Quoique Audrey, qui se travestit en garçon pour pouvoir garder son emploi et faire vivre sa famille, est une héroïne bien plus moderne.
J'ai bien aimé toute cette première partie ; la seconde qui se déroule en Afrique du Sud sur une trentaine d'années est plus longuette. Tom est marié, il doit élever quatre enfants de diverses personnalités, c'est amusant mais je n'ai repris goùt à la narration qu'à la période de la première guerre mondiale.
Là différentes histoires s'entremêlent et se dénouent par de multiples coïncidences et rencontres , cela fait partie du jeu avec le lecteur, jusqu'à la dernière lettre en guise de conclusion.
Ces grandes espérances sont à la fois un roman d'apprentissage et une chronique familiale dixit la quatrième de couverture. C'est bien fait, agréable à découvrir et plein d'humour. Ne pas hésiter à lire ce lire s'il croise votre chemin.
L'avis de Solenn
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