Teacher Man
Un jeune prof à New York
Frank McCourt
Belfond, 2006
Après Les cendres D'Angela où il racontait son enfance en Irlande et C'est comment L'Amérique, Franck McCourt choisit de nous parler de ses expériences de professeur dans plusieurs établissements New Yorkais de 1958 à ... la retraite !
Professeur atypique, qui apprend sur le terrain.
"Joey est la grande gueule. Il en existe une dans chaque classe aux côtés du geignard, du clown, du gnangan, de la reine de beauté, du volontaire pour tout, du sportif, de l'intellectuel, du fifils à sa maman, du mystique, de la chochotte, de l'amoureux, du critique, du pauvre type, du fanatique religieux qui voit le péché partout, du maussade qui s'assied dans le fond en fixant son pupitre, du ravi, du saint qui voit le bien en toute créature. C'est le boulot de la grande gueule de poser des questions, n'importe quoi du moment que le professeur s'éloigne du cours rébarbatif."
Il commence à raconter en cours son enfance pauvre en Irlande, ses petits boulots à New York surs les docks.
Réaction d'un parent :
"Ces mômes n'ont pas besoin de connaître la vie de leurs profs. Moi, j'étais chez les soeurs. Elles refusaient même de vous donner l'heure. (...) Concentrez-vous sur l'orthographe et les mots, Monsieur McCurd, et les parents de ce lycée vous en seront reconnaissants. Laissez tomber les histoires. Si on en veut, des histoires, on a le programme télé ou le Reader's Digest, à la maison."
Fatigué des faux mots d'excuses fort imaginatifs, il demande à ses élèves d'en inventer pour différents personnages ...
Très facile à lire, laissant surtout place à l'humour mais parfois à l'émotion, ce livre n'est pas qu'un n-ième témoignage de prof, mais aussi une plongée dans la vie des new yorkais de toutes classes sociales. Le langage est parfois grossier, il m'a fallu quelques pages pour m'y habituer. L'auteur a plus de questions que de réponses. Il est souvent caustique et manie l'autodérision.
"Mais, mémé, il est irlandais, le prof.
Ah ouais ? Eh ben, c'est les pires, toujours en train de raconter des histoires et de chanter des chansons qui parlent de machins verts, ou de gens qui se font tirer dessus ou finissent pendus."
Finalement j'ai bien aimé, et puis le premier tome surtout m'avait frappé à l'époque de sa lecture.
Un jeune prof à New York
Frank McCourt
Belfond, 2006
Après Les cendres D'Angela où il racontait son enfance en Irlande et C'est comment L'Amérique, Franck McCourt choisit de nous parler de ses expériences de professeur dans plusieurs établissements New Yorkais de 1958 à ... la retraite !
Professeur atypique, qui apprend sur le terrain.
"Joey est la grande gueule. Il en existe une dans chaque classe aux côtés du geignard, du clown, du gnangan, de la reine de beauté, du volontaire pour tout, du sportif, de l'intellectuel, du fifils à sa maman, du mystique, de la chochotte, de l'amoureux, du critique, du pauvre type, du fanatique religieux qui voit le péché partout, du maussade qui s'assied dans le fond en fixant son pupitre, du ravi, du saint qui voit le bien en toute créature. C'est le boulot de la grande gueule de poser des questions, n'importe quoi du moment que le professeur s'éloigne du cours rébarbatif."
Il commence à raconter en cours son enfance pauvre en Irlande, ses petits boulots à New York surs les docks.
Réaction d'un parent :
"Ces mômes n'ont pas besoin de connaître la vie de leurs profs. Moi, j'étais chez les soeurs. Elles refusaient même de vous donner l'heure. (...) Concentrez-vous sur l'orthographe et les mots, Monsieur McCurd, et les parents de ce lycée vous en seront reconnaissants. Laissez tomber les histoires. Si on en veut, des histoires, on a le programme télé ou le Reader's Digest, à la maison."
Fatigué des faux mots d'excuses fort imaginatifs, il demande à ses élèves d'en inventer pour différents personnages ...
Très facile à lire, laissant surtout place à l'humour mais parfois à l'émotion, ce livre n'est pas qu'un n-ième témoignage de prof, mais aussi une plongée dans la vie des new yorkais de toutes classes sociales. Le langage est parfois grossier, il m'a fallu quelques pages pour m'y habituer. L'auteur a plus de questions que de réponses. Il est souvent caustique et manie l'autodérision.
"Mais, mémé, il est irlandais, le prof.
Ah ouais ? Eh ben, c'est les pires, toujours en train de raconter des histoires et de chanter des chansons qui parlent de machins verts, ou de gens qui se font tirer dessus ou finissent pendus."
Finalement j'ai bien aimé, et puis le premier tome surtout m'avait frappé à l'époque de sa lecture.
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Pascale
Il y a 4 ans
Manu
Il y a 4 ans
Namya
Il y a 4 ans
sybilline
Il y a 4 ans
Aifelle
Il y a 4 ans
Cachou
Il y a 4 ans
virginie
Il y a 4 ans
keisha
Il y a 4 ans
Nanne
Il y a 4 ans
keisha
Il y a 4 ans
Angélique
Il y a 4 ans
keisha
Il y a 4 ans
Angélique
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Il y a 4 ans
La Nymphette
Il y a 3 ans
keisha
Il y a 3 ans
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