Les
déferlantes
Claudie Gallay
Editions du Rouergue, 2008
(la brune)
Un a priori favorable pour cet auteur, pour cette maison d'édition, des avis positifs sur les blogs : Cathulu, Clarabel, Clochette, Liliba, Sentinelle, Sylvie, [seul Bernard du blog des livres n'a pas été emballé], deux bibliothécaires enthousiastes, que manquait-il pour partir dans la région de la Hague ? Allez hop, ciré, bottes, gros pull et écharpe!
"A la Hague, les vieux et les arbres se ressemblent, pareillement torturés et silencieux. Façonnés par les vents. Parfois, une silhouette au loin, et il est impossible de savoir s'il s'agit d'un homme ou d'autre chose."
Après une histoire d'amour qui s'est mal terminée, la narratrice vient se réfugier dans cette région, où elle observe et recense les oiseaux pour le compte du Centre ornithologique ; avant elle, c'est Théo, l'ex-gardien de phare, qui avait cette charge. Elle loge chez Raphaël et sa soeur Morgane.
Lambert arrive pour vendre une maison appartenant à ses parents, disparus en mer il y a bien longtemps. Le phare où se trouvait Théo était-il éteint cette nuit là ? Lambert veut le savoir. La narratrice devine bien des haines dans ce village, des secrets, des non-dits. Tous les deux chacun de leur côté parviendront à la vérité mais aussi à l'apaisement.
Le style haché a sans doute été voulu par l'auteur et s'est révélé parfois efficace pour décrire l'émotion ressentie par un personnage ou son côté taiseux, mais que j'ai eu du mal à m'y faire!
"Lambert s'est retourné. Il m'a regardée.
- Fichu temps ! il a dit.
Morgane est ressortie, Vous avez fini?
Elle a ramassé son assiette, le pain, ma tasse."
"Il est venu vers moi.
On ne s'est pas regardés. On regardait le bateau.
On regardait Max, la mer. La digue, comme un rempart face aux tempêtes."
Est-ce pour cela que j'ai peiné à m'intéresser aux personnages ?
Quant aux secrets, le lecteur les devine avant les personnages. Là aussi l'auteur le savait mais cela enlève du plaisir à la lecture et j'ai trouvé le temps long.
Pour terminer sur une note positive, je dirai qu'enfin, aux deux tiers du livre, cela a fonctionné, j'ai ressenti de l'émotion, la sobriété de la narration était efficace, et finalement c'est une belle histoire qui a été contée. La description de l'ambiance qui règne sur ces côtes est très réussie et reste le souvenir de Théo, Nan, Morgane, Raphaël, Max et les autres...
Claudie Gallay
Editions du Rouergue, 2008
(la brune)
Un a priori favorable pour cet auteur, pour cette maison d'édition, des avis positifs sur les blogs : Cathulu, Clarabel, Clochette, Liliba, Sentinelle, Sylvie, [seul Bernard du blog des livres n'a pas été emballé], deux bibliothécaires enthousiastes, que manquait-il pour partir dans la région de la Hague ? Allez hop, ciré, bottes, gros pull et écharpe!
"A la Hague, les vieux et les arbres se ressemblent, pareillement torturés et silencieux. Façonnés par les vents. Parfois, une silhouette au loin, et il est impossible de savoir s'il s'agit d'un homme ou d'autre chose."
Après une histoire d'amour qui s'est mal terminée, la narratrice vient se réfugier dans cette région, où elle observe et recense les oiseaux pour le compte du Centre ornithologique ; avant elle, c'est Théo, l'ex-gardien de phare, qui avait cette charge. Elle loge chez Raphaël et sa soeur Morgane.
Lambert arrive pour vendre une maison appartenant à ses parents, disparus en mer il y a bien longtemps. Le phare où se trouvait Théo était-il éteint cette nuit là ? Lambert veut le savoir. La narratrice devine bien des haines dans ce village, des secrets, des non-dits. Tous les deux chacun de leur côté parviendront à la vérité mais aussi à l'apaisement.
Le style haché a sans doute été voulu par l'auteur et s'est révélé parfois efficace pour décrire l'émotion ressentie par un personnage ou son côté taiseux, mais que j'ai eu du mal à m'y faire!
"Lambert s'est retourné. Il m'a regardée.
- Fichu temps ! il a dit.
Morgane est ressortie, Vous avez fini?
Elle a ramassé son assiette, le pain, ma tasse."
"Il est venu vers moi.
On ne s'est pas regardés. On regardait le bateau.
On regardait Max, la mer. La digue, comme un rempart face aux tempêtes."
Est-ce pour cela que j'ai peiné à m'intéresser aux personnages ?
Quant aux secrets, le lecteur les devine avant les personnages. Là aussi l'auteur le savait mais cela enlève du plaisir à la lecture et j'ai trouvé le temps long.
Pour terminer sur une note positive, je dirai qu'enfin, aux deux tiers du livre, cela a fonctionné, j'ai ressenti de l'émotion, la sobriété de la narration était efficace, et finalement c'est une belle histoire qui a été contée. La description de l'ambiance qui règne sur ces côtes est très réussie et reste le souvenir de Théo, Nan, Morgane, Raphaël, Max et les autres...
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Aifelle
Il y a 4 ans
Manu
Il y a 4 ans
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sophie57
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Asphodèle
Il y a 2 ans
keisha
Il y a 2 ans
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