Les sirènes du Transsibérien
Voyage à Vladivostok
Hervé Bellec
Editions Géorama , 2008
Récit de voyage choisi pour le Challenge Lire autour du monde
Le trajet
"En lisant"
Amateurs de vitesse, passez votre chemin ! Le Rossia parcourt les 9 298 km de Moscou à Vladivostok en six jours et sept nuits, on frôle donc (merci ma calculette) les 60 km heures de moyenne. Bien sûr en comptant le arrêts. Sinon il peut atteindre les 80 km/h et parfois (tremblons) les 100 km/h.
Hervé Bellec a été convaincu par son éditeur d'effectuer ce voyage ; parti de Landerneau en février 2007, il ira en train jusqu'à Paris, puis de Paris à Moscou grâce à Aéroflot (donc nous lui pardonnerons d'avoir quitté la voie ferroviaire), et après une escale à Moscou où il se retrouvera avec des commerciaux bretons, départ de la gare moscovite de Iaroslavsky, direction Vladivostok ! Sur le quai de laquelle il vérifia encore que "ici, les frigos servent avant tout à empêcher la congélation des boissons et des victuailles."
Seul étranger du train, il partage son compartiment avec Youlia qu'il aura du mal à apprivoiser. Veillé par Eleonora la provodnitsa (responsable du wagon) ou son homologue de nuit Sacha, il passe tranquillement le temps à lire, manger, fumer, admirer les gares ou la taïga ...
"La taïga sibérienne est de loin la plus grande forêt du monde puisqu'elle représente le tiers de la surface boisée de la planète et par là même demeure une des principales réserves d'oxygène de la biosphère. En Sibérie, elle occupe une bande de 1000 km de large sur 5000 km de long. " Réserve qui fond à cause des coupes illégales ...
Hélas il furent nombreux à voyager sur le transsibérien sous la contrainte, sachant qu'ils mourraient en Sibérie :
"Je ne pouvais m'empêcher de penser à ces hommes, ces millions d'hommes qu'on avait enfermés dans ce train pour les abandonner aux travaux forcés de ce grand désert glacé, ce système pénitentiaire nommé Katorga sous les tsars puis Goulag au temps de l'URSS."
Un des grands moments du voyage, c'est le lac Baïkal, qui renferme "le plus grand réservoir d'eau douce du monde, le cinquième des stocks de la planète, une montagne à l'envers, un fossé profond de 1637 mètres."
Mon avis
Lecture très agréable, documentée juste ce qu'il faut, de l'humour, de la réflexion, un excellent dépaysement. Mais ne vous attendez pas à voir notre voyageur risquer sa peau ou vivre dangereusement ! Ce voyage est pour celles et ceux qui savent prendre leur temps ...
Bonus bibliographique personnel
L'auteur cite bien sûr Michel Strogoff, Les transsibériennes de Lanzmann, Au temps du fleuve Amour de Makine, ainsi que Blaise Cendrars, mais j'aimerais ajouter quelques-unes de mes lectures :
Seule sur le Transsibérien : mille et une vies de Moscou à Vladivostok de Géraldine Dunbar
De Paris à Pékin par le transsibérien de Hermann Tisserand
Récit d'un voyage à pied à travers la Russie de John Cochrane (jusqu'au Kamtchatka, début 19ème siècle ! donc bien avant le train , mais en Sibérie quand même))
Robinson Crusoe de Daniel Defoe (eh oui, après être sorti de son ile, notre ex-naufragé a repris ses voyages et traversé une partie de la Sibérie...)
"En voyageant"
En juillet 2007 j'ai réalisé l'un de mes rêves de voyage avec le transsibérien : trois semaines de Moscou à Pékin, en comptant les escales bien sûr... Mais ceci est une autre histoire que je raconterai peut être un jour !
Voyage à Vladivostok
Hervé Bellec
Editions Géorama , 2008
Récit de voyage choisi pour le Challenge Lire autour du monde
Le trajet
"En lisant"
Amateurs de vitesse, passez votre chemin ! Le Rossia parcourt les 9 298 km de Moscou à Vladivostok en six jours et sept nuits, on frôle donc (merci ma calculette) les 60 km heures de moyenne. Bien sûr en comptant le arrêts. Sinon il peut atteindre les 80 km/h et parfois (tremblons) les 100 km/h.
Hervé Bellec a été convaincu par son éditeur d'effectuer ce voyage ; parti de Landerneau en février 2007, il ira en train jusqu'à Paris, puis de Paris à Moscou grâce à Aéroflot (donc nous lui pardonnerons d'avoir quitté la voie ferroviaire), et après une escale à Moscou où il se retrouvera avec des commerciaux bretons, départ de la gare moscovite de Iaroslavsky, direction Vladivostok ! Sur le quai de laquelle il vérifia encore que "ici, les frigos servent avant tout à empêcher la congélation des boissons et des victuailles."
Seul étranger du train, il partage son compartiment avec Youlia qu'il aura du mal à apprivoiser. Veillé par Eleonora la provodnitsa (responsable du wagon) ou son homologue de nuit Sacha, il passe tranquillement le temps à lire, manger, fumer, admirer les gares ou la taïga ...
"La taïga sibérienne est de loin la plus grande forêt du monde puisqu'elle représente le tiers de la surface boisée de la planète et par là même demeure une des principales réserves d'oxygène de la biosphère. En Sibérie, elle occupe une bande de 1000 km de large sur 5000 km de long. " Réserve qui fond à cause des coupes illégales ...
Hélas il furent nombreux à voyager sur le transsibérien sous la contrainte, sachant qu'ils mourraient en Sibérie :
"Je ne pouvais m'empêcher de penser à ces hommes, ces millions d'hommes qu'on avait enfermés dans ce train pour les abandonner aux travaux forcés de ce grand désert glacé, ce système pénitentiaire nommé Katorga sous les tsars puis Goulag au temps de l'URSS."
Un des grands moments du voyage, c'est le lac Baïkal, qui renferme "le plus grand réservoir d'eau douce du monde, le cinquième des stocks de la planète, une montagne à l'envers, un fossé profond de 1637 mètres."
Mon avis
Lecture très agréable, documentée juste ce qu'il faut, de l'humour, de la réflexion, un excellent dépaysement. Mais ne vous attendez pas à voir notre voyageur risquer sa peau ou vivre dangereusement ! Ce voyage est pour celles et ceux qui savent prendre leur temps ...
Bonus bibliographique personnel
L'auteur cite bien sûr Michel Strogoff, Les transsibériennes de Lanzmann, Au temps du fleuve Amour de Makine, ainsi que Blaise Cendrars, mais j'aimerais ajouter quelques-unes de mes lectures :
Seule sur le Transsibérien : mille et une vies de Moscou à Vladivostok de Géraldine Dunbar
De Paris à Pékin par le transsibérien de Hermann Tisserand
Récit d'un voyage à pied à travers la Russie de John Cochrane (jusqu'au Kamtchatka, début 19ème siècle ! donc bien avant le train , mais en Sibérie quand même))
Robinson Crusoe de Daniel Defoe (eh oui, après être sorti de son ile, notre ex-naufragé a repris ses voyages et traversé une partie de la Sibérie...)
"En voyageant"
En juillet 2007 j'ai réalisé l'un de mes rêves de voyage avec le transsibérien : trois semaines de Moscou à Pékin, en comptant les escales bien sûr... Mais ceci est une autre histoire que je raconterai peut être un jour !
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kathel
Il y a 4 ans
Aifelle
Il y a 4 ans
chris89
Il y a 4 ans
Thaïs
Il y a 4 ans
Florinette
Il y a 4 ans
Nanne
Il y a 4 ans
Manu
Il y a 4 ans
Keltia
Il y a 4 ans
Armande
Il y a 4 ans
Géraldine
Il y a 4 ans
A_girl_from_earth
Il y a 4 ans
keisha
Il y a 4 ans
Julien
Il y a 4 ans
keisha
Il y a 4 ans
A_girl_from_earth
Il y a 4 ans
keisha
Il y a 4 ans
enna
Il y a 4 ans
keisha
Il y a 4 ans
Griotte
Il y a 2 ans
keisha
Il y a 2 ans
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