La fin de
Napoléon
François-René de Chateaubriand
André Versaille, 2009
J'avoue n'avoir jamais lu Les mémoires d'Outre Tombe, mais un défi ne me fait pas peur, et j'ai (j'avais?) l'intention de découvrir ce pavé un jour ou l'autre. Donc cela m'a paru intéressant d'attaquer la bête par un raccourci.
Le texte présenté dans ce petit livre est celui du 24ème livre de mémoires d'Outre-tombe, et traite bien sûr de la fin de Napoléon.
Pour une fois je peux sans risque dévoiler l'intrigue et la fin : en 1815, Napoléon, par aversion d'une république, choisit de ne pas se réfugier aux Etats Unis, et de se livrer aux anglais, qui l'envoyèrent à Sainte Hélène...
"Le 16 octobre 1815, Bonaparte aborda l'écueil, son mausolée, de même que le 12 octobre 1492 Christophe Colomb aborda le nouveau monde, son monument."
Six ans plus tard, il y meurt et y est enterré.
"Les planeurs et les menuisiers soudèrent et clouèrent Bonaparte en une quadruple bière d'acajou, de plomb, d'acajou encore et de fer-blanc; on semblait craindre qu'il ne fut jamais assez emprisonné."
Des années plus tard son corps est ramené en France.
Chateaubriand est un fidèle et vieil ennemi de Napoléon, il fait beaucoup référence à la mort du Duc d'Enghien et aux conquêtes meurtrières de Napoléon. Il ne l'aime pas, mais l'admiration perce cependant à travers les pages de ses Mémoires. Il en fait un portrait sans concession.
" Il n'a pas fait la France, la France l'a fait."
"Bonaparte n'est pas grand par ses paroles, ses discours, ses écrits, par l'amour des libertés qu'il n'a jamais eu et n'a jamais prétendu établir; il est grand pour avoir créé un gouvernement régulier et puissant , un code de lois adopté en divers pays, .. , une administration forte, active, intelligente..."
Chateaubriand est mort en 1848 et il est heureux pour lui qu'il n'ait pas connu le Second Empire et "Napoléon le petit"...
Pour cette première rencontre avec le vicomte, je dois dire que ce ne sera pas l'auteur du 19ème siècle que je préfère !!! Ou alors c'est que l'histoire m'était déjà connue...
Plutôt immodeste, à la fin il arrive à toucher:
"Quand on a recontré comme moi Washington et Bonaparte, que reste-t-il à regarder derrière la charrue du Cincinnatus américain et la tombe de Sainte Hélène? Pourquoi ai-je survécu au siècle et aux hommes à qui j'appartenais par le date de ma vie? (...) Je me décourage de durer."
Vanité des vanités, tout est vanité...
Merci à l'éditeur André Versaille pour ce petit livre de la collection A s'offrir en partage.
"Nous avons lancé, il y a quelques mois, une collection intitulée “À s’offrir en partage”, qui est composée de textes courts (récits, nouvelles, extraits de Mémoires, etc.) d’auteurs connus, chacun préfacés par un homme ou une femme de culture. Parmi les titres déjà parus : La Fin de Napoléon de Chateaubriand (préfacé par Max Gallo), L’Héritage de Maupassant (préfacé par Pierre Assouline), Le Bonheur dans le crime de Barbey d’Aurevilly (préfacé par Denis Tillinac), Sur Rodin, de Rilke (préfacé par Jean Daniel) et bien d’autres encore."
http://www.andreversailleediteur.com/?livreid=745
Fashion a déjà présenté Les Cenci d'Alexandre Dumas , Leiloona la plus belle histoire du monde de Kipling, Antigone Sur Rodin de Rilke,
François-René de Chateaubriand
André Versaille, 2009
J'avoue n'avoir jamais lu Les mémoires d'Outre Tombe, mais un défi ne me fait pas peur, et j'ai (j'avais?) l'intention de découvrir ce pavé un jour ou l'autre. Donc cela m'a paru intéressant d'attaquer la bête par un raccourci.
Le texte présenté dans ce petit livre est celui du 24ème livre de mémoires d'Outre-tombe, et traite bien sûr de la fin de Napoléon.
Pour une fois je peux sans risque dévoiler l'intrigue et la fin : en 1815, Napoléon, par aversion d'une république, choisit de ne pas se réfugier aux Etats Unis, et de se livrer aux anglais, qui l'envoyèrent à Sainte Hélène...
"Le 16 octobre 1815, Bonaparte aborda l'écueil, son mausolée, de même que le 12 octobre 1492 Christophe Colomb aborda le nouveau monde, son monument."
Six ans plus tard, il y meurt et y est enterré.
"Les planeurs et les menuisiers soudèrent et clouèrent Bonaparte en une quadruple bière d'acajou, de plomb, d'acajou encore et de fer-blanc; on semblait craindre qu'il ne fut jamais assez emprisonné."
Des années plus tard son corps est ramené en France.
Chateaubriand est un fidèle et vieil ennemi de Napoléon, il fait beaucoup référence à la mort du Duc d'Enghien et aux conquêtes meurtrières de Napoléon. Il ne l'aime pas, mais l'admiration perce cependant à travers les pages de ses Mémoires. Il en fait un portrait sans concession.
" Il n'a pas fait la France, la France l'a fait."
"Bonaparte n'est pas grand par ses paroles, ses discours, ses écrits, par l'amour des libertés qu'il n'a jamais eu et n'a jamais prétendu établir; il est grand pour avoir créé un gouvernement régulier et puissant , un code de lois adopté en divers pays, .. , une administration forte, active, intelligente..."
Chateaubriand est mort en 1848 et il est heureux pour lui qu'il n'ait pas connu le Second Empire et "Napoléon le petit"...
Pour cette première rencontre avec le vicomte, je dois dire que ce ne sera pas l'auteur du 19ème siècle que je préfère !!! Ou alors c'est que l'histoire m'était déjà connue...
Plutôt immodeste, à la fin il arrive à toucher:
"Quand on a recontré comme moi Washington et Bonaparte, que reste-t-il à regarder derrière la charrue du Cincinnatus américain et la tombe de Sainte Hélène? Pourquoi ai-je survécu au siècle et aux hommes à qui j'appartenais par le date de ma vie? (...) Je me décourage de durer."
Vanité des vanités, tout est vanité...
Merci à l'éditeur André Versaille pour ce petit livre de la collection A s'offrir en partage.
"Nous avons lancé, il y a quelques mois, une collection intitulée “À s’offrir en partage”, qui est composée de textes courts (récits, nouvelles, extraits de Mémoires, etc.) d’auteurs connus, chacun préfacés par un homme ou une femme de culture. Parmi les titres déjà parus : La Fin de Napoléon de Chateaubriand (préfacé par Max Gallo), L’Héritage de Maupassant (préfacé par Pierre Assouline), Le Bonheur dans le crime de Barbey d’Aurevilly (préfacé par Denis Tillinac), Sur Rodin, de Rilke (préfacé par Jean Daniel) et bien d’autres encore."
http://www.andreversailleediteur.com/?livreid=745
Fashion a déjà présenté Les Cenci d'Alexandre Dumas , Leiloona la plus belle histoire du monde de Kipling, Antigone Sur Rodin de Rilke,
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