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Vincent Message
Seuil, 2009
5 sur 7
L'ivoire du rêve et la corne du réel...
630 pages. Quand même. Mais c'est à lire absolument.
Dans une rue de Regson, un matin de février, vers 11 heures, Nexus a abattu trois personnes sans motif apparent. L'une d'entre elles est Ania, la maîtresse de Drake, le Gouverneur de la région.
Nexus est déclaré coupable, emprisonné, puis envoyé en hôpital psychiatrique. Mais Drake veut savoir pourquoi Ania est morte et il charge de l'enquête Traumfreud, un psychiatre célèbre, et Rilviero, un officier de police. Tous les deux emmènent Nexus dans un bâtiment isolé en pleine montagne. Ils réussiront à le faire parler, mais à leur surprise Nexus se met à leur raconter ses rêves. Il prétend s'être réveillé à l'âge de trente ans dans une chambre de Regson et dès qu'il dort il se retrouve dans un pays appelé le Séabra.
Où est la vérité? Cet univers onirique prend une réalité de plus en plus prenante pour le lecteur... Traumfreund et Rilviero s'y perdent, confrontés aussi à leur passé. Mais Rilviero continue à mener une véritable enquête policière. Nexus est-il un fabulateur? Passe-t-il d'un monde à l'autre? Pourquoi ces trois meurtres?
Je ne vais absolument pas dévoiler plus de ce roman foisonnant.
D'emblée les noms propres plongent le lecteur dans des mondes difficiles à situer. Regson et Séabra sont des anagrammes mais ensuite? L'auteur utilise aussi, parfois mais pas trop, de jolis néologismes tels "musculaturés, raplaplatis, stradivarier des sérénades".
Parfois on se retrouve à Regson en pleine enquête policière classique, puis à Séabra dans le monde rêvé qui prend de plus en plus de consistance; Vincent Message a créé là tout un monde extraordinaire.
Sans oublier les nombreux débats d'idées absolument passionnants.
Je suis ressortie de ce roman estomaquée et admirative, ne sachant plus trop où j'en étais... Bref, j'ai aimé, mais il faut dire qu'en général les gros livres qui font place à l'imaginaire et me déstabilisent me plaisent bien.
"des escaliers qui ne menaient nulle part, redescendant en même temps qu'ils montaient"
Gravure d'Escher
Les avis de Ys, Catherine, Yv (abandon), Doriane, Biblioblog, Celsmoon (abandon), Les mots de Pascale, Mazel,
Et je remercie Chez les filles, pour moi c'est bonne pioche!
Vincent Message
Seuil, 2009
5 sur 7
L'ivoire du rêve et la corne du réel...
630 pages. Quand même. Mais c'est à lire absolument.
Dans une rue de Regson, un matin de février, vers 11 heures, Nexus a abattu trois personnes sans motif apparent. L'une d'entre elles est Ania, la maîtresse de Drake, le Gouverneur de la région.
Nexus est déclaré coupable, emprisonné, puis envoyé en hôpital psychiatrique. Mais Drake veut savoir pourquoi Ania est morte et il charge de l'enquête Traumfreud, un psychiatre célèbre, et Rilviero, un officier de police. Tous les deux emmènent Nexus dans un bâtiment isolé en pleine montagne. Ils réussiront à le faire parler, mais à leur surprise Nexus se met à leur raconter ses rêves. Il prétend s'être réveillé à l'âge de trente ans dans une chambre de Regson et dès qu'il dort il se retrouve dans un pays appelé le Séabra.
Où est la vérité? Cet univers onirique prend une réalité de plus en plus prenante pour le lecteur... Traumfreund et Rilviero s'y perdent, confrontés aussi à leur passé. Mais Rilviero continue à mener une véritable enquête policière. Nexus est-il un fabulateur? Passe-t-il d'un monde à l'autre? Pourquoi ces trois meurtres?
Je ne vais absolument pas dévoiler plus de ce roman foisonnant.
D'emblée les noms propres plongent le lecteur dans des mondes difficiles à situer. Regson et Séabra sont des anagrammes mais ensuite? L'auteur utilise aussi, parfois mais pas trop, de jolis néologismes tels "musculaturés, raplaplatis, stradivarier des sérénades".
Parfois on se retrouve à Regson en pleine enquête policière classique, puis à Séabra dans le monde rêvé qui prend de plus en plus de consistance; Vincent Message a créé là tout un monde extraordinaire.
Sans oublier les nombreux débats d'idées absolument passionnants.
Je suis ressortie de ce roman estomaquée et admirative, ne sachant plus trop où j'en étais... Bref, j'ai aimé, mais il faut dire qu'en général les gros livres qui font place à l'imaginaire et me déstabilisent me plaisent bien.
"des escaliers qui ne menaient nulle part, redescendant en même temps qu'ils montaient"
Gravure d'Escher
Les avis de Ys, Catherine, Yv (abandon), Doriane, Biblioblog, Celsmoon (abandon), Les mots de Pascale, Mazel,
Et je remercie Chez les filles, pour moi c'est bonne pioche!
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Choco
01/10/2009
Mango
01/10/2009
Ys
01/10/2009
saxaoul
01/10/2009
Marie
01/10/2009
CecileSBlog
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amanda
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esmeraldae
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01/10/2009
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Géraldine
01/10/2009
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Julien
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Restling
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Julien
04/10/2009
yueyin
04/10/2009
sylvie
05/10/2009
pimprenelle
18/10/2009
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