Mon père n'est pas mort à Venise
Sophie Poirier
Ana Editions, 2009
"Entre le jour où Marianne trouva le carnet rangé au milieu des livres dans la cave de son père et la décision d'engager un détective privé, elle fit quatre mille cinq cent vingt cinq kilomètres dans les trains à travers la France, vérifia consciencieusement que les contrôleurs contrôlaient, eut trois amants dont un qui faillit se transformer en amour (...) , elle dormit dans vingt-trois hôtels différents, et lut de nombreux romans policiers."
Marianne a la quarantaine, elle est contrôleuse qualité à la SNCF, son père, né durant le baby boom, est en fauteuil roulant et le carnet retrouvé contient des avis de recherches de filles disparues. Quel rapport avec son père? Elle engage donc Marc Devin, détective privé, pour tenter de savoir ce que sont devenues ces jeunes filles...
Après La libraire a aimé, j'ai retrouvé ici avec plaisir l'écriture subtile et douce de Sophie Poirier, des personnages aux vies feutrées, pas bien réussies, aux pères étouffants.
Car le père du titre, égoïste, jouisseur... est plutôt antipathique.
"Il aimait aussi la chair fraîche. Les jeunes filles. Il lisait Matzneff et justifiait avec l'auteur la philosophie du Carpe diem, les amours incompris(es?) entre l'homme qui mûrit et l'enfant qui grandit". Un thème qui revient dans le roman et qui m'a gênée... Mais c'est le seul bémol. Le livre se termine par des bribes de phrases sur les pères "d'après 68" je crois, comme des chuchotements.
J'ai aimé ces titres de chapitres en langage ferroviaire ("ne jamais descendre avant l'arrêt complet", "ouverture de secours", ...), la plongée au coeur des existences, l'ambiance décrite efficacement en peu de phrases, les petites phrases "comme ça", au détour de l'histoire, l'épisode à Venise...
"Parce qu'on ne choisit pas ce qui s'oublie."
"Il y avait sur les murs de grandes teintures bariolées de violet, des morceaux de bois délavés par la mer, et des bouquets de fleurs séchées un peu poussiéreux."
Un grand merci à Aifelle qui en a fait un livre voyageur !
Les avis de Pages à pages, Léon Mazzella, Liliba,
Le blog de l'auteur ICI
Sophie Poirier
Ana Editions, 2009
"Entre le jour où Marianne trouva le carnet rangé au milieu des livres dans la cave de son père et la décision d'engager un détective privé, elle fit quatre mille cinq cent vingt cinq kilomètres dans les trains à travers la France, vérifia consciencieusement que les contrôleurs contrôlaient, eut trois amants dont un qui faillit se transformer en amour (...) , elle dormit dans vingt-trois hôtels différents, et lut de nombreux romans policiers."
Marianne a la quarantaine, elle est contrôleuse qualité à la SNCF, son père, né durant le baby boom, est en fauteuil roulant et le carnet retrouvé contient des avis de recherches de filles disparues. Quel rapport avec son père? Elle engage donc Marc Devin, détective privé, pour tenter de savoir ce que sont devenues ces jeunes filles...
Après La libraire a aimé, j'ai retrouvé ici avec plaisir l'écriture subtile et douce de Sophie Poirier, des personnages aux vies feutrées, pas bien réussies, aux pères étouffants.
Car le père du titre, égoïste, jouisseur... est plutôt antipathique.
"Il aimait aussi la chair fraîche. Les jeunes filles. Il lisait Matzneff et justifiait avec l'auteur la philosophie du Carpe diem, les amours incompris(es?) entre l'homme qui mûrit et l'enfant qui grandit". Un thème qui revient dans le roman et qui m'a gênée... Mais c'est le seul bémol. Le livre se termine par des bribes de phrases sur les pères "d'après 68" je crois, comme des chuchotements.
J'ai aimé ces titres de chapitres en langage ferroviaire ("ne jamais descendre avant l'arrêt complet", "ouverture de secours", ...), la plongée au coeur des existences, l'ambiance décrite efficacement en peu de phrases, les petites phrases "comme ça", au détour de l'histoire, l'épisode à Venise...
"Parce qu'on ne choisit pas ce qui s'oublie."
"Il y avait sur les murs de grandes teintures bariolées de violet, des morceaux de bois délavés par la mer, et des bouquets de fleurs séchées un peu poussiéreux."
Un grand merci à Aifelle qui en a fait un livre voyageur !
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Mango
24/11/2009
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24/11/2009
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24/11/2009
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