Les trois erreurs de
ma vie
Chetan Baghat
Le cherche midi, 2010
Vous, je ne sais pas, mais moi j'ai commis plus de trois erreurs dans ma vie. Aux conséquences moins graves que celles de Govind Patel, c'est d'accord.
MAIS je ne pourrai jamais assez remercier Amanda, qui m'a évité l'erreur de prendre connaissance de la quatrième de couverture et donc une lecture totalement gâchée; ç'aurait vraiment été dommage, car un des intérêts de ce roman réside quand même dans l'histoire.
Parfois on a envie de rencontrer les rédacteurs des quatrièmes de couverture, vous savez, ceux qui se trompent dans les lieux et les dates (mais c'est sans gravité, seulement un peu déstabilisant) , ceux qui sont tout contents de vous annoncer mine de rien LE truc sensationnel de la page 265 d'un roman qui en compte 323 (et là vous lisez lisez lisez, attendant Le truc qui ne vient toujours pas), ceux qui parlent de thriller (mais lecteur échaudé se méfie maintenant) et , hors catégorie, ceux qui vous racontent absolument toute l'histoire (sauf les deux dernières pages, mais ne chipotons pas, un oubli sans doute).
Dans ma vie de lectrice, ô combien longue, dense et jubilatoire, je n'avais connu cela qu'une fois, avec un roman de Pierre Benoît (ben oui). Et là, le retour de la quatrième de couv' qui tue...
J'ai même découvert récemment le concept de la couverture spoiler! Il s'agit de Rebecca, où l'on voit la demeure de Manderley telle qu'elle apparaît en dernière page du livre, et de La maison sur le rivage, qui met en scène un élément intervenant aux trois quarts du livre. La pauvre Daphne Du Maurier est bien mal aidée...
Bon, je me calme, je vous ai prévenus, et vous parle du roman.
Trois copains vivant dans la petite ville d'Ahmenadab (petite au sens indien, quelques millions d'habitants quand même) s'associent pour ouvrir un magasin, le "Team India Cricket Shop". Proposant en même temps "Papeterie, entraînements de cricket et cours particuliers de maths".
Ishaan est dingue de cricket (mais vraiment dingue!!!), Govind est fou de mathématiques, Omi est le neveu d'un prêtre hindou et préfère tenir le magasin que devenir prêtre.
C'est Govind qui nous raconte les trois erreurs qu'il a commises et qui l'amèneront au suicide (on le sait page 1, donc je peux le dire). Au fil des pages il nous dévoile une belle amitié, des moments intenses, drôles, tragiques, vécus ensemble, montrant quelques réalités politiques, religieuses -et même sportives- de l'Inde actuelle.
Une lecture facile, qui détend, amuse, mais fait aussi réfléchir. Un appel à la tolérance.
Merci à Solène Perronno des éditions le cherche midi de m'avoir fait connaître un dingue de maths, c'est rare dans les romans...
Chetan Baghat
Le cherche midi, 2010
Vous, je ne sais pas, mais moi j'ai commis plus de trois erreurs dans ma vie. Aux conséquences moins graves que celles de Govind Patel, c'est d'accord.
MAIS je ne pourrai jamais assez remercier Amanda, qui m'a évité l'erreur de prendre connaissance de la quatrième de couverture et donc une lecture totalement gâchée; ç'aurait vraiment été dommage, car un des intérêts de ce roman réside quand même dans l'histoire.
Parfois on a envie de rencontrer les rédacteurs des quatrièmes de couverture, vous savez, ceux qui se trompent dans les lieux et les dates (mais c'est sans gravité, seulement un peu déstabilisant) , ceux qui sont tout contents de vous annoncer mine de rien LE truc sensationnel de la page 265 d'un roman qui en compte 323 (et là vous lisez lisez lisez, attendant Le truc qui ne vient toujours pas), ceux qui parlent de thriller (mais lecteur échaudé se méfie maintenant) et , hors catégorie, ceux qui vous racontent absolument toute l'histoire (sauf les deux dernières pages, mais ne chipotons pas, un oubli sans doute).
Dans ma vie de lectrice, ô combien longue, dense et jubilatoire, je n'avais connu cela qu'une fois, avec un roman de Pierre Benoît (ben oui). Et là, le retour de la quatrième de couv' qui tue...
J'ai même découvert récemment le concept de la couverture spoiler! Il s'agit de Rebecca, où l'on voit la demeure de Manderley telle qu'elle apparaît en dernière page du livre, et de La maison sur le rivage, qui met en scène un élément intervenant aux trois quarts du livre. La pauvre Daphne Du Maurier est bien mal aidée...
Bon, je me calme, je vous ai prévenus, et vous parle du roman.
Trois copains vivant dans la petite ville d'Ahmenadab (petite au sens indien, quelques millions d'habitants quand même) s'associent pour ouvrir un magasin, le "Team India Cricket Shop". Proposant en même temps "Papeterie, entraînements de cricket et cours particuliers de maths".
Ishaan est dingue de cricket (mais vraiment dingue!!!), Govind est fou de mathématiques, Omi est le neveu d'un prêtre hindou et préfère tenir le magasin que devenir prêtre.
C'est Govind qui nous raconte les trois erreurs qu'il a commises et qui l'amèneront au suicide (on le sait page 1, donc je peux le dire). Au fil des pages il nous dévoile une belle amitié, des moments intenses, drôles, tragiques, vécus ensemble, montrant quelques réalités politiques, religieuses -et même sportives- de l'Inde actuelle.
Une lecture facile, qui détend, amuse, mais fait aussi réfléchir. Un appel à la tolérance.
Merci à Solène Perronno des éditions le cherche midi de m'avoir fait connaître un dingue de maths, c'est rare dans les romans...
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clara
Il y a 3 ans
Mango
Il y a 3 ans
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