La noce d'Anna
Nathacha Appanah
folio, 2009
Depuis des mois les billets des blogueuses et cette magnifique couverture m'attiraient, et grâce à clara j'ai pu découvrir cette jolie histoire.
Aujourd'hui Sonia marie sa fille, Anna, et les souvenirs reviennent : son enfance à l'ile Maurice, son envie de vivre en France, ses amours avec Matthew le père d'Anna. Elle évoque l'enfance d'Anna, les liens qui l'unissent, leurs différences.
"Le chignon que j'ai lâché est un croc-en-jambe à sa noce organisée comme une marche militaire, il ne faut rien qui dépasse, ces cheveux libres ouvrent la porte à je ne sais quels autres trébuchements et couacs et que s'engouffreraient à la suite des milliers de grains de sable qui viendraient gâcher sa journée."
Sonia a une sensibilité à fleur de peau, des envies encore, elle se dévoile petit à petit, on la sent fragile et solide à la fois. Un beau portrait de femme et une évocation réussie de l'amour entre cette mère et sa fille.
"J'ai passé ma vie à avoir peur de ma fille, à avoir peur de ne pas savoir l'élever, peur qu'elle passe son temps à me critiquer, peur qu'elle soit trop différente de moi, peur qu'elle me ressemble trop, peur d'être trop moi-même, peur de décevoir, peur de ne plus aimer, de ne plus savoir aimer, de ne plus être aimée. Je crois que si un jour on me demandait de résumer ma maternité, ce serait par ce sentiment là : la crainte. Tant de responsabilités, une vie entre vos mains, se rend-on vraiment compte quand on donne la vie, pense-t-on un instant à cela : le poids d'une vie accompagnée de ses succès, de ses échecs, de ses actes manqués, une vie que l'on ajoute à la nôtre, comme si notre vie propre, cette chienne de vie, ne suffisait pas. Non, on pense au visage que notre enfant aura, à qui il ressemblera et on passera des jours et des jours à le regarder dormir pour observer ses traits, on pense aux gazouillis et aux premiers mots, on pense à l'espièglerie des enfants qui nous feront rire, on pense aux anniversaires et aux chaussures neuves qu'il portera fièrement, on pense au premier vélo, à la première fois où on n'aura plus besoin de le tenir, à ses premiers pas, on pense aux devoirs, à son intelligence, forcément il sera intelligent, forcément il sera beau."
Les avis chez BOB, plus sylire,La Nymphette,Theoma,
Nathacha Appanah
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Depuis des mois les billets des blogueuses et cette magnifique couverture m'attiraient, et grâce à clara j'ai pu découvrir cette jolie histoire.
Aujourd'hui Sonia marie sa fille, Anna, et les souvenirs reviennent : son enfance à l'ile Maurice, son envie de vivre en France, ses amours avec Matthew le père d'Anna. Elle évoque l'enfance d'Anna, les liens qui l'unissent, leurs différences.
"Le chignon que j'ai lâché est un croc-en-jambe à sa noce organisée comme une marche militaire, il ne faut rien qui dépasse, ces cheveux libres ouvrent la porte à je ne sais quels autres trébuchements et couacs et que s'engouffreraient à la suite des milliers de grains de sable qui viendraient gâcher sa journée."
Sonia a une sensibilité à fleur de peau, des envies encore, elle se dévoile petit à petit, on la sent fragile et solide à la fois. Un beau portrait de femme et une évocation réussie de l'amour entre cette mère et sa fille.
"J'ai passé ma vie à avoir peur de ma fille, à avoir peur de ne pas savoir l'élever, peur qu'elle passe son temps à me critiquer, peur qu'elle soit trop différente de moi, peur qu'elle me ressemble trop, peur d'être trop moi-même, peur de décevoir, peur de ne plus aimer, de ne plus savoir aimer, de ne plus être aimée. Je crois que si un jour on me demandait de résumer ma maternité, ce serait par ce sentiment là : la crainte. Tant de responsabilités, une vie entre vos mains, se rend-on vraiment compte quand on donne la vie, pense-t-on un instant à cela : le poids d'une vie accompagnée de ses succès, de ses échecs, de ses actes manqués, une vie que l'on ajoute à la nôtre, comme si notre vie propre, cette chienne de vie, ne suffisait pas. Non, on pense au visage que notre enfant aura, à qui il ressemblera et on passera des jours et des jours à le regarder dormir pour observer ses traits, on pense aux gazouillis et aux premiers mots, on pense à l'espièglerie des enfants qui nous feront rire, on pense aux anniversaires et aux chaussures neuves qu'il portera fièrement, on pense au premier vélo, à la première fois où on n'aura plus besoin de le tenir, à ses premiers pas, on pense aux devoirs, à son intelligence, forcément il sera intelligent, forcément il sera beau."
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