Un safari arctique et autres racontars
Jorn Riel
Gaïa, 1994
Ayé! J'ai lu mon premier opus des racontars de Jorn Riel (et accessoirement testé les pages saumon des éditions Gaïa...), à force d'en entendre tant de bien ici (Lou) ou là (Hélène) (entre autres).
Comme il s'agit du deuxième recueil, j'ai eu un peu de mal à me mettre dans l'ambiance, mais rapidement j'étais bien accrochée!
Il faut vraiment découvrir ces chasseurs groenlandais, ces Valfred, Herbert, Anton, Siverts, Fjordur, Mads Madsen, Bjorken, William-le-Noir qui ont une conception toute personnelle de l'hygiène et ne crachent pas sur un verre d'eau-de-vie maison, pour lesquels un jour de six mois est suivi d'une nuit de la même durée et qui se débrouillent en échangeant les peaux des animaux contre les produits de première nécessité apportés - une fois l'an- par le bateau La Vesle Mari.
Une rencontre avec un ours polaire, une croisière imprévue sur un iceberg, un safari en terre arctique, voilà entre autres ce qui constitue un menu fort réjouissant, parfois délirant, permettant de s'attacher à ces bougres un peu bourrus mais assez philosophes...
"Les chasseurs est-groenlandais ne sont, en fait, pas différents des autres gens ailleurs, de par le monde. Ils ont simplement d'autres possibilités. A celui qui vit toute sa vie derrière le grillage protecteur de la société, imaginer de vivre en Arctique doit donner la chair de poule: la désolation des étendues de glace, la solitude effrayante, une existence chaste de moine dans un monde infini et ingrat. Il est difficile de comprendre qu'on y reste, de sa propre volonté, année après année, et qu'en plus, on s'y plaise.
"Mais pour qui a le désert dans le sang, c'est différent. La désolation n'est jamais désolante. Chaque montagne, chaque vallée, chaque fjord et chaque iceberg cachent des surprises. La solitude est rarement trop lourde à supporter et souvent l'isolement donne un merveilleux sentiment de liberté. Le pays polaire est plein de vie et de changements. Il n'y a pas d'obstacle, si ce n'est les éléments, pas de patron, si ce n'est la nature, et pas de lois, si ce n'est celles qu'on décide entre hommes. Les gens de là-haut ne sont pas différents, mais peut-être simplement un peu plus heureux à cause des circonstances."
A consommer sans modération!
Quelques semaines plus tard, Le canon de Lasselille croisa ma route...
Je peux donc confirmer que les racontars de Riel, c'est très très addictif. j'ai encore mieux aimé que le premier car là je connaissais un peu les vaillants chasseurs et leurs habitudes... De plus, au début du livre, figure une carte des stations de chasse et de leurs habitants, et moi j'ai parfois besoin de cartes. Surtout que je sais les lire, les cartes...
Le fil conducteur de ces racontars, c'est la venue en séjour d'été de différents touristes venus du continent. On apprendra aussi comment il s'en est fallu de vingt bouteilles pour que Fjordur se retrouve marié avec une fille d'un hameau de seulement quatre maisonnettes (mais "après des années de solitude dans le nord-est, c'est époustouflant. Ni plus ni moins.") et de "trente-deux personnes en tout, ce qui était le double de la totalité de la population du nord-est du Groenland."
On assistera à une conversation philosophique et surréaliste où Lasselille devra apprendre qu'il n'est pas satisfait... et ce qui s'ensuivit.
Bon, où est le troisième volume?
Jorn Riel
Gaïa, 1994
Ayé! J'ai lu mon premier opus des racontars de Jorn Riel (et accessoirement testé les pages saumon des éditions Gaïa...), à force d'en entendre tant de bien ici (Lou) ou là (Hélène) (entre autres).
Comme il s'agit du deuxième recueil, j'ai eu un peu de mal à me mettre dans l'ambiance, mais rapidement j'étais bien accrochée!
Il faut vraiment découvrir ces chasseurs groenlandais, ces Valfred, Herbert, Anton, Siverts, Fjordur, Mads Madsen, Bjorken, William-le-Noir qui ont une conception toute personnelle de l'hygiène et ne crachent pas sur un verre d'eau-de-vie maison, pour lesquels un jour de six mois est suivi d'une nuit de la même durée et qui se débrouillent en échangeant les peaux des animaux contre les produits de première nécessité apportés - une fois l'an- par le bateau La Vesle Mari.
Une rencontre avec un ours polaire, une croisière imprévue sur un iceberg, un safari en terre arctique, voilà entre autres ce qui constitue un menu fort réjouissant, parfois délirant, permettant de s'attacher à ces bougres un peu bourrus mais assez philosophes...
"Les chasseurs est-groenlandais ne sont, en fait, pas différents des autres gens ailleurs, de par le monde. Ils ont simplement d'autres possibilités. A celui qui vit toute sa vie derrière le grillage protecteur de la société, imaginer de vivre en Arctique doit donner la chair de poule: la désolation des étendues de glace, la solitude effrayante, une existence chaste de moine dans un monde infini et ingrat. Il est difficile de comprendre qu'on y reste, de sa propre volonté, année après année, et qu'en plus, on s'y plaise.
"Mais pour qui a le désert dans le sang, c'est différent. La désolation n'est jamais désolante. Chaque montagne, chaque vallée, chaque fjord et chaque iceberg cachent des surprises. La solitude est rarement trop lourde à supporter et souvent l'isolement donne un merveilleux sentiment de liberté. Le pays polaire est plein de vie et de changements. Il n'y a pas d'obstacle, si ce n'est les éléments, pas de patron, si ce n'est la nature, et pas de lois, si ce n'est celles qu'on décide entre hommes. Les gens de là-haut ne sont pas différents, mais peut-être simplement un peu plus heureux à cause des circonstances."
A consommer sans modération!
Quelques semaines plus tard, Le canon de Lasselille croisa ma route...
Je peux donc confirmer que les racontars de Riel, c'est très très addictif. j'ai encore mieux aimé que le premier car là je connaissais un peu les vaillants chasseurs et leurs habitudes... De plus, au début du livre, figure une carte des stations de chasse et de leurs habitants, et moi j'ai parfois besoin de cartes. Surtout que je sais les lire, les cartes...
Le fil conducteur de ces racontars, c'est la venue en séjour d'été de différents touristes venus du continent. On apprendra aussi comment il s'en est fallu de vingt bouteilles pour que Fjordur se retrouve marié avec une fille d'un hameau de seulement quatre maisonnettes (mais "après des années de solitude dans le nord-est, c'est époustouflant. Ni plus ni moins.") et de "trente-deux personnes en tout, ce qui était le double de la totalité de la population du nord-est du Groenland."
On assistera à une conversation philosophique et surréaliste où Lasselille devra apprendre qu'il n'est pas satisfait... et ce qui s'ensuivit.
Bon, où est le troisième volume?
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