Extrêmement fort et incroyablement
près
Jonathan Safran Foer
Editions de l'Olivier, 2006
Lecture commune avec Theoma
Drôle de petit bonhomme qu'Oskar Schell, 8 ou 9 ans, "inventeur, concepteur de bijoux, fabricant de bijoux, entomologiste amateur, francophile, végétalien, origamiste, pacifiste, percussionniste, astronome amateur, consultant en informatique, archéologue amateur, collectionneur de : monnaies rares, papillons morts de morts naturelles, cactées miniatures, souvenirs des Beatles, pierres semi-précieuses, et autres. "
Il garde précieusement le téléphone portable où sont enregistrés les derniers messages envoyés par son père, du World Trade Center, le 11 septembre 2001. Dans un vase bleu sur une étagère du dressing de son père, il trouve une enveloppe contenant une clé. Seul le nom Black figure sur cette enveloppe, alors Oskar se décide à rendre visite à tous les Black de l'annuaire de New York. Il finira par trouver (mais un peu par un tour de passe-passe de l'auteur...)
Parallèlement au récit de ses recherches apparaissent les souvenirs de sa grand mère et de son grand père, disparu il y a une quarantaine d'années.
A feuilleter ce roman dans sa version d'origine, pas en poche je crois, apparaissent des feuilles blanches ou marquées d'une phrase (le grand père ne parle plus et s'exprime en écrivant sur un carnet lorsqu'il veut communiquer), des photos (Oskar fait collection de photos trouvées sur Internet, dont celle d'un homme qui tombe d'une tour (son père?), des feuilles écrites en couleur ou marquées de corrections en rouge.
Au cours de la lecture proprement dite le coeur se serre parfois à découvrir ces personnages qui ont du mal à communiquer, qui s'évitent, qui fuient. De belles histoires sont contées, comme celles de l'Empire State Building et du sixième district, et surtout le jeune Oskar, si mature et si enfant à la fois, entraîne dans sa quête, c'est parfois poignant, souvent drôle.
C'est toujours intéressant de voir comment les auteurs américains intègrent les événements du 11 septembre 2001 dans leur fiction. Cf Les enfants de l'empereur, L'homme qui tombe, La nuit descend sur Manhattan, Netherland, ...
Une remarque d'Oskar, à l'imagination totalement sans limites par ailleurs:
"Il y a plus de gens vivants aujourd'hui qu'il n'en est mort dans toute l'histoire de l'humanité. Autrement dit, si tout le monde voulait jouer Hamlet en même temps, ce serait impossible, parce qu'il n'y a pas assez de crânes!"
Les avis de mango, Karine:), bookophiles,
Lu pour le challenge de Theoma, c'était le coup de coeur de Reka et mango
Jonathan Safran Foer
Editions de l'Olivier, 2006
Lecture commune avec Theoma
Drôle de petit bonhomme qu'Oskar Schell, 8 ou 9 ans, "inventeur, concepteur de bijoux, fabricant de bijoux, entomologiste amateur, francophile, végétalien, origamiste, pacifiste, percussionniste, astronome amateur, consultant en informatique, archéologue amateur, collectionneur de : monnaies rares, papillons morts de morts naturelles, cactées miniatures, souvenirs des Beatles, pierres semi-précieuses, et autres. "
Il garde précieusement le téléphone portable où sont enregistrés les derniers messages envoyés par son père, du World Trade Center, le 11 septembre 2001. Dans un vase bleu sur une étagère du dressing de son père, il trouve une enveloppe contenant une clé. Seul le nom Black figure sur cette enveloppe, alors Oskar se décide à rendre visite à tous les Black de l'annuaire de New York. Il finira par trouver (mais un peu par un tour de passe-passe de l'auteur...)
Parallèlement au récit de ses recherches apparaissent les souvenirs de sa grand mère et de son grand père, disparu il y a une quarantaine d'années.
A feuilleter ce roman dans sa version d'origine, pas en poche je crois, apparaissent des feuilles blanches ou marquées d'une phrase (le grand père ne parle plus et s'exprime en écrivant sur un carnet lorsqu'il veut communiquer), des photos (Oskar fait collection de photos trouvées sur Internet, dont celle d'un homme qui tombe d'une tour (son père?), des feuilles écrites en couleur ou marquées de corrections en rouge.
Au cours de la lecture proprement dite le coeur se serre parfois à découvrir ces personnages qui ont du mal à communiquer, qui s'évitent, qui fuient. De belles histoires sont contées, comme celles de l'Empire State Building et du sixième district, et surtout le jeune Oskar, si mature et si enfant à la fois, entraîne dans sa quête, c'est parfois poignant, souvent drôle.
C'est toujours intéressant de voir comment les auteurs américains intègrent les événements du 11 septembre 2001 dans leur fiction. Cf Les enfants de l'empereur, L'homme qui tombe, La nuit descend sur Manhattan, Netherland, ...
Une remarque d'Oskar, à l'imagination totalement sans limites par ailleurs:
"Il y a plus de gens vivants aujourd'hui qu'il n'en est mort dans toute l'histoire de l'humanité. Autrement dit, si tout le monde voulait jouer Hamlet en même temps, ce serait impossible, parce qu'il n'y a pas assez de crânes!"
Les avis de mango, Karine:), bookophiles,
Lu pour le challenge de Theoma, c'était le coup de coeur de Reka et mango
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Sabbio
Il y a 2 ans
Marie
Il y a 2 ans
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Tulisquoi
Il y a 2 ans
Restling
Il y a 2 ans
J'avais beaucoup aimé ce livre!Le personnage d'Oskar a un côté émouvant et fort à la fois...
RépondreSupprimerDaphné
Belle découverte de l'auteur avec ce roman, depuis j'ai lu celui sur les animaux, qui d'ailleurs n'est pas un roman..
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