La chair de la Salamandre
Jean-Louis Marteil
La Louve éditions, rentrée 2010
Oyez oyez bonnes gens, et lecteurs gourmets! Voici un nouvel arrivage fort gouleyant en direct de la bonne ville de Cahors ... où en cette année 1221 il est fort question de construire un nouveau pont. Comme en notre 21ème siècle il faut des sous, et là Bertrand de Vers et les Lombards seraient ravis d'en prêter, à taux avantageux pour eux, cela va de soi. Si le Comte évêque Guillaume de Cardaillac le veut bien, lui qui use et abuse de son pouvoir temporel et spirituel, sans oublier d'engloutir gloutonnement des repas pantagruéliques sous l'oeil intéressé de ses molosses.
Mais ceci n'est que menue monnaie face aux derniers événements : un échafaudage s'écroule, deux morts (dont une poule), l'architecte responsable est retrouvé noyé et étranglé, le vin envoyé sur les gabarres de Bertrand de Vers arrive à Bordeaux changé en eau. Oh, des ennemis, l'honnête marchand usurier en a à la pelle, mais quel ennemi le hait assez pour vouloir détruire sa réputation, voire le tuer? Dans sa maison même il ne peut guère trouver appui, sa femme et ses filles ont de fichus caractères, son fils est mutique, l'ambiance est pesante... Et cela ne va pas s'arranger.
Au fil d' aventures truculentes ou tragiques la vérité surgira (même si j'avais en partie deviné, le suspense sans faille a gardé mon plaisir intact et j'ai vraiment frémi dans les couloirs sombres de la maison de Bertrand de Vers), mais il faudra en passer par des assassinats, des bagarres où on tape d'abord on réfléchit ensuite, des tractations et discussions serrées. A travers les ruelles de Cahors se croisent des personnages inquiétants ou particulièrement peu gâtés côté intellect... Une belle galerie réjouissante!
Après La relique, je me suis bien amusée à découvrir ce roman burlesque flirtant cette fois avec le noir. L'émotion sait aussi passer, ainsi de de petits coups de patte sur notre époque et des appels à la compréhension mutuelles et la lutte contre les préjugés.
Cet ouvrage est dédié "A mon banquier, quel qu'il soit, passé, présent et à venir..." L'usurier Bertrand de Vers pressent que son métier méprisé à l'époque sera promis à un meilleur destin... Avec ironie bien sûr.
Un grand merci à l'auteur, et peut être à l'année prochaine aux Rendez-vous de l'histoire?
Les avis de lililectrice, emily, le boudoir littéraire,
Jean-Louis Marteil
La Louve éditions, rentrée 2010
Oyez oyez bonnes gens, et lecteurs gourmets! Voici un nouvel arrivage fort gouleyant en direct de la bonne ville de Cahors ... où en cette année 1221 il est fort question de construire un nouveau pont. Comme en notre 21ème siècle il faut des sous, et là Bertrand de Vers et les Lombards seraient ravis d'en prêter, à taux avantageux pour eux, cela va de soi. Si le Comte évêque Guillaume de Cardaillac le veut bien, lui qui use et abuse de son pouvoir temporel et spirituel, sans oublier d'engloutir gloutonnement des repas pantagruéliques sous l'oeil intéressé de ses molosses.
Mais ceci n'est que menue monnaie face aux derniers événements : un échafaudage s'écroule, deux morts (dont une poule), l'architecte responsable est retrouvé noyé et étranglé, le vin envoyé sur les gabarres de Bertrand de Vers arrive à Bordeaux changé en eau. Oh, des ennemis, l'honnête marchand usurier en a à la pelle, mais quel ennemi le hait assez pour vouloir détruire sa réputation, voire le tuer? Dans sa maison même il ne peut guère trouver appui, sa femme et ses filles ont de fichus caractères, son fils est mutique, l'ambiance est pesante... Et cela ne va pas s'arranger.
Au fil d' aventures truculentes ou tragiques la vérité surgira (même si j'avais en partie deviné, le suspense sans faille a gardé mon plaisir intact et j'ai vraiment frémi dans les couloirs sombres de la maison de Bertrand de Vers), mais il faudra en passer par des assassinats, des bagarres où on tape d'abord on réfléchit ensuite, des tractations et discussions serrées. A travers les ruelles de Cahors se croisent des personnages inquiétants ou particulièrement peu gâtés côté intellect... Une belle galerie réjouissante!
Après La relique, je me suis bien amusée à découvrir ce roman burlesque flirtant cette fois avec le noir. L'émotion sait aussi passer, ainsi de de petits coups de patte sur notre époque et des appels à la compréhension mutuelles et la lutte contre les préjugés.
Cet ouvrage est dédié "A mon banquier, quel qu'il soit, passé, présent et à venir..." L'usurier Bertrand de Vers pressent que son métier méprisé à l'époque sera promis à un meilleur destin... Avec ironie bien sûr.
Cahors et sa cathédrale
Un grand merci à l'auteur, et peut être à l'année prochaine aux Rendez-vous de l'histoire?
Les avis de lililectrice, emily, le boudoir littéraire,
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Alex-Mot-à-Mots
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A_girl_from_earth
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