La Fille du Cannibale
Rosa Montero
Métailié, 2006
Début de la quatrième de couverture:
"Si votre mari va aux toilettes dans un aéroport et disparaît, si ensuite vous recevez une demande de rançon venant d'une organisation terroriste et que vous êtes l'auteur d'une série de livres pour enfants dont le héros est Belinda la cocotte, que faire? Pleurer d'abord puis décider de comprendre ce qui vous arrive. Et si la chance veut que vous rencontriez vos voisins de palier dont l"un se révèle être un vieil anarchiste octogénaire, ancien torero, compagnon de Durruti, dont les récits de la guerre d'Espagne vont fournir la toile de fond de vos soirées, et l'autre un garçon de 20 ans naïf et terriblement attirant, vous découvrez comme Lucia que vous ne tenez finalement pas tant que ça à ce mari disparu et qu'il est temps de donner un sens à votre vie."
Lucia, la quarantaine, sans enfants, Félix dont la vie bien remplie a forgé une philosophie de l'existence, et Adrian qui rêve de devinettes, voilà le trio à la recherche de Ramon, le mari enlevé. La rançon remise après des péripéties tragi-comiques, Ramon n'est toujours pas libéré, et leur enquête les mènera à rencontrer des personnages parfois inquiétants. Jusqu'à la fin, où chacun trouvera une place, et Lucia aura mûri et aura réglé des comptes avec elle-même.
Après l'éblouissant Instructions pour sauver le monde, lire un autre roman de Rosa Montero paraissait une évidence. Ne connaissant pas vraiment les événements historiques auxquels Félix se réfère, j'ai apprécié qu'ils n'interviennent finalement pas trop fréquemment, même si l'auteur sait de toute façon nous emporter dans une narration tendue, en plongée dans la tête de ses personnages. L'enquête du trio chemine plaisamment, de découvertes de plus de mensonges que de vérités.
Rosa Montero a l'art des "arrêts sur images", des réflexions qui émaillent le récit, permettant de connaître ses personnages et de laisser le lecteur s'interroger sur ses propres réactions. Des moments magiques où on sent son coeur s'élargir, ses pensées s'élever, le bonheur et l'apaisement pénétrer sont particulièrement présents lors des magnifiques derniers chapitres, avec une Lucia heureuse et apaisée, ayant passé sa "deuxième puberté autour de la quarantaine", reconnu que ses parents sont des personnes indépendantes, réconciliée "avec la vie, et même l'obscurité de la vie."
Les avis de Solenn,
Challenge de Kathel (et de deux!)
Rosa Montero
Métailié, 2006
Début de la quatrième de couverture:
"Si votre mari va aux toilettes dans un aéroport et disparaît, si ensuite vous recevez une demande de rançon venant d'une organisation terroriste et que vous êtes l'auteur d'une série de livres pour enfants dont le héros est Belinda la cocotte, que faire? Pleurer d'abord puis décider de comprendre ce qui vous arrive. Et si la chance veut que vous rencontriez vos voisins de palier dont l"un se révèle être un vieil anarchiste octogénaire, ancien torero, compagnon de Durruti, dont les récits de la guerre d'Espagne vont fournir la toile de fond de vos soirées, et l'autre un garçon de 20 ans naïf et terriblement attirant, vous découvrez comme Lucia que vous ne tenez finalement pas tant que ça à ce mari disparu et qu'il est temps de donner un sens à votre vie."
Lucia, la quarantaine, sans enfants, Félix dont la vie bien remplie a forgé une philosophie de l'existence, et Adrian qui rêve de devinettes, voilà le trio à la recherche de Ramon, le mari enlevé. La rançon remise après des péripéties tragi-comiques, Ramon n'est toujours pas libéré, et leur enquête les mènera à rencontrer des personnages parfois inquiétants. Jusqu'à la fin, où chacun trouvera une place, et Lucia aura mûri et aura réglé des comptes avec elle-même.
Après l'éblouissant Instructions pour sauver le monde, lire un autre roman de Rosa Montero paraissait une évidence. Ne connaissant pas vraiment les événements historiques auxquels Félix se réfère, j'ai apprécié qu'ils n'interviennent finalement pas trop fréquemment, même si l'auteur sait de toute façon nous emporter dans une narration tendue, en plongée dans la tête de ses personnages. L'enquête du trio chemine plaisamment, de découvertes de plus de mensonges que de vérités.
Rosa Montero a l'art des "arrêts sur images", des réflexions qui émaillent le récit, permettant de connaître ses personnages et de laisser le lecteur s'interroger sur ses propres réactions. Des moments magiques où on sent son coeur s'élargir, ses pensées s'élever, le bonheur et l'apaisement pénétrer sont particulièrement présents lors des magnifiques derniers chapitres, avec une Lucia heureuse et apaisée, ayant passé sa "deuxième puberté autour de la quarantaine", reconnu que ses parents sont des personnes indépendantes, réconciliée "avec la vie, et même l'obscurité de la vie."
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Ys
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keisha
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keisha
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unepauselivre
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keisha
Il y a 11 mois
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