Nécropolis 1209
Santiago Gamboa
Métailié, rentrée littéraire 2010
" A cause de ce qui arrive et dont on doit se souvenir, pour tout ce qui est éminent ou simplement humain que nous devons conserver et protéger, nous avons décidé d'organiser ce congrès, dont l'objet ultime est d'honorer la mémoire à travers des vies remarquables(...) nous avons décidé de nous réunir tandis que dehors le monde s'écroule en un tas de décombres, de cendres et de fumées, nous nous sommes réunis parce que nous croyons à la parole et au témoignage de la vie"
Dans un hôtel luxueux d'une Jérusalem assiégée, en guerre, sous les bombes, s'ouvre un congrès auquel est convié l'écrivain-narrateur. Prennent la parole Edgar Miret Supervielle, bibliophile et amateur d'échecs (il y a du Zweig dans son récit...), Moisés Kaplan (avec une fascinante version colombienne du Comte de Monte-Cristo), Sabina Vedovelli, star du porno mais pas que cela, et surtout José Maturana, "ex-pasteur évangélique, ex-détenu, ex-drogué" qui raconte sa vie dans un style puissant et flamboyant.
José Maturana est retrouvé mort dans sa chambre d'hôtel: assassinat? Suicide? L'écrivain narrateur se lance dans l'enquête, retrouve des femmes qui l'ont connu et portent un regard différent sur lui. Petit à petit il est convaincu de devoir écrire un livre sur José Maturena car comme le dit un éditeur au congrès " Je crois que, bien écrite, l'histoire de Maturena ferait un très bon livre". Celui que le lecteur tient entre les mains? Pourquoi pas? Puis dans cette Nécropolis qu'est Jérusalem, les événements s'accélèrent, jusqu'à la fin surprenante.
Une première rencontre avec Gamboa, mais sûrement pas la dernière! Une construction efficace, des histoires fascinantes que l'on ne lâche pas, un style impeccable (mention spéciale aux parties réservées à Maturena), de l'imagination, il laisse l'impression dans ce roman de ne pas avoir tout révélé, des questions demeurent. Et puis il s'amuse visiblement à parsemer ses récits d'éléments récurrents, sandwich au poulet, Coca, et prénom Ebenezer... Sans oublier Uriah Heep, personnage fort secondaire au nom dickensien...
Les avis de Ys, moisson noire, tournez les pages,
Un grand merci aux éditions Métailié qui confirment leurs excellents choix et à Valérie Guiter.
Santiago Gamboa
Métailié, rentrée littéraire 2010
" A cause de ce qui arrive et dont on doit se souvenir, pour tout ce qui est éminent ou simplement humain que nous devons conserver et protéger, nous avons décidé d'organiser ce congrès, dont l'objet ultime est d'honorer la mémoire à travers des vies remarquables(...) nous avons décidé de nous réunir tandis que dehors le monde s'écroule en un tas de décombres, de cendres et de fumées, nous nous sommes réunis parce que nous croyons à la parole et au témoignage de la vie"
Dans un hôtel luxueux d'une Jérusalem assiégée, en guerre, sous les bombes, s'ouvre un congrès auquel est convié l'écrivain-narrateur. Prennent la parole Edgar Miret Supervielle, bibliophile et amateur d'échecs (il y a du Zweig dans son récit...), Moisés Kaplan (avec une fascinante version colombienne du Comte de Monte-Cristo), Sabina Vedovelli, star du porno mais pas que cela, et surtout José Maturana, "ex-pasteur évangélique, ex-détenu, ex-drogué" qui raconte sa vie dans un style puissant et flamboyant.
José Maturana est retrouvé mort dans sa chambre d'hôtel: assassinat? Suicide? L'écrivain narrateur se lance dans l'enquête, retrouve des femmes qui l'ont connu et portent un regard différent sur lui. Petit à petit il est convaincu de devoir écrire un livre sur José Maturena car comme le dit un éditeur au congrès " Je crois que, bien écrite, l'histoire de Maturena ferait un très bon livre". Celui que le lecteur tient entre les mains? Pourquoi pas? Puis dans cette Nécropolis qu'est Jérusalem, les événements s'accélèrent, jusqu'à la fin surprenante.
Une première rencontre avec Gamboa, mais sûrement pas la dernière! Une construction efficace, des histoires fascinantes que l'on ne lâche pas, un style impeccable (mention spéciale aux parties réservées à Maturena), de l'imagination, il laisse l'impression dans ce roman de ne pas avoir tout révélé, des questions demeurent. Et puis il s'amuse visiblement à parsemer ses récits d'éléments récurrents, sandwich au poulet, Coca, et prénom Ebenezer... Sans oublier Uriah Heep, personnage fort secondaire au nom dickensien...
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CecileSBlog
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Aifelle
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Yv
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A_girl_from_earth
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keisha
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