De nombreuses chroniques sur les blogs, fort positives et tentatrices, pour Là-haut, tout est calme, de Gerbrand Bakker
(folio 2011), que In Cold Blog a gentiment mis à ma
disposition.
Lecture aisée, mais déconcertante. Comme ça m'embêtait, j'ai tanné ICB qui a tout aussi gentiment et en détail répondu à mes questions de façon en gros satisfaisante (cet homme est une crème)(ça se dit, au fait?)(en tout cas il est patient).
Je ne dévoilerai pas le contenu de nos échanges qui portaient sur les personnages du roman, ce serait trop déflorer l'intrigue. [Présenter un livre sur un blog est parfois frustrant si on s'interdit de trop en dire (règle auto édictée d'ailleurs) et il manque parfois les discussions qui auraient leur place en lecture commune sur un forum, par exemple.]
Intrigue bien connue dans ses grands lignes : Helmer a dû abandonner ses études et reprendre la ferme familiale où travaillaient ses parents, à la suite du décès accidentel de Henk, son frère jumeau. Le "second choix", quoi.
Trente ans après, enfin, ça bouge! Sans qu'on sache trop pourquoi. Il installe son père à l'étage pour attendre la mort, change la déco, les meubles et la literie. Riet, l'ancienne fiancée de son frère, refait surface et désire lui poser une question. Ses pensées se tournent plus fréquemment vers le Danemark et l'ancien valet de la ferme.
Cet Helmer taiseux, terré dans sa coquille, semble avoir toute sa vie obéi aux autres, refusé le bonheur et évité, par peur(?) de se découvrir. Ni heureux ni malheureux, il est là, dans sa ferme avec moutons et vaches. Gestes quotidiens. "Des jours exactement semblables". "Rien n'est aussi rassurant, rien n'est aussi protecteur qu'une étable remplie de vaches respirant paisiblement, par un soir d'hiver. Jour après jour, été, automne, hiver, printemps."
J'hésitais à parler de ce roman qui n'a de toute façon guère besoin de publicité et me laisse l'impression agaçante d'être un peu passée à côté. Du malaise à certains passages, des coïncidences. Mais l'histoire me trotte dans la tête, ce qui est positif, non?
Je choisirai donc un bel exemple tout simple où Helmer, enfin, prend les choses en main.
" Le soleil me rappelle la mer qui, à vol d'oiseau, doit être à quelque trente-cinq kilomètres à l'ouest. (...) Je n'ai encore jamais vu le soleil s'enfoncer dans la mer alors que j'aurais pu le voir de près."
Dernière page :
" Cela va plus vite que je ne le pensais. C'est moins le soleil sombrant derrière l'horizon que l'eau de la mer engloutissant la boule orange."
En lecture commune avec Lystig
Challenge Voisins voisines
Lecture aisée, mais déconcertante. Comme ça m'embêtait, j'ai tanné ICB qui a tout aussi gentiment et en détail répondu à mes questions de façon en gros satisfaisante (cet homme est une crème)(ça se dit, au fait?)(en tout cas il est patient).
Je ne dévoilerai pas le contenu de nos échanges qui portaient sur les personnages du roman, ce serait trop déflorer l'intrigue. [Présenter un livre sur un blog est parfois frustrant si on s'interdit de trop en dire (règle auto édictée d'ailleurs) et il manque parfois les discussions qui auraient leur place en lecture commune sur un forum, par exemple.]
Intrigue bien connue dans ses grands lignes : Helmer a dû abandonner ses études et reprendre la ferme familiale où travaillaient ses parents, à la suite du décès accidentel de Henk, son frère jumeau. Le "second choix", quoi.
Trente ans après, enfin, ça bouge! Sans qu'on sache trop pourquoi. Il installe son père à l'étage pour attendre la mort, change la déco, les meubles et la literie. Riet, l'ancienne fiancée de son frère, refait surface et désire lui poser une question. Ses pensées se tournent plus fréquemment vers le Danemark et l'ancien valet de la ferme.
Cet Helmer taiseux, terré dans sa coquille, semble avoir toute sa vie obéi aux autres, refusé le bonheur et évité, par peur(?) de se découvrir. Ni heureux ni malheureux, il est là, dans sa ferme avec moutons et vaches. Gestes quotidiens. "Des jours exactement semblables". "Rien n'est aussi rassurant, rien n'est aussi protecteur qu'une étable remplie de vaches respirant paisiblement, par un soir d'hiver. Jour après jour, été, automne, hiver, printemps."
J'hésitais à parler de ce roman qui n'a de toute façon guère besoin de publicité et me laisse l'impression agaçante d'être un peu passée à côté. Du malaise à certains passages, des coïncidences. Mais l'histoire me trotte dans la tête, ce qui est positif, non?
Je choisirai donc un bel exemple tout simple où Helmer, enfin, prend les choses en main.
" Le soleil me rappelle la mer qui, à vol d'oiseau, doit être à quelque trente-cinq kilomètres à l'ouest. (...) Je n'ai encore jamais vu le soleil s'enfoncer dans la mer alors que j'aurais pu le voir de près."
Dernière page :
" Cela va plus vite que je ne le pensais. C'est moins le soleil sombrant derrière l'horizon que l'eau de la mer engloutissant la boule orange."
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keisha
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L'Ogresse
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keisha
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