Comment rêvent
les morts
Lydia Millet
le cherche midi, lot49, rentrée 2011
Un enfant fasciné par les billets de banque américains et montant d'habiles combines pour les acquérir, puis un étudiant toujours en retrait, voilà T., personnage plutôt antipathique auquel Lydia Millet réussit cependant à nous intéresser dès le début.(Mais quand même, on s'interroge, où va-t'on?)
T. devient un agent immobilier financièrement aisé, mais quelques grains de sable vont empêcher la froide mécanique bien huilée de tourner ainsi. Il heurte un coyote sur la route, son père change carrément de vie. "Pendant toutes ces années, je ne me suis jamais réveillé une seule fois. Rien n'était réel pour moi. Tu sais qui tu voyais pendant toute ton enfance et ton adolescence? Un fantôme. Je n'étais pas vraiment là. Je ne sais pas comment te dire... c'est comme si j'était entré par erreur dans la vie d'une autre type."
Puis il rencontre Beth, ensuite Casey. Deux jeunes femmes qui joueront un rôle aussi dans l'évolution de T. "C'était une erreur de penser que parce qu'une personne était déchue blessée, malade ou imparfaitement complète, vous lui donniez davantage par votre présence qu'elle ne pouvait elle-même vous offrir."
Il se passionne pour les animaux en voie de disparition, visite des réserves, des lieux d'élevage en captivité, où il dort clandestinement avec les animaux. "Cette disparition de masse se faisait sans bruit, cette inversion de l'Arche passait inaperçue."C'est pour des phrases de ce genre que j'adore Lydia Millet...
Sa prise de conscience va de pair avec son dégoût de la société égoïste de profit, même s'il reste agent immobilier.
"Gagner, gagner; oh, ne pas avoir à tourner le volant. Ne jamais avoir à tourner de volant : toujours rester dans la même position. Pavez ce sol, faites-en une surface lisse et contiue, plate et grise sur le monde - vitesse et facilité."
Jusqu'à la fin, déconcertante et magnifique... Logique, finalement.
Bon, j'ai vraiment aimé ce roman ,je ne l'ai pas lâché, j'étais fascinée. Rien ne se déroulait comme c'était prévisible, il me fallait faire confiance à Lydia Millet qui elle, savait parfaitement où elle allait mener son héros. C'est doux, parfois terrible, souvent amusant, et bien étrange.
Merci à l'éditeur et Solène P, encore une fois!
Les avis de clara ,
Lydia Millet
le cherche midi, lot49, rentrée 2011
Un enfant fasciné par les billets de banque américains et montant d'habiles combines pour les acquérir, puis un étudiant toujours en retrait, voilà T., personnage plutôt antipathique auquel Lydia Millet réussit cependant à nous intéresser dès le début.(Mais quand même, on s'interroge, où va-t'on?)
T. devient un agent immobilier financièrement aisé, mais quelques grains de sable vont empêcher la froide mécanique bien huilée de tourner ainsi. Il heurte un coyote sur la route, son père change carrément de vie. "Pendant toutes ces années, je ne me suis jamais réveillé une seule fois. Rien n'était réel pour moi. Tu sais qui tu voyais pendant toute ton enfance et ton adolescence? Un fantôme. Je n'étais pas vraiment là. Je ne sais pas comment te dire... c'est comme si j'était entré par erreur dans la vie d'une autre type."
Puis il rencontre Beth, ensuite Casey. Deux jeunes femmes qui joueront un rôle aussi dans l'évolution de T. "C'était une erreur de penser que parce qu'une personne était déchue blessée, malade ou imparfaitement complète, vous lui donniez davantage par votre présence qu'elle ne pouvait elle-même vous offrir."
Il se passionne pour les animaux en voie de disparition, visite des réserves, des lieux d'élevage en captivité, où il dort clandestinement avec les animaux. "Cette disparition de masse se faisait sans bruit, cette inversion de l'Arche passait inaperçue."C'est pour des phrases de ce genre que j'adore Lydia Millet...
Sa prise de conscience va de pair avec son dégoût de la société égoïste de profit, même s'il reste agent immobilier.
"Gagner, gagner; oh, ne pas avoir à tourner le volant. Ne jamais avoir à tourner de volant : toujours rester dans la même position. Pavez ce sol, faites-en une surface lisse et contiue, plate et grise sur le monde - vitesse et facilité."
Jusqu'à la fin, déconcertante et magnifique... Logique, finalement.
Bon, j'ai vraiment aimé ce roman ,je ne l'ai pas lâché, j'étais fascinée. Rien ne se déroulait comme c'était prévisible, il me fallait faire confiance à Lydia Millet qui elle, savait parfaitement où elle allait mener son héros. C'est doux, parfois terrible, souvent amusant, et bien étrange.
Merci à l'éditeur et Solène P, encore une fois!
Les avis de clara ,
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Lystig
Il y a 1 an
Aifelle
Il y a 1 an
Aifelle
Il y a 1 an
clara
Il y a 1 an
Alex-Mot-à-Mots
Il y a 1 an
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Il y a 1 an
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zarline
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A_girl_from_earth
Il y a 1 an
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Il y a 1 an
Choco
Il y a 1 an
Choco
Il y a 1 an
Géraldine
Il y a 1 an
ficelle
Il y a 1 an
Géraldine
Il y a 1 an
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