Rites d'automne
Dan O'Brien
folio, 2011
Avertissement : ce récit contient des traces de chasse, des prédateurs, un zeste d'humour, beaucoup d'enthousiasme. Au cours de sa lecture aucun animal n'a été maltraité. Comme souvent, ce billet manque d'objectivité.
Dan O'Brien, propriétaire d'un ranch en Dakota du Sud qui ne lui rapporte guère, gagne sa vie à divers boulots, dont la réintroduction du faucon pèlerin dans son milieu naturel, d'où il a failli disparaître avant l'interdiction du DDT. Comme je l'ai appris avec En vol de Alan Tennant (lecture hautement recommandable), le faucon pèlerin sert d'indicateur, et ce qui est mauvais pour lui risque de l'être bientôt pour l'homme. En quelques années les USA ont connu une évolution, et cette activité de réintroduction, ainsi que la chasse au faucon pèlerin, n'est plus interdite.
Dan O'Brien va tenter d'apprendre à chasser toute seule à Dolly, jeune femelle de 800 grammes née en captivité et seule survivante d'une précédente tentative de réintroduction plus classique dans les Rocheuses, afin de la relâcher complètement sur les bords du golfe du Mexique. Le voilà parti pour des milliers de kilomètres, accompagné de Jack, son retriever, et Spud, jeune chien d'arrêt encore en plein apprentissage. Le trio, parfois aidé d'amis et de leurs chiens, guidera Dolly vers des gibiers de plus en plus retors, comme dans la vraie vie.
Car si le faucon pèlerin a des prédateurs, l'aigle, le grand duc et l'homme, ses proies gardent quand même quelques chances, grâce à des ruses apprises au fil du temps. Quoique, avec une vitesse pouvant atteindre 300 km/k et un oeil de faucon, justement, le faucon pèlerin est bien armé.
Dan O'Brien raconte cette histoire avec simplicité sans envolées lyriques, mais on sent son amour de la nature. Au passage, il évoque quelques pages plus ou moins glorieuses de l'histoire américaine, en particulier avec les indiens, et le désir de certains de vivre dans la belle nature, mais avec tout le confort moderne, détruisant ainsi les habitats naturels des animaux ... et ce qui faisait le charme de l'endroit choisi pour y habiter.
Je vous laisse admirer l'oiseau:
bbc nature wildlife
et découvrir quelques videos fascinantes
Video prise sur ce site de la BBC
Les avis de Pascale,
Challenge nature writing
Si vous êtes encore là, je vous parle maintenant de Maquis, de Philippe Garnier, paru chez Payot en 1993, bouquin absolument passionnant, d'une écriture impeccable, où l'auteur raconte ses rencontres avec des auteurs américains ayant en commun d'avoir exercé d'autres professions que l'écriture. Pas non plus des universitaires bien propres sur eux.
Je ne connaissais absolument pas Moritz Thomsen, JPS Brown et Larry Brown (mais j'avais tort!) , en revanche je me suis aussi régalée avec Rick Bass (qui d'après Garnier est meilleur en nouvelles et fictions)(je rapelle que Bass avait réussi à écrire un essai sur sa vallée qui m'avait profondément déçue, c'est sûr qu'il aurait intérêt à ne pas trop délayer) et surtout avec Dan O'Brien (j'y arrive, j'y arrive!) qui a l'air aussi sympa dans la vraie vie que dans ses livres. On y retrouve avec plaisir Dan O'Brien quelques années après Rites d'automne, ses chiens, ses potes. Du bonheur, quoi!
Dan O'Brien
folio, 2011
Avertissement : ce récit contient des traces de chasse, des prédateurs, un zeste d'humour, beaucoup d'enthousiasme. Au cours de sa lecture aucun animal n'a été maltraité. Comme souvent, ce billet manque d'objectivité.
Dan O'Brien, propriétaire d'un ranch en Dakota du Sud qui ne lui rapporte guère, gagne sa vie à divers boulots, dont la réintroduction du faucon pèlerin dans son milieu naturel, d'où il a failli disparaître avant l'interdiction du DDT. Comme je l'ai appris avec En vol de Alan Tennant (lecture hautement recommandable), le faucon pèlerin sert d'indicateur, et ce qui est mauvais pour lui risque de l'être bientôt pour l'homme. En quelques années les USA ont connu une évolution, et cette activité de réintroduction, ainsi que la chasse au faucon pèlerin, n'est plus interdite.
Dan O'Brien va tenter d'apprendre à chasser toute seule à Dolly, jeune femelle de 800 grammes née en captivité et seule survivante d'une précédente tentative de réintroduction plus classique dans les Rocheuses, afin de la relâcher complètement sur les bords du golfe du Mexique. Le voilà parti pour des milliers de kilomètres, accompagné de Jack, son retriever, et Spud, jeune chien d'arrêt encore en plein apprentissage. Le trio, parfois aidé d'amis et de leurs chiens, guidera Dolly vers des gibiers de plus en plus retors, comme dans la vraie vie.
Car si le faucon pèlerin a des prédateurs, l'aigle, le grand duc et l'homme, ses proies gardent quand même quelques chances, grâce à des ruses apprises au fil du temps. Quoique, avec une vitesse pouvant atteindre 300 km/k et un oeil de faucon, justement, le faucon pèlerin est bien armé.
Dan O'Brien raconte cette histoire avec simplicité sans envolées lyriques, mais on sent son amour de la nature. Au passage, il évoque quelques pages plus ou moins glorieuses de l'histoire américaine, en particulier avec les indiens, et le désir de certains de vivre dans la belle nature, mais avec tout le confort moderne, détruisant ainsi les habitats naturels des animaux ... et ce qui faisait le charme de l'endroit choisi pour y habiter.
Je vous laisse admirer l'oiseau:
bbc nature wildlife
et découvrir quelques videos fascinantes
Video prise sur ce site de la BBC
Les avis de Pascale,
Challenge nature writing
Si vous êtes encore là, je vous parle maintenant de Maquis, de Philippe Garnier, paru chez Payot en 1993, bouquin absolument passionnant, d'une écriture impeccable, où l'auteur raconte ses rencontres avec des auteurs américains ayant en commun d'avoir exercé d'autres professions que l'écriture. Pas non plus des universitaires bien propres sur eux.
Je ne connaissais absolument pas Moritz Thomsen, JPS Brown et Larry Brown (mais j'avais tort!) , en revanche je me suis aussi régalée avec Rick Bass (qui d'après Garnier est meilleur en nouvelles et fictions)(je rapelle que Bass avait réussi à écrire un essai sur sa vallée qui m'avait profondément déçue, c'est sûr qu'il aurait intérêt à ne pas trop délayer) et surtout avec Dan O'Brien (j'y arrive, j'y arrive!) qui a l'air aussi sympa dans la vraie vie que dans ses livres. On y retrouve avec plaisir Dan O'Brien quelques années après Rites d'automne, ses chiens, ses potes. Du bonheur, quoi!
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Choco
Il y a 1 an
keisha
Il y a 1 an
Folfaerie
Il y a 1 an
keisha
Il y a 1 an
Eeguab
Il y a 1 an
keisha
Il y a 1 an
Aifelle
Il y a 1 an
keisha
Il y a 1 an
Manu
Il y a 1 an
keisha
Il y a 1 an
A_girl_from_earth
Il y a 1 an
keisha
Il y a 1 an
Océane
Il y a 1 an
keisha
Il y a 1 an
Hélène
Il y a 1 an
keisha
Il y a 1 an
Hélène
Il y a 1 an
keisha
Il y a 1 an
Asphodèle
Il y a 1 an
keisha
Il y a 1 an
Dominique
Il y a 1 an
keisha
Il y a 1 an
Margotte
Il y a 1 an
keisha
Il y a 1 an
nathalia
Il y a 1 an
keisha
Il y a 1 an
claudialucia ma librairie
Il y a 1 an
keisha
Il y a 1 an
Loo
Il y a 1 an
keisha
Il y a 1 an
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