Un si joli visage
Lori Lansens
l'Archipel, 2011
Depuis toute gamine, ayant mal compris le mot du médecin, Mary se sait habitée par " l'obête". Après une période de minceur, elle reprend sept kilos pour un bébé, neuf pour un autre, sept pour le décès de son père, etc... Jusqu'à une obésité morbide qui la conduit à peser 135 kg (et demi) au début de cette histoire. Elle travaille dans un drugstore de Leaford, petite ville canadienne où vivaient les jumelles du roman Les filles, et sinon mène une vie plutôt inerte entre lit et réfrigérateur.
Elle ne s'intéresse pas à grand chose, refuse d'utiliser sa carte bancaire et le téléphone portable offert par son mari et de partir pour la croisière qu'il a gagnée à un concours, ne lit pas les journaux, côté vie conjugale "son désir avait été englouti par le sentiment qu'elle avait de ne pas être désirable."
Sauf qu'à la veille de leur vingt-cinquième anniversaire de mariage, Gooch, le mari, disparaît brusquement, lui laissant une somme confortable sur leur compte joint (tiens, elle a appris à utiliser la carte...). Et là, enfin, Mary bouge un peu et se lance à la recherche de Gooch jusqu'à Los Angeles. Où elle rencontrera des personnes qui l'aideront à sortir d'elle même, s'accepter et prendre sa vie en main sans compter sur quelqu'un d'autre ou s'y référer.
J'avais vraiment aimé Les filles où l'auteur avait abordé avec sensibilité et délicatesse un thème un peu casse-cou. Au tout début de "Un si joli visage" (le genre de phrase qui tue qui peuvent être dites...) l'autoapitoiement de Mary la rend un peu agaçante, mais Lori Lansens sait parfaitement nous intéresser à son personnage et surtout nous faire réaliser ce que c'est de peser un tel poids. Gestes impossibles, essoufflement, fatigue, ce n'est pas facile! Surtout que la faim est toujours là.
Les aventures de Mary (toujours aussi maladroite) à Los Angeles la rendent un peu plus sympathique.
C'est joliment écrit, souvent drôle finalement, le roman ne tourne pas forcément comme on l'aurait pensé, et malgré quelques bémols (le sort si soudain de Heather assez parachuté, la fin un peu brusque laissant pas mal de questions en suspens) ou invraisemblances (disparition de la faim?) ce roman se lit agréablement.
Les avis de Suzanne,
Merci à l'éditeur et Valérie de LP conseils.
Note : Les filles vient de sortir en poche
Lori Lansens
l'Archipel, 2011
Depuis toute gamine, ayant mal compris le mot du médecin, Mary se sait habitée par " l'obête". Après une période de minceur, elle reprend sept kilos pour un bébé, neuf pour un autre, sept pour le décès de son père, etc... Jusqu'à une obésité morbide qui la conduit à peser 135 kg (et demi) au début de cette histoire. Elle travaille dans un drugstore de Leaford, petite ville canadienne où vivaient les jumelles du roman Les filles, et sinon mène une vie plutôt inerte entre lit et réfrigérateur.
Elle ne s'intéresse pas à grand chose, refuse d'utiliser sa carte bancaire et le téléphone portable offert par son mari et de partir pour la croisière qu'il a gagnée à un concours, ne lit pas les journaux, côté vie conjugale "son désir avait été englouti par le sentiment qu'elle avait de ne pas être désirable."
Sauf qu'à la veille de leur vingt-cinquième anniversaire de mariage, Gooch, le mari, disparaît brusquement, lui laissant une somme confortable sur leur compte joint (tiens, elle a appris à utiliser la carte...). Et là, enfin, Mary bouge un peu et se lance à la recherche de Gooch jusqu'à Los Angeles. Où elle rencontrera des personnes qui l'aideront à sortir d'elle même, s'accepter et prendre sa vie en main sans compter sur quelqu'un d'autre ou s'y référer.
J'avais vraiment aimé Les filles où l'auteur avait abordé avec sensibilité et délicatesse un thème un peu casse-cou. Au tout début de "Un si joli visage" (le genre de phrase qui tue qui peuvent être dites...) l'autoapitoiement de Mary la rend un peu agaçante, mais Lori Lansens sait parfaitement nous intéresser à son personnage et surtout nous faire réaliser ce que c'est de peser un tel poids. Gestes impossibles, essoufflement, fatigue, ce n'est pas facile! Surtout que la faim est toujours là.
Les aventures de Mary (toujours aussi maladroite) à Los Angeles la rendent un peu plus sympathique.
C'est joliment écrit, souvent drôle finalement, le roman ne tourne pas forcément comme on l'aurait pensé, et malgré quelques bémols (le sort si soudain de Heather assez parachuté, la fin un peu brusque laissant pas mal de questions en suspens) ou invraisemblances (disparition de la faim?) ce roman se lit agréablement.
Les avis de Suzanne,
Merci à l'éditeur et Valérie de LP conseils.
Note : Les filles vient de sortir en poche
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Aifelle
Il y a 1 an
Dominique
Il y a 1 an
Alex-Mot-à-Mots
Il y a 1 an
Cynthia
Il y a 1 an
A_girl_from_earth
Il y a 1 an
claudialucia ma librairie
Il y a 1 an
Manu
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Malika
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Géraldine
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Jackie Brown
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keisha
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Jackie Brown
Il y a 1 an
keisha
Il y a 1 an
luocine
Il y a 1 an
keisha
Il y a 1 an
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