Genre littéraire ayant sa page wikipedia, la chick lit propose des romans écrits par des femmes pour des femmes.
Ayant lu des
Harlequin et Delly (sous ce pseudo se cachent un frère et une soeur,
d'ailleurs) dans ma jeunesse, bien avant l'invention du terme (Une
chose peut-elle exister sans être nommée? Réfléchissez, les
filles), il était fatal que je m'intéresse à ce pan de la
littérature. Bridget, L'accro du shopping et autres trentenaires plus ou
moins bien dans leur peau et leurs amours me sont tombées
dans les mains, pour finir par me tomber des mains.
Comment ai-je flanché à nouveau?
1 ) Deux romans d'Agnès Abécassis sont apparus sur mes étagères il y a pas mal de temps, l'un deux offert par une gentille blogueuse. Donc pas question de les jeter d'une main ferme!
2 ) Je sortais de la lecture d'un Lot49 bien pavé et bien génial. (Il y a sûrement du pléonasme, là...)
3 ) Je me lançais dans The waves de Virginia Woolf pour une lecture commune, voulant savourer ce roman exceptionnel. Autant lire en parallèle ce qui risquait d'offrir le contraste parfait.
Finalement, Agnès Abécassis se révéla efficace dans le rôle de pourvoyeuse de détente neuronale. Mithridatisation de la lectrice? Amélioration de l'auteur? Thème plus adéquat? Le second roman m'a paru meilleur...
Trentenaire un peu enrobée (on dit pulpeuse), Déborah vit avec Henri et deux filles d'un premier mariage.
Pas vraiment de suspense quant au mariage futur qui pourrait les attendre. D'ailleurs le roman parle surtout de Déborah et ses copines, Daphné jeune mariée enceinte et Roxane ex-mannequin supportant mal l'ennui d'une vie avec riche mari et bonnes pour s'occuper des gosses et du ménage. Ça jacasse pas mal, en règle générale autour des Hommes. Des passages marrants, la semaine de vacances en Bretagne, les courses en grands magasins, la même scène vue côté masculin-côté féminin. Alors oui ,je me suis bien amusée (les deux premières pages sont d'anthologie!) mais bon, pas du tout reconnue dans les "soucis" de ces filles parfois bien immatures. Les maris de ces jeunes dames paraissent parfaits, à supporter leurs états d'âmes...
Anouchka Davidson a 36 ans, est (re)mariée, mère de deux filles. La même base en gros que le roman précédent, quelque temps après. Sauf qu'elle est un écrivain connu, sa spécialité, l'épouvante...
Encore une fois le titre du roman ne concerne que peu de passages, le temps qui passe inexorablement, avec son lot de rides et cheveux blancs est évoqué (vous aviez des racines blanches à 36 ans, vous? Je m'interroge) et conclusion, autant accepter de vieillir, etc...
L'essentiel du roman tourne autour de la vie de romancière (avec des morceaux de roman dedans, on accroche bien) et le mariage d'une cousine où l'accompagne une copine (à marier) avec une aventure perdus dans les bois.
Agnès Abecassis doit parler en connaissance de cause des dessous de la vie de romancière et elle s'amuse visiblement beaucoup à adresser des clins d'oeil à sa lectrice.
Voilà donc un deuxième roman qui reprend les mêmes recettes, en gros, mais ce n'est pas mal écrit du tout, on s'amuse sans trop de surprises quand même, entraînées par le rythme sans faiblesse.
Si vous voulez tâter de la chick lit, voilà un bon choix.
Et ensuite?
Euh... Mariage à l'indienne est encore sur les étagères, une belle promesse d'histoire entre tradition et modernité...
Mais je maintiens le cap : perdue dans Les vagues, remontant le Missouri avec Lewis et Clark; tremblant de peur avec Baby Leg, voilà le menu...
Comment ai-je flanché à nouveau?
1 ) Deux romans d'Agnès Abécassis sont apparus sur mes étagères il y a pas mal de temps, l'un deux offert par une gentille blogueuse. Donc pas question de les jeter d'une main ferme!
2 ) Je sortais de la lecture d'un Lot49 bien pavé et bien génial. (Il y a sûrement du pléonasme, là...)
3 ) Je me lançais dans The waves de Virginia Woolf pour une lecture commune, voulant savourer ce roman exceptionnel. Autant lire en parallèle ce qui risquait d'offrir le contraste parfait.
Finalement, Agnès Abécassis se révéla efficace dans le rôle de pourvoyeuse de détente neuronale. Mithridatisation de la lectrice? Amélioration de l'auteur? Thème plus adéquat? Le second roman m'a paru meilleur...
Trentenaire un peu enrobée (on dit pulpeuse), Déborah vit avec Henri et deux filles d'un premier mariage.
Pas vraiment de suspense quant au mariage futur qui pourrait les attendre. D'ailleurs le roman parle surtout de Déborah et ses copines, Daphné jeune mariée enceinte et Roxane ex-mannequin supportant mal l'ennui d'une vie avec riche mari et bonnes pour s'occuper des gosses et du ménage. Ça jacasse pas mal, en règle générale autour des Hommes. Des passages marrants, la semaine de vacances en Bretagne, les courses en grands magasins, la même scène vue côté masculin-côté féminin. Alors oui ,je me suis bien amusée (les deux premières pages sont d'anthologie!) mais bon, pas du tout reconnue dans les "soucis" de ces filles parfois bien immatures. Les maris de ces jeunes dames paraissent parfaits, à supporter leurs états d'âmes...
Anouchka Davidson a 36 ans, est (re)mariée, mère de deux filles. La même base en gros que le roman précédent, quelque temps après. Sauf qu'elle est un écrivain connu, sa spécialité, l'épouvante...
Encore une fois le titre du roman ne concerne que peu de passages, le temps qui passe inexorablement, avec son lot de rides et cheveux blancs est évoqué (vous aviez des racines blanches à 36 ans, vous? Je m'interroge) et conclusion, autant accepter de vieillir, etc...
L'essentiel du roman tourne autour de la vie de romancière (avec des morceaux de roman dedans, on accroche bien) et le mariage d'une cousine où l'accompagne une copine (à marier) avec une aventure perdus dans les bois.
Agnès Abecassis doit parler en connaissance de cause des dessous de la vie de romancière et elle s'amuse visiblement beaucoup à adresser des clins d'oeil à sa lectrice.
Voilà donc un deuxième roman qui reprend les mêmes recettes, en gros, mais ce n'est pas mal écrit du tout, on s'amuse sans trop de surprises quand même, entraînées par le rythme sans faiblesse.
Si vous voulez tâter de la chick lit, voilà un bon choix.
Et ensuite?
Euh... Mariage à l'indienne est encore sur les étagères, une belle promesse d'histoire entre tradition et modernité...
Mais je maintiens le cap : perdue dans Les vagues, remontant le Missouri avec Lewis et Clark; tremblant de peur avec Baby Leg, voilà le menu...
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Anis
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keisha
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l'or des chambres
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Marie
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Marie
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L'irrégulière
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L'irrégulière
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