Le voyage de Thetys
De Marseille à Panama
Nathalie Chateau
Tamata éditions, collection voyage, 2011
Vous en rêvez (peut-être?), ils l'ont fait!
"Nous sommes seuls dans ces eaux si claires dont on voit le fond à dix mètres. C'est là [côte vénézuélienne] que nous avons rencontré Etienne et Manuela à bord de Zen il y a sept ans... Là que l'envie de revenir est née... Là que la vie de tourdemondiste nous a contaminés..."
Mars 2008 : Nathalie Chateau et Bruno Fabre partent pour un tour du monde à bord du catamaran Thetys. Direction : l'ouest. Mais attention, pas l'ouest de Terre-Neuve, celui des Caraïbes.
Ce livre superbe et soigné (et qui sent bon, je n'ai pas résisté à vérifier) est le récit de leur première année de navigation, se terminant à l'entrée du Pacifique. Très agréable à lire, sans termes abscons de navigation (lexique en fin de volume cependant), agrémenté de superbes photos et de quelques recettes de cuisine...
Pour s'en faire une idée, le mieux est de visiter leur site fort bien fait, afin de découvrir aussi la suite du périple.
Suis-je devenue verte (émeraude, comme la mer) de jalousie à la lecture de ce récit? Partir, partir, surtout vers des contrées plus chaudes, cela fait envie, n'est-ce pas? Sans horaires, sans (trop) de contraintes?
Voilà qui fait réfléchir même inconsciemment. Cependant ayant déjà atteint le stade ultime de la coolitude je n'ai pas tellement ressenti de désir de tour du monde en mer. J'ai vécu déjà quelques jours en mer sur un petit bateau (12 personnes) d'île grecque en île grecque, avec vie de pacha à bord, mouillages dans des criques isolées et baignade dans des eaux bien chaudes. Parfait, mais pas des mois! Quant à la Polynésie (le tome 2) j'ai eu la chance de m'y rendre et je garantis que le cocotier est fort photogénique et le requin présent dans le lagon...
"Flotter au milieu de nulle part sans vraiment la notion du temps autre que jour/nuit est particulièrement agréable. Pas d'urgence, pas de stress, juste les heures qui passent..." Cette impression là, je l'ai aussi vécue lors d'un voyage dans le Transsibérien. Sans paysage marin, mais succession d'isbas et bouleaux...
Finalement, si je partais ainsi, ce serait en restant à terre. En marchant, je ne sais. Avec une totale coupure, des rencontres... Rêvons!
L'avis de àproposdelivres,
Merci à l'auteur et l'éditeur pour cet envoi.
De Marseille à Panama
Nathalie Chateau
Tamata éditions, collection voyage, 2011
Vous en rêvez (peut-être?), ils l'ont fait!
"Nous sommes seuls dans ces eaux si claires dont on voit le fond à dix mètres. C'est là [côte vénézuélienne] que nous avons rencontré Etienne et Manuela à bord de Zen il y a sept ans... Là que l'envie de revenir est née... Là que la vie de tourdemondiste nous a contaminés..."
Mars 2008 : Nathalie Chateau et Bruno Fabre partent pour un tour du monde à bord du catamaran Thetys. Direction : l'ouest. Mais attention, pas l'ouest de Terre-Neuve, celui des Caraïbes.
Ce livre superbe et soigné (et qui sent bon, je n'ai pas résisté à vérifier) est le récit de leur première année de navigation, se terminant à l'entrée du Pacifique. Très agréable à lire, sans termes abscons de navigation (lexique en fin de volume cependant), agrémenté de superbes photos et de quelques recettes de cuisine...
Pour s'en faire une idée, le mieux est de visiter leur site fort bien fait, afin de découvrir aussi la suite du périple.
Suis-je devenue verte (émeraude, comme la mer) de jalousie à la lecture de ce récit? Partir, partir, surtout vers des contrées plus chaudes, cela fait envie, n'est-ce pas? Sans horaires, sans (trop) de contraintes?
Voilà qui fait réfléchir même inconsciemment. Cependant ayant déjà atteint le stade ultime de la coolitude je n'ai pas tellement ressenti de désir de tour du monde en mer. J'ai vécu déjà quelques jours en mer sur un petit bateau (12 personnes) d'île grecque en île grecque, avec vie de pacha à bord, mouillages dans des criques isolées et baignade dans des eaux bien chaudes. Parfait, mais pas des mois! Quant à la Polynésie (le tome 2) j'ai eu la chance de m'y rendre et je garantis que le cocotier est fort photogénique et le requin présent dans le lagon...
"Flotter au milieu de nulle part sans vraiment la notion du temps autre que jour/nuit est particulièrement agréable. Pas d'urgence, pas de stress, juste les heures qui passent..." Cette impression là, je l'ai aussi vécue lors d'un voyage dans le Transsibérien. Sans paysage marin, mais succession d'isbas et bouleaux...
Finalement, si je partais ainsi, ce serait en restant à terre. En marchant, je ne sais. Avec une totale coupure, des rencontres... Rêvons!
L'avis de àproposdelivres,
Merci à l'auteur et l'éditeur pour cet envoi.
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Catherine
Il y a 1 an
Nadine N.
Il y a 1 an
Aifelle
Il y a 1 an
Dominique
Il y a 1 an
l'or des chambres
Il y a 1 an
clara
Il y a 1 an
**Fleur**
Il y a 1 an
Manu
Il y a 1 an
A_girl_from_earth
Il y a 1 an
Géraldine
Il y a 1 an
keisha
Il y a 1 an
Florinette
Il y a 1 an
keisha
Il y a 1 an
Géraldine
Il y a 1 an
keisha
Il y a 1 an
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