221b Baker Street
Graham Moore
le cherche midi, 2012
D'un côté Arthur Conan Doyle, peu à peu "mangé" par la renommée de Sherlock Holmes, se décide à le tuer, au grand dam de ses lecteurs, qui réclament à cor et à cri d'autres aventures du détective, et préfère se lancer dans des écrits plus "sérieux" tout en menant une enquête dans le Londres de 1900, avec l'aide de Bram Stocker, auteur de Dracula. Meurtres de jeunes filles, serait-ce un serial killer?
De l'autre côté, de nos jours, les fans de Doyle, réunis en congrès, attendent Alex Cale, qui vient de mettre la main sur le "Graal" des holmésiens, à savoir le journal disparu de Arthur Conan Doyle, dans le dernier trimestre 1900. Las, dès le début du roman de Moore, Cale est assassiné, et pas de journal... Harold White, assisté de Susan, se lance sur la piste de l'assassin, et du journal.
Les deux histoires se déroulant alternativement, le lecteur ne peut que tourner les pages, allant d'un suspense à l'autre...
Tout à fait le genre de divertissement intelligent que j'aime! Quel plaisir de retrouver l'ambiance du Londres de 1900, des enquêtes à rebondissements qui s'inspirent volontairement de celles de Sherlock Holmes. Harold décide dès le début de rechercher l'assassin comme l'aurait fait le grand détective, en dépit des quolibets d'un ami, et ça marche! Avec évidemment l'aide des petites cellules grises (euh, là je me trompe de détective). Arthur Conan Doyle lui-même est amené à penser comme Sherlock au cours de son enquête, et à comprendre le ressenti de ses lecteurs, qui, eux, ignorent ce que Doyle leur a concocté comme mystère...
Ce sont toutes ces réflexions qui font le sel du roman.
"J'aime l'idée que tout problème a une solution, je crois. C'est ça qui fait l'attrait des histoires policières selon moi, qu'elles mettent en scène Holmes ou un autre détective. ces histoires nous permettent de vivre dans un monde compréhensible. De vivre dans un endroit où chaque problème a une solution que nous pourrions découvrir si seulement nous étions suffisamment intelligents.
-Dans le monde où nous vivons vraiment, par contre...
-Tout est aléatoire. la violence et la mort sont le fruit du hasard, on ne peut ni les empêcher ni les arrêter. De toutes les conventions du roman policier, la seule à laquelle il soit impossible de déroger c'est la découverte de la solution dans les dernières pages.(...) Peut-on écrire une histoire policière qui s'achève dans l'incertitude? Où l'on ne sait jamais vraiment qui a commis le crime? C'est possible mais ce n'est pas satisfaisant. C'est déplaisant pour le lecteur. Il faut qu'il y ait quelque chose à la fin, une espèce de résolution. Pas forcément que le criminel soit arrêté ou emprisonné. Mais le lecteur doit absolument savoir. Ne pas savoir est le pire qui puisse arriver aux lecteurs à la fin d'une histoire policière parce que nous avons besoin d'être certains que dans ce monde fictif, tout peut être connu. La justice est facultative mais il est obligatoire d'obtenir des réponses."
Chez Marie, une visite au 221 b baker Street
Les avis de clara,en totale synchronisation, cuné,
Graham Moore
le cherche midi, 2012
D'un côté Arthur Conan Doyle, peu à peu "mangé" par la renommée de Sherlock Holmes, se décide à le tuer, au grand dam de ses lecteurs, qui réclament à cor et à cri d'autres aventures du détective, et préfère se lancer dans des écrits plus "sérieux" tout en menant une enquête dans le Londres de 1900, avec l'aide de Bram Stocker, auteur de Dracula. Meurtres de jeunes filles, serait-ce un serial killer?
De l'autre côté, de nos jours, les fans de Doyle, réunis en congrès, attendent Alex Cale, qui vient de mettre la main sur le "Graal" des holmésiens, à savoir le journal disparu de Arthur Conan Doyle, dans le dernier trimestre 1900. Las, dès le début du roman de Moore, Cale est assassiné, et pas de journal... Harold White, assisté de Susan, se lance sur la piste de l'assassin, et du journal.
Les deux histoires se déroulant alternativement, le lecteur ne peut que tourner les pages, allant d'un suspense à l'autre...
Tout à fait le genre de divertissement intelligent que j'aime! Quel plaisir de retrouver l'ambiance du Londres de 1900, des enquêtes à rebondissements qui s'inspirent volontairement de celles de Sherlock Holmes. Harold décide dès le début de rechercher l'assassin comme l'aurait fait le grand détective, en dépit des quolibets d'un ami, et ça marche! Avec évidemment l'aide des petites cellules grises (euh, là je me trompe de détective). Arthur Conan Doyle lui-même est amené à penser comme Sherlock au cours de son enquête, et à comprendre le ressenti de ses lecteurs, qui, eux, ignorent ce que Doyle leur a concocté comme mystère...
Ce sont toutes ces réflexions qui font le sel du roman.
"J'aime l'idée que tout problème a une solution, je crois. C'est ça qui fait l'attrait des histoires policières selon moi, qu'elles mettent en scène Holmes ou un autre détective. ces histoires nous permettent de vivre dans un monde compréhensible. De vivre dans un endroit où chaque problème a une solution que nous pourrions découvrir si seulement nous étions suffisamment intelligents.
-Dans le monde où nous vivons vraiment, par contre...
-Tout est aléatoire. la violence et la mort sont le fruit du hasard, on ne peut ni les empêcher ni les arrêter. De toutes les conventions du roman policier, la seule à laquelle il soit impossible de déroger c'est la découverte de la solution dans les dernières pages.(...) Peut-on écrire une histoire policière qui s'achève dans l'incertitude? Où l'on ne sait jamais vraiment qui a commis le crime? C'est possible mais ce n'est pas satisfaisant. C'est déplaisant pour le lecteur. Il faut qu'il y ait quelque chose à la fin, une espèce de résolution. Pas forcément que le criminel soit arrêté ou emprisonné. Mais le lecteur doit absolument savoir. Ne pas savoir est le pire qui puisse arriver aux lecteurs à la fin d'une histoire policière parce que nous avons besoin d'être certains que dans ce monde fictif, tout peut être connu. La justice est facultative mais il est obligatoire d'obtenir des réponses."
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Richard
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Lystig
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