Le grand retour
Journal de la première traversée du continent nord-américain, II
1804-1806
M. Lewis et W. Clark
Phoebus, 1993
Édition préparée et présentée par Michel Le Bris
( La partie I est ici)
Fin août 1805 : à travers neige et boue l'expédition de Lewis et Clark continue sa traversée des Rocheuses, la nourriture devient rare, au point que les hommes se décident à manger les chiens vendus par les Indiens, car le régime de racines et de poissons les rendaient malades. Sur toute la descente de la Snake River les Indiens fournirent en plus des pilotes et permirent à l'expédition d'atteindre (enfin!) l'embouchure de la Columbia et l'océan Pacifique.
Ils n'en partiront qu'en mars 1806, après des mois de pluie quasi ininterrompue, et sans avoir vu de navire venu de l'extérieur, à leur grande déception. Pourtant les Indiens leur en ont parlé. Toute la région est un coin d'échanges entre blancs et différentes tribus, jusqu'aux Rocheuses.
Bien sûr il faut songer au retour, pas trop tôt, pour pouvoir traverser les Rocheuses dès que la neige ne sera pas trop épaisse (en juin, donc) et pas trop tard pour pouvoir rentrer avant l'hiver!
Une fois les Rocheuses en gros traversées, que font ils? Eh bien essayer d'explorer le coin au maximum! Un groupe partira avec Lewis vers le nord, (un des objectifs de l'expédition étant de "trouver une voie navigable remontant vers le nord jusque dans l'empire de la fourrure des anglais") et aura une rencontre difficile avec quelques Blackfeet, un autre ira explorer avec Clark la rivière Yellowstone au sud (mais hélas n'iront pas voir les geysers, ils passent à côté!). Le point de rencontre sera à l'ouest, au confluent du Missouri et du Yellowstone. Tout ça dans une région assez montagneuse, parcourue par des milliers de bisons, et... des Indiens qui vont voler une partie de leurs chevaux.
Eh bien, incroyable, tout va bien se passer, ils vont se retrouver sans problème... (voir les deux branches sur la carte ci-dessus)
On ne saurait trop le répéter, toute cette expédition n'aurait jamais pu réussir sans les différentes tribus indiennes rencontrées. Leur fournissant guides, nourriture. Globalement les rapports sont bons, même si les indiens sont parfois méfiants (et on les comprend). Quand Lewis décrit plus longuement les coutumes des indiens, c'est vraiment passionnant. Même si évidemment c'est avec son regard. Sacajawea (qui a suivi avec son bébé!) a joué un rôle important, mais d'autres aussi.
Les opinions sur certaines tribus sont peu flatteuses ou erronées ou naïves, mais souvenons nous que pour eux "les Wallawalla sont les plus hospitaliers, les plus honnêtes et les plus sincères".
Un document incontournable, pas romancé, offrant des répétitions et des pages plus ennuyeuses, mais offrant un grand parfum d'authenticité; on est au coeur d'une aventure incroyable. Malgré maladies et blessures, tous en reviendront (un seul décès, dû à une péritonite) (malgré les kilomètres sur des rivières et des rapides quand certains ne savent pas nager).
Bilan : mission accomplie?Un chef Mandan et quelques autres les accompagnent jusqu'à Washington, quelques tribus ont fait la paix et accepté un commerce futur avec les Etats Unis, on sait aller jusqu'au Pacifique mais est-ce par une voie favorable à un commerce aisé? , on en sait plus sur les populations, la faune, la flore, le climat, les roches. Mais on sent que l'équilibre de ces régions va être bouleversé par la future "ruée vers l'ouest".
Que sont-ils devenus?D'après Michel Le Bris, contrairement à ce que narre le roman d'Ann Lee Waldo, Sacajawea décède assez tôt, Clark s'occupera de ses enfants. Lewis, hélas, sombrera dans la boisson et se suicidera.
Les documents proviennent du site Lewis and Clark PBS (une mine! )
Challenge Red power, chez Folfaerie
Journal de la première traversée du continent nord-américain, II
1804-1806
M. Lewis et W. Clark
Phoebus, 1993
Édition préparée et présentée par Michel Le Bris
( La partie I est ici)
Fin août 1805 : à travers neige et boue l'expédition de Lewis et Clark continue sa traversée des Rocheuses, la nourriture devient rare, au point que les hommes se décident à manger les chiens vendus par les Indiens, car le régime de racines et de poissons les rendaient malades. Sur toute la descente de la Snake River les Indiens fournirent en plus des pilotes et permirent à l'expédition d'atteindre (enfin!) l'embouchure de la Columbia et l'océan Pacifique.
Ils n'en partiront qu'en mars 1806, après des mois de pluie quasi ininterrompue, et sans avoir vu de navire venu de l'extérieur, à leur grande déception. Pourtant les Indiens leur en ont parlé. Toute la région est un coin d'échanges entre blancs et différentes tribus, jusqu'aux Rocheuses.
Bien sûr il faut songer au retour, pas trop tôt, pour pouvoir traverser les Rocheuses dès que la neige ne sera pas trop épaisse (en juin, donc) et pas trop tard pour pouvoir rentrer avant l'hiver!
Une fois les Rocheuses en gros traversées, que font ils? Eh bien essayer d'explorer le coin au maximum! Un groupe partira avec Lewis vers le nord, (un des objectifs de l'expédition étant de "trouver une voie navigable remontant vers le nord jusque dans l'empire de la fourrure des anglais") et aura une rencontre difficile avec quelques Blackfeet, un autre ira explorer avec Clark la rivière Yellowstone au sud (mais hélas n'iront pas voir les geysers, ils passent à côté!). Le point de rencontre sera à l'ouest, au confluent du Missouri et du Yellowstone. Tout ça dans une région assez montagneuse, parcourue par des milliers de bisons, et... des Indiens qui vont voler une partie de leurs chevaux.
Eh bien, incroyable, tout va bien se passer, ils vont se retrouver sans problème... (voir les deux branches sur la carte ci-dessus)
On ne saurait trop le répéter, toute cette expédition n'aurait jamais pu réussir sans les différentes tribus indiennes rencontrées. Leur fournissant guides, nourriture. Globalement les rapports sont bons, même si les indiens sont parfois méfiants (et on les comprend). Quand Lewis décrit plus longuement les coutumes des indiens, c'est vraiment passionnant. Même si évidemment c'est avec son regard. Sacajawea (qui a suivi avec son bébé!) a joué un rôle important, mais d'autres aussi.
Les opinions sur certaines tribus sont peu flatteuses ou erronées ou naïves, mais souvenons nous que pour eux "les Wallawalla sont les plus hospitaliers, les plus honnêtes et les plus sincères".
Intérieur d'une maison Chinook (ici)
Un document incontournable, pas romancé, offrant des répétitions et des pages plus ennuyeuses, mais offrant un grand parfum d'authenticité; on est au coeur d'une aventure incroyable. Malgré maladies et blessures, tous en reviendront (un seul décès, dû à une péritonite) (malgré les kilomètres sur des rivières et des rapides quand certains ne savent pas nager).
Bilan : mission accomplie?Un chef Mandan et quelques autres les accompagnent jusqu'à Washington, quelques tribus ont fait la paix et accepté un commerce futur avec les Etats Unis, on sait aller jusqu'au Pacifique mais est-ce par une voie favorable à un commerce aisé? , on en sait plus sur les populations, la faune, la flore, le climat, les roches. Mais on sent que l'équilibre de ces régions va être bouleversé par la future "ruée vers l'ouest".
Que sont-ils devenus?D'après Michel Le Bris, contrairement à ce que narre le roman d'Ann Lee Waldo, Sacajawea décède assez tôt, Clark s'occupera de ses enfants. Lewis, hélas, sombrera dans la boisson et se suicidera.
Les documents proviennent du site Lewis and Clark PBS (une mine! )
Challenge Red power, chez Folfaerie
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A_girl_from_earth
Il y a 1 an
clara
Il y a 1 an
Sandrine L.
Il y a 1 an
Mango
Il y a 1 an
Dominique
Il y a 1 an
Manu
Il y a 1 an
Aifelle
Il y a 1 an
Océane
Il y a 1 an
Folfaerie
Il y a 1 an
Florinette
Il y a 1 an
Annie
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Suzanne
Il y a 1 an
Suzanne
Il y a 1 an
keisha
Il y a 1 an
Marie
Il y a 1 an
keisha
Il y a 1 an
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