Espaces
sauvages
Jim Fergus
le cherche midi, 2011
Pour expliquer ma (légère) déception à la lecture de Le canyon, j'envisageais une overdose de récits nature. Evidemment il s'agissait d'une plaisanterie et je reviens en pleine forme! Vous croyiez y échapper définitivement?
Cette fois la coupable est Suzanne et son billet
Au début des années 90, Jim Fergus décide de réaliser un de ses rêves: partir dans un camping car pour sillonner une bonne partie des Etats-Unis, accompagné de son labrador Sweetzer, et chasser le gibier à plume, bécasses, gélinottes et autres... Non, il ne s'agit pas tout à fait d'un recueil de chasse écrit par un méchant qui tire sur tout ce qui bouge (et s'envole), mais plutôt d'un bouquin vagabond d'un amoureux de la nature et des grands espaces, qui nous promène des grandes plaines de l'ouest aux forêts de l'est, puis dans des contrées plus humides en Louisiane ou plus arides au Texas. Il chasse seul (avec la jeune Sweetzer) ou chez des amis (tels Jim Harrison, Richard Ford ou Jim Weaver, pote de Dan O'Brien), voire des amis de simples relations ou des gens de rencontre. Souvent de vrais gentlemen respectueux des quotas de chasse et fins gourmets quand il s'agit de consommer les oiseaux (recettes dans le livre), plus rarement des types peu fair play avec le gibier.
Jim Fergus l'avoue, il tire mal, il rate beaucoup, et parfois volontairement, préférant admirer ou méditer que vraiment chasser. Il n'a pas le sens de l'orientation, ce qui donne un amusant chapitre où il erre plusieurs heures, complètement perdu!
Evidemment il aime cette chasse, la défend contre les arguments des non-chasseurs, considère que si un oiseau va tomber entre les griffes d'un prédateur, pourquoi pas l'homme? (rappelle que les chats tuent plus d'oiseaux que les hommes, non mais!) et cite "un autre écrivain naturaliste et chasseur, John Madson : "J'écouterai toujours avec respect un antichasse qui flingue deux paires de bottes par saison.""
Jim Fergus m'a donné une furieuse envie de balade nature, avec chien mais sans fusil, et le respect des vrais chasseurs connaissant bien le fonctionnement de la nature et de ses ressources. Son récit fait un peu penser à Almanach d'un comté des sables, d'Aldo Leopold, en moins pointu peut être.
Merci à Solène, toujours réactive!
Jim Fergus
le cherche midi, 2011
Pour expliquer ma (légère) déception à la lecture de Le canyon, j'envisageais une overdose de récits nature. Evidemment il s'agissait d'une plaisanterie et je reviens en pleine forme! Vous croyiez y échapper définitivement?
Cette fois la coupable est Suzanne et son billet
Au début des années 90, Jim Fergus décide de réaliser un de ses rêves: partir dans un camping car pour sillonner une bonne partie des Etats-Unis, accompagné de son labrador Sweetzer, et chasser le gibier à plume, bécasses, gélinottes et autres... Non, il ne s'agit pas tout à fait d'un recueil de chasse écrit par un méchant qui tire sur tout ce qui bouge (et s'envole), mais plutôt d'un bouquin vagabond d'un amoureux de la nature et des grands espaces, qui nous promène des grandes plaines de l'ouest aux forêts de l'est, puis dans des contrées plus humides en Louisiane ou plus arides au Texas. Il chasse seul (avec la jeune Sweetzer) ou chez des amis (tels Jim Harrison, Richard Ford ou Jim Weaver, pote de Dan O'Brien), voire des amis de simples relations ou des gens de rencontre. Souvent de vrais gentlemen respectueux des quotas de chasse et fins gourmets quand il s'agit de consommer les oiseaux (recettes dans le livre), plus rarement des types peu fair play avec le gibier.
Jim Fergus l'avoue, il tire mal, il rate beaucoup, et parfois volontairement, préférant admirer ou méditer que vraiment chasser. Il n'a pas le sens de l'orientation, ce qui donne un amusant chapitre où il erre plusieurs heures, complètement perdu!
Evidemment il aime cette chasse, la défend contre les arguments des non-chasseurs, considère que si un oiseau va tomber entre les griffes d'un prédateur, pourquoi pas l'homme? (rappelle que les chats tuent plus d'oiseaux que les hommes, non mais!) et cite "un autre écrivain naturaliste et chasseur, John Madson : "J'écouterai toujours avec respect un antichasse qui flingue deux paires de bottes par saison.""
Jim Fergus m'a donné une furieuse envie de balade nature, avec chien mais sans fusil, et le respect des vrais chasseurs connaissant bien le fonctionnement de la nature et de ses ressources. Son récit fait un peu penser à Almanach d'un comté des sables, d'Aldo Leopold, en moins pointu peut être.
Merci à Solène, toujours réactive!
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Aifelle
Il y a 1 an
cathulu
Il y a 1 an
jerome
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Catherine
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Dominique
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l'or des chambres
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Hélène
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Alex-Mot-à-Mots
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keisha
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**Fleur**
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keisha
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Eeguab
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keisha
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Manu
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keisha
Il y a 1 an
le Merydien
Il y a 1 an
keisha
Il y a 1 an
A_girl_from_earth
Il y a 1 an
keisha
Il y a 1 an
Suzanne
Il y a 1 an
keisha
Il y a 1 an
Folfaerie
Il y a 1 an
keisha
Il y a 1 an
A_girl_from_earth
Il y a 1 an
keisha
Il y a 1 an
A_girl_from_earth
Il y a 1 an
keisha
Il y a 1 an
A_girl_from_earth
Il y a 1 an
keisha
Il y a 1 an
YUEYIN
Il y a 1 an
keisha
Il y a 1 an
Vite, vite ! il faut que je lise ce livre!!!!
RépondreSupprimerTu as vu? J'ai rapatrié de l'ex blog tous les billets nature (on a des priorités ou pas, non? ^_^
Supprimeroui j'ai vu ça ;) Sacré boulot quand même !
RépondreSupprimerUn peu dingue... Mais je profite des vacances, un ou deux par ci par là... Il en reste 600!
Supprimerbon ben lecture très pénible pour moi :(
RépondreSupprimerAïe... Il y a le côté "chasseur", je sais, mais c'est plaisant à lire sinon.
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