Quelques notions sur l'isle de Ceylan
Eudelin de Jonville
Présentation de Marie-Hélène Estève et Philippe Fabry
Ginkgo éditeur, 2012
Connaissais-je Joseph Marie Eudelin Mervé de Jonville? Absolument pas. Né au Caire en 1756, mort à Londres en 1837, après une vie qui le conduisit à Smyrne où son père était consul, à Rosette (oui, la pierre!) comme vice-consul, et finalement à Ceylan, en tant que naturaliste auprès du gouverneur North. Gouverneur et ami d'ailleurs. C'est Marie-Hélène Estève, quelque temps attachée culturelle à l'ambassade de France au Sri Lanka, qui présente une biographie fort intéressante et élégamment écrite, étayée par de nombreux documents.
Mais la majorité du livre consiste en l'essentiel des manuscrits d'Eudelin de Jonville, qui furent longtemps oubliés à la British Library. Manuscrits agrémentés de dessins, cartes, dont certains sont reproduits ici.
Eudelin de Jonville est d'entrée un homme sympathique, modeste, curieux de tout, sachant être discret, et polyglotte. Il s'intéresse à l’histoire de l'ile, sa religion, sa géologie, avec de multiples détails (que j'ai parfois lus en diagonale) prouvant qu'il a passé du temps à se documenter. Il narre un voyage à l’intérieur de l'ile, pour présenter des lettres de créance au roi de Kandy, non sans un humour pince sans rire. Sa description des côtes de l'ile donne envie de s'y rendre, visiblement il est tombé sous le charme de cet endroit; cependant j'aurais sans doute mieux apprécié ma lecture si j'avais personnellement visité cette ile et donc été à même de visualiser les lieux.
Les documents annexes (en français et en anglais) ne sont pas à négliger, permettant d'admirer au passage l'art épistolaire de Jonville et de ses correspondants. Ah quelle époque où l'on savait trousser une lettre...
Une sorte de curiosité, donc, que ce récit, dans une typographie et présentation impeccables.
Merci à l'éditeur.
Challenge de Géraldine et sur son blog un vrai compte rendu de son voyage là-bas : Ceylan au 21ème siècle!
Challenge de Catherine
Eudelin de Jonville
Présentation de Marie-Hélène Estève et Philippe Fabry
Ginkgo éditeur, 2012
Connaissais-je Joseph Marie Eudelin Mervé de Jonville? Absolument pas. Né au Caire en 1756, mort à Londres en 1837, après une vie qui le conduisit à Smyrne où son père était consul, à Rosette (oui, la pierre!) comme vice-consul, et finalement à Ceylan, en tant que naturaliste auprès du gouverneur North. Gouverneur et ami d'ailleurs. C'est Marie-Hélène Estève, quelque temps attachée culturelle à l'ambassade de France au Sri Lanka, qui présente une biographie fort intéressante et élégamment écrite, étayée par de nombreux documents.
Mais la majorité du livre consiste en l'essentiel des manuscrits d'Eudelin de Jonville, qui furent longtemps oubliés à la British Library. Manuscrits agrémentés de dessins, cartes, dont certains sont reproduits ici.
Eudelin de Jonville est d'entrée un homme sympathique, modeste, curieux de tout, sachant être discret, et polyglotte. Il s'intéresse à l’histoire de l'ile, sa religion, sa géologie, avec de multiples détails (que j'ai parfois lus en diagonale) prouvant qu'il a passé du temps à se documenter. Il narre un voyage à l’intérieur de l'ile, pour présenter des lettres de créance au roi de Kandy, non sans un humour pince sans rire. Sa description des côtes de l'ile donne envie de s'y rendre, visiblement il est tombé sous le charme de cet endroit; cependant j'aurais sans doute mieux apprécié ma lecture si j'avais personnellement visité cette ile et donc été à même de visualiser les lieux.
Les documents annexes (en français et en anglais) ne sont pas à négliger, permettant d'admirer au passage l'art épistolaire de Jonville et de ses correspondants. Ah quelle époque où l'on savait trousser une lettre...
Une sorte de curiosité, donc, que ce récit, dans une typographie et présentation impeccables.
Merci à l'éditeur.
Challenge de Géraldine et sur son blog un vrai compte rendu de son voyage là-bas : Ceylan au 21ème siècle!
Challenge de Catherine
Commentaires
Nouméa..., tentatrice!!!^_^
Bonne fin de semaine.
Ce challenge se fait sans y penser, tiens, j'ai un billet Cuba en attente...
Bonne fin de semaine à toi aussi!
Ajoutons beau papier de couleur crème, illustrations, pas de coquilles...
En tout cas, voila encore une belle découverte chez toi aujourd'hui.
Bonne fin de semaine.
Permettez-moi d’attirer votre attention sur quelques erreurs d’impression
des mots cingalais dans cet ouvrage. Dans les notes en marge intérieur sur
page 135, 4. Le mot Milla (මිල්ල) est imprimé comme(මල්ල) qui signifie « sac »
en cingalais. Sur page 130, 1.(අඟුල) orthographié comme(අගුල) qui signifie »serrure ou verrou » A vérifier l’orthographe des mots en page 100.
Je dois vous faire confiance, d'autant plus que je n'ai pas le livre sous la main et que je ne connais pas cette langue. Vous pourriez sans doute vous adresser à l'éditeur pour correction, il serait ravi d'avoir un lecteur attentif et connaisseur.
Merci!