A marche forcée
A pied du cercle polaire à l'Himalaya 1941-1942
Slavomir Rawicz
Phébus, 2002
Longtemps j'ai hésité à lire ce récit à la véracité controversée, mais soyez en sûr, une fois lancé, on ne le lâche pas!
Rawicz est un jeune polonais arrêté par les Russes en 1939 et qui, après un simulacre de procès, est condamné aux travaux forcés dans le nord de la Sibérie. Avec six camarades, il s'évade, direction le sud, et après des mois de souffrances et d'aventures héroïques, ayant longé le Baïkal, traversé la Mongolie, le désert de Gobi (quasiment sans boire), et l’Himalaya, arrive en Inde!
Une expédition incroyable, qui ne sera pas crue de tous quand le livre paraîtra en 1956, à une époque où il ne faisait pas bon parler goulag et déportation en Sibérie.
Rawicz est mort en 2004 (en Angleterre), refusant d'en dire plus.
Pour en savoir plus sur l'auteur et la controverse: ici
Le vrai évadé qui aurait inspiré Rawicz : ici
Cependant en dépit de toutes polémiques, son livre demeure passionnant et un exemple de ce qu'était l'envoi en Sibérie, les conditions de vie dans les camps et les évasions le long de cet axe.
Le mot axe n'est pas choisi au hasard, puisque j'ai enchaîné cette lecture avec :
L'axe du loup
De la Sibérie à l'Inde, sur les pas des évadés du Goulag
Sylvain Tesson
Mon exemplaire : 2004
Les déplacements en Asie se sont effectués naturellement d'est en ouest (et d'ouest en est) en suivant des bandes bioclimatiques, taïgas, steppes, il suffit de penser aux grands conquérants, aux marchands de la soie. Exception : les raids hostiles s'effectuaient vers le sud. D'où le nom d'axe du loup pour cette direction non habituelle.
Sylvain Tesson a donc mis ses pas dans ceux des candidats à la liberté, "moines orthodoxes, prêtres bouddhistes, dissidents politiques, zeks, Mongols, Juifs, Bouriates, Tibétains". A pied, à cheval, à bicyclette, il a crapahuté sur des milliers de kilomètres, endurant chaleur et froid, vent et poussière. Bien sûr il n'avait pas la police à ses trousses, mais il a pu tester la rigidité de la bureaucratie chinoise.
Ce voyage peut être considéré comme une sorte d'hommage à tous ces gens ayant fui au péril de leur vie une situation intenable, car Rawicz (qu'il ait affabulé ou pas) n'est qu'un exemple parmi bien d'autres, ici évoqués aussi.
A pied du cercle polaire à l'Himalaya 1941-1942
Slavomir Rawicz
Phébus, 2002
Longtemps j'ai hésité à lire ce récit à la véracité controversée, mais soyez en sûr, une fois lancé, on ne le lâche pas!
Rawicz est un jeune polonais arrêté par les Russes en 1939 et qui, après un simulacre de procès, est condamné aux travaux forcés dans le nord de la Sibérie. Avec six camarades, il s'évade, direction le sud, et après des mois de souffrances et d'aventures héroïques, ayant longé le Baïkal, traversé la Mongolie, le désert de Gobi (quasiment sans boire), et l’Himalaya, arrive en Inde!
Une expédition incroyable, qui ne sera pas crue de tous quand le livre paraîtra en 1956, à une époque où il ne faisait pas bon parler goulag et déportation en Sibérie.
Rawicz est mort en 2004 (en Angleterre), refusant d'en dire plus.
Pour en savoir plus sur l'auteur et la controverse: ici
Le vrai évadé qui aurait inspiré Rawicz : ici
Cependant en dépit de toutes polémiques, son livre demeure passionnant et un exemple de ce qu'était l'envoi en Sibérie, les conditions de vie dans les camps et les évasions le long de cet axe.
Le mot axe n'est pas choisi au hasard, puisque j'ai enchaîné cette lecture avec :
L'axe du loup
De la Sibérie à l'Inde, sur les pas des évadés du Goulag
Sylvain Tesson
Mon exemplaire : 2004
Les déplacements en Asie se sont effectués naturellement d'est en ouest (et d'ouest en est) en suivant des bandes bioclimatiques, taïgas, steppes, il suffit de penser aux grands conquérants, aux marchands de la soie. Exception : les raids hostiles s'effectuaient vers le sud. D'où le nom d'axe du loup pour cette direction non habituelle.
Sylvain Tesson a donc mis ses pas dans ceux des candidats à la liberté, "moines orthodoxes, prêtres bouddhistes, dissidents politiques, zeks, Mongols, Juifs, Bouriates, Tibétains". A pied, à cheval, à bicyclette, il a crapahuté sur des milliers de kilomètres, endurant chaleur et froid, vent et poussière. Bien sûr il n'avait pas la police à ses trousses, mais il a pu tester la rigidité de la bureaucratie chinoise.
Ce voyage peut être considéré comme une sorte d'hommage à tous ces gens ayant fui au péril de leur vie une situation intenable, car Rawicz (qu'il ait affabulé ou pas) n'est qu'un exemple parmi bien d'autres, ici évoqués aussi.
Commentaires
Sylvain Tesson je passe il n'est franchement pas ma tasse de thé, trop profiteur, trop raccoleur, trop médiatisé ...
Luocine
Quant à Tesson, comme Dominique son égocentrisme m'agace !
Dans L'axe du loup, si je me souviens bien, le récit, l'aventure, priment sur les réflexions personnelles...
Je ne pouvais pas laisser passer Tesson car son livre était à la bibli, et je voulais faire le parallèle. Intéressant quand même (mais je suis d'accord, parfois imbuvable)
Un saut sur internet, oui, un film, en 2011 , intitulé Les chemins de la liberté, mais pas de Brad Pitt...
Et Tesson, ma foi, pourquoi ne pas vérifier où il a mis les pieds cette fois? ^_^
Le second : eh oui, je ne connais toujours pas ce Monsieur, pas de télé ici, donc j'ai échappé à sa médiatisation...
Le premier peut être pris comme un document historique, pour une partie.
Tu évoques l'histoire du néo belge et néo russe??? ^_^
Je le mets sur ma LAL...
Ceci étant, on peut penser que bien des évasions se sont déroulées globalement ainsi.Et que le côté témoignage reste intéressant.
Ceci étant, cet auteur a des détracteurs, et des fans! Moi je dois être entre les deux.