Ce qu'il advint du sauvage blanc
François Garde
Gallimard, 2011
Parfaite quatrième de couverture, alors allons-y :
"Au milieu du 19ème siècle, Narcisse Pelletier, un jeune matelot français, est abandonné sur une plage d'Australie. Dix-sept ans plus tard, un navire anglais le retrouve par hasard : il vit nu, tatoué, sait chasser et pêcher à la manière de la tribu qui l'a recueilli. Il a perdu l'usage de la langue française et oublié son nom.
Que s'est-il passé pendant ces dix-sept années? C'est l'énigme à laquelle se heurte Octave de Vallombrun, l'homme providentiel qui recueille à Sydney celui qu'on surnomme désormais le "sauvage blanc".
J'ignore ce qui m'a le plus fascinée dans ce roman englouti en moins de deux jours, sans doute grâce à l'histoire hors du commun et à l'écriture fluide et belle. La relation de l'aventure de Narcisse, de son abandon sur la côte et ses premiers temps chez les Aborigènes. Ou, en alternance, les lettres d'Octave, relatant ses tentatives pour comprendre Narcisse et découvrir son passé. Ce choix de narration à dix-sept ans d'intervalle dope l'intérêt du lecteur, c'est évident.
Narcisse et Octave sont au départ des hommes du 19ème siècle et leur vision des "sauvages" est empreinte des préjugés et incompréhensions de l'époque (et d'autres ultérieures!), l'homme blanc étant bien sûr supérieur, et sa civilisation le but ultime à imiter et atteindre. Cela se ressent bien dans les réflexions et craintes de Narcisse au contact de la tribu qui le recueille, mais aussi au travers des lettres d'Octave, en dépit de la sympathie manifeste qu'il éprouve pour le "nouveau" Narcisse, calme et pacifique.
Le lecteur n'aura pas toutes les réponses aux questions légitimes sur la vie de Narcisse dans la tribu, son mutisme ou son indifférence actuels.
Illustration prise dans l'article ici (intéressant à lire!) Pour en savoir plus...
Nombreux avis chez Babelio
François Garde
Gallimard, 2011
Parfaite quatrième de couverture, alors allons-y :
"Au milieu du 19ème siècle, Narcisse Pelletier, un jeune matelot français, est abandonné sur une plage d'Australie. Dix-sept ans plus tard, un navire anglais le retrouve par hasard : il vit nu, tatoué, sait chasser et pêcher à la manière de la tribu qui l'a recueilli. Il a perdu l'usage de la langue française et oublié son nom.
Que s'est-il passé pendant ces dix-sept années? C'est l'énigme à laquelle se heurte Octave de Vallombrun, l'homme providentiel qui recueille à Sydney celui qu'on surnomme désormais le "sauvage blanc".
J'ignore ce qui m'a le plus fascinée dans ce roman englouti en moins de deux jours, sans doute grâce à l'histoire hors du commun et à l'écriture fluide et belle. La relation de l'aventure de Narcisse, de son abandon sur la côte et ses premiers temps chez les Aborigènes. Ou, en alternance, les lettres d'Octave, relatant ses tentatives pour comprendre Narcisse et découvrir son passé. Ce choix de narration à dix-sept ans d'intervalle dope l'intérêt du lecteur, c'est évident.
Narcisse et Octave sont au départ des hommes du 19ème siècle et leur vision des "sauvages" est empreinte des préjugés et incompréhensions de l'époque (et d'autres ultérieures!), l'homme blanc étant bien sûr supérieur, et sa civilisation le but ultime à imiter et atteindre. Cela se ressent bien dans les réflexions et craintes de Narcisse au contact de la tribu qui le recueille, mais aussi au travers des lettres d'Octave, en dépit de la sympathie manifeste qu'il éprouve pour le "nouveau" Narcisse, calme et pacifique.
Le lecteur n'aura pas toutes les réponses aux questions légitimes sur la vie de Narcisse dans la tribu, son mutisme ou son indifférence actuels.
Illustration prise dans l'article ici (intéressant à lire!) Pour en savoir plus...
Nombreux avis chez Babelio
Commentaires
Les Aborigènes ont vraiment du mal à être respectés .
Je crois que c'est un bon roman mais c'est vraiment dommage que l'écrivain ne se soit pas plus penché sur cette civilisation . (si j'en crois l'article qs tu m'as fait lire)
Luocine
Mais le thème est fort!!!
Quant à Lolita, j'ai vu passer un billet, mais pas chez toi ni chez moi (ça marche, on s'est fait oublier!)
"Manquerait plus etre malade avec un public de 2 à 6 ans et ses maladies infantiles sans compter tuberculose et autres joyeusetés ( la beauté de travailler dans les beaux quartiers)Un arret sur jour de carence ressemblerait à de la mauvaise foi... "
Une étude sérieuse devrait être menée sur le public enseignant, qui doit avoir développé de belles résistances à pas mal de maladies, depuis le temps qu'il est au contact de tant de maladies...
Merci, je note car je crois qu'il est à al bibliothèque.
Quant à la quatrième de couverture, pour le coup, l'auteur est sans doute innocent, il ne l'a pas écrite, comme bien souvent.
Je retiens quand même que F Garde écrit de belle façon, attendons-le sur un autre sujet.
http://classiques.uqac.ca/classiques/park_mungo/voyage_interieur_afrique/voyage_interieur_afrique.html