L'océan
The Restless Sea
Robert Kunzig
essai traduit de l'anglais par Bernard Blanc
Actes Sud/ Solin, 2001
Pour son Histoire de tout, ou presque, Bill Bryson avait avalé moult documentation, dont ce livre de Robert Kunzig. Journaliste scientifique, celui-ci s'est spécialisé dans l'océanographie. Cette lecture vient donc à point nommé doubler et compléter la précédente. Comme Bryson ne pouvait guère trop détailler tous les sujets touchés, son chapitre sur l'océan avait un goût de trop peu. Maintenant, me voilà rassasiée. J'avoue que c'est dense, parfois coriace (heureusement que Bryson m'avait balisé le terrain!), mais Kunzig ne manque pas d'humour, de pédagogie et d’enthousiasme. Quelle importance après tout si je n'ai pas tout compris? Je garantis que le plaisir de lecture fut au rendez-vous.
Première surprise : non, on ne va pas tout de suite se baigner! Toute cette eau sur notre planète, d'où vient-elle? Eh bien, de l'espace! Oui, le big bang, les comètes, tout ça...
Connaître la terre ferme paraît facile, explorer nos proches voisines aussi, si on y met l'argent, mais l'océan? Longtemps ce fut l'inconnu, et c'est assez récemment qu'on a eu les moyens d'avoir une idée de ce qui était sous la coque des navires. A savoir des plaines, des montagnes, des volcans, le tout n'arrêtant pas de bouger!
Mais on n'est pas à l'abri de nouvelles surprises : quelle relation entre le phytoplancton, le fer dans l'océan et un nouvel âge glaciaire (en raisonnant vite)?
Après un chapitre sur le destin tragique des morues sur-pêchées, reste à s'intéresser aux courants océaniques, avec quand même beaucoup de "peut-être" et de "d'une façon ou d'une autre" dans toutes ces recherches sur le climat. De manière générale, il reste encore beaucoup à découvrir sur l’océan.
Conclusion : un essai très bien fait, complet, éclairant.
The Restless Sea
Robert Kunzig
essai traduit de l'anglais par Bernard Blanc
Actes Sud/ Solin, 2001
Pour son Histoire de tout, ou presque, Bill Bryson avait avalé moult documentation, dont ce livre de Robert Kunzig. Journaliste scientifique, celui-ci s'est spécialisé dans l'océanographie. Cette lecture vient donc à point nommé doubler et compléter la précédente. Comme Bryson ne pouvait guère trop détailler tous les sujets touchés, son chapitre sur l'océan avait un goût de trop peu. Maintenant, me voilà rassasiée. J'avoue que c'est dense, parfois coriace (heureusement que Bryson m'avait balisé le terrain!), mais Kunzig ne manque pas d'humour, de pédagogie et d’enthousiasme. Quelle importance après tout si je n'ai pas tout compris? Je garantis que le plaisir de lecture fut au rendez-vous.
Première surprise : non, on ne va pas tout de suite se baigner! Toute cette eau sur notre planète, d'où vient-elle? Eh bien, de l'espace! Oui, le big bang, les comètes, tout ça...
Connaître la terre ferme paraît facile, explorer nos proches voisines aussi, si on y met l'argent, mais l'océan? Longtemps ce fut l'inconnu, et c'est assez récemment qu'on a eu les moyens d'avoir une idée de ce qui était sous la coque des navires. A savoir des plaines, des montagnes, des volcans, le tout n'arrêtant pas de bouger!
siphonophore Physalia Physalis (http://www.planktonchronicles.org/en/episode/new-siphonophores-the-longest-animals-on-the-planet) |
Après un chapitre sur le destin tragique des morues sur-pêchées, reste à s'intéresser aux courants océaniques, avec quand même beaucoup de "peut-être" et de "d'une façon ou d'une autre" dans toutes ces recherches sur le climat. De manière générale, il reste encore beaucoup à découvrir sur l’océan.
Conclusion : un essai très bien fait, complet, éclairant.
Commentaires
comme toi le livre de Bryson m'a donné des envies (mais je suis restée au stade des envies!) de lecture celui-là pourquoi pas?
merci de t'y être collée
Luocine
Oui j'ai vu chez toi un livre sur les mêmes eaux. ^_^
En même temps, en rédigeant mon billet sur le livre non achevé de Bryson, je me dis que ce genre de sujet passe mieux chez moi en docu TV qu'en livre.
J'ai terminé le Murakami, et il va falloir attaquer DonQ maintenant, pas un souci, juste que je ne dois pas oublier.