1502
The malice of Fortune
Michael Ennis
Traduit par Caroline Nicolas
le cherche midi, 2013
1502, Rome. Le pape Alexandre VI règne d'une main de fer, comptant sur son fils Valentino pour dominer une partie de l'Italie. Le meurtre de Juan, son fils préféré, cinq ans auparavant, n'a toujours pas été élucidé, et quand on retrouve à Imola sur une prostituée (sauvagement) assassinée un objet lui appartenant, il y envoie enquêter Damiana, "honnête courtisane" de son état, mais aussi maîtresse de Juan et mère de son fils Giovanni - que le pape retiendra prudemment en otage.
A Imola elle découvre que les meurtres continuent, un véritable serial killer comme on ne le disait pas encore à l'époque, semble sévir. Dans le rôle du profileur, surprise -ou pas- Niccolo Macchiavelli, simple porte parole du gouvernement florentin; Léonardo da Vinci, ingénieur et architecte général du duc Valentino, mettra à leur disposition ses connaissances scientifiques.
1502 peut se lire comme un thriller rondement mené, aux rebondissements nombreux, mettant en scène de façon crédible des personnages historiques. Tâtonnements, doutes, situations extrêmes, enquêteurs attachants, l'amateur y trouvera son miel.
Mais le plus pour le lecteur, c'est de plonger dans cette Italie pleine de violence et de superstitions, rendue vivante par Michael Ennis. Macchiavelli compte sur l'étude des textes historiques de Tite-Live, Plutarque et Suétone, pour comprendre la nature du meurtrier -et le confondre-, alors que Léonardo da Vinci s'appuie sur ses observations scientifiques et l'"esperienza". Deux méthodes qui s'affrontent, amicalement, en passionnantes discussions.
Un grand merci à S. et l'éditeur
Et pile poil dans le challenge de Philippe
et de liliba, Polars et thrillers
The malice of Fortune
Michael Ennis
Traduit par Caroline Nicolas
le cherche midi, 2013
1502, Rome. Le pape Alexandre VI règne d'une main de fer, comptant sur son fils Valentino pour dominer une partie de l'Italie. Le meurtre de Juan, son fils préféré, cinq ans auparavant, n'a toujours pas été élucidé, et quand on retrouve à Imola sur une prostituée (sauvagement) assassinée un objet lui appartenant, il y envoie enquêter Damiana, "honnête courtisane" de son état, mais aussi maîtresse de Juan et mère de son fils Giovanni - que le pape retiendra prudemment en otage.
A Imola elle découvre que les meurtres continuent, un véritable serial killer comme on ne le disait pas encore à l'époque, semble sévir. Dans le rôle du profileur, surprise -ou pas- Niccolo Macchiavelli, simple porte parole du gouvernement florentin; Léonardo da Vinci, ingénieur et architecte général du duc Valentino, mettra à leur disposition ses connaissances scientifiques.
Carte d'Imola, établie par L de Vinci, génial cartographe | wikipaintings.org |
1502 peut se lire comme un thriller rondement mené, aux rebondissements nombreux, mettant en scène de façon crédible des personnages historiques. Tâtonnements, doutes, situations extrêmes, enquêteurs attachants, l'amateur y trouvera son miel.
Mais le plus pour le lecteur, c'est de plonger dans cette Italie pleine de violence et de superstitions, rendue vivante par Michael Ennis. Macchiavelli compte sur l'étude des textes historiques de Tite-Live, Plutarque et Suétone, pour comprendre la nature du meurtrier -et le confondre-, alors que Léonardo da Vinci s'appuie sur ses observations scientifiques et l'"esperienza". Deux méthodes qui s'affrontent, amicalement, en passionnantes discussions.
Un grand merci à S. et l'éditeur
Et pile poil dans le challenge de Philippe
et de liliba, Polars et thrillers
Commentaires
Pour ces deux là, pas de bluette, mais un bon fond historique solide.
Bon, pourquoi pas pour ce roman, mais vendredi j'ai fait une razzia à la bib', avec des trucs imprévus (voire, inconnus), donc je me suis encore embarquée dans du PAL à rallonge...oops
J'ai aussi fait des razzias en bibli, mais ça me tombe des mains après quelques pages, ou 70/80 pages, mais hier soir j'en ai démarré un gros qui devrait tenir la route. Comme quoi il faut du choix sous le coude...
1502 est plus "moderne" mais on est quand même bien plongé dans l'ambiance...
Fidèle à Limoges, je vois cela. Cela fait un peu loin pour moi, ou disons plutôt que j'ai déjà un programme! Mais si ce salon coïncidait avec un opéra, ça m'irait très bien!
Pour le moment je n'ai prévu que mon p'tit salon de Châteauroux (qui deviendra grand, ça vient)
Les Borgia ne n'attirent pas?
Merci pour ta participation et à bientôt.
Ouh! j'ai eu du mal à lire jusqu'au bout.
Beaucoup trop de descriptions, de détails, à mon avis.
Pour moi, ça aurait fait un bon roman avec au moins 200 pages en moins.
Bonne fin de semaine.
Merci de ton passage!