Road Tripes
Sébastien Gendron
Albin Michel, 2013
Le barré, ça ne me fait pas peur; j'ai donc embarqué vite fait avec ces deux types paumés. Vincent, que sa femme vient d'éjecter du domicile conjugal, est revenu chez ses parents et démarre sans enthousiasme excessif un p'tit boulot de distributeurs de prospectus. Il rencontre Carell (drôle de prénom, sans doute prétexte à un jeu de mots sur son nom ne m'ayant pas du tout fait rire, mais bon), qui visiblement n'a pas l'eau et le gaz à tous les étages, mais vole les voitures avec art (quoique, voler une voiture marquée Gendarmerie, il y a plus fûté).
Tout démarre quand il met le feu aux prospectus, bel acte libérateur, mais aussi à quelques hectares de pinède. Il leur faut fuir, fuir, à travers le sud de la France, poursuivis par de mystérieux membres d'un secte en attente de la fin du monde, sans parler du propriétaire d'une R16 bichonnée amoureusement.
Ce genre de bouquin délirant est en général écrit par un américain, et je félicite l'auteur de s'être lancé dans l'aventure. Personnages agités, dialogues faisant mouche, situations improbables, rebondissements, là, rien à dire! Je me suis surprise à glousser un bon nombre de fois et ai dévoré le tout. Je suis juste un peu déçue par quelques grossièretés et de la violence inutiles à mon humble avis, qui déparent un bel ensemble. J'aurais aussi aimé en savoir plus sur Carell et Vincent, de façon à mieux interpréter la fin. A moins que l'ambiguïté des personnages m'ait échappé?
Merci à l'éditeur et Carol M.
Sébastien Gendron
Albin Michel, 2013
Le barré, ça ne me fait pas peur; j'ai donc embarqué vite fait avec ces deux types paumés. Vincent, que sa femme vient d'éjecter du domicile conjugal, est revenu chez ses parents et démarre sans enthousiasme excessif un p'tit boulot de distributeurs de prospectus. Il rencontre Carell (drôle de prénom, sans doute prétexte à un jeu de mots sur son nom ne m'ayant pas du tout fait rire, mais bon), qui visiblement n'a pas l'eau et le gaz à tous les étages, mais vole les voitures avec art (quoique, voler une voiture marquée Gendarmerie, il y a plus fûté).
Tout démarre quand il met le feu aux prospectus, bel acte libérateur, mais aussi à quelques hectares de pinède. Il leur faut fuir, fuir, à travers le sud de la France, poursuivis par de mystérieux membres d'un secte en attente de la fin du monde, sans parler du propriétaire d'une R16 bichonnée amoureusement.
Ce genre de bouquin délirant est en général écrit par un américain, et je félicite l'auteur de s'être lancé dans l'aventure. Personnages agités, dialogues faisant mouche, situations improbables, rebondissements, là, rien à dire! Je me suis surprise à glousser un bon nombre de fois et ai dévoré le tout. Je suis juste un peu déçue par quelques grossièretés et de la violence inutiles à mon humble avis, qui déparent un bel ensemble. J'aurais aussi aimé en savoir plus sur Carell et Vincent, de façon à mieux interpréter la fin. A moins que l'ambiguïté des personnages m'ait échappé?
Merci à l'éditeur et Carol M.
Nous avons à peu de choses près le même ressenti : J'en parlerai demain.
RépondreSupprimerJ'attends ton avis, alors! Il y a du potentiel, mais il manque un petit quelque chose pour me rendre totalement enthousiaste.
Supprimerla couverture à elle seule est parlante ! un bon moment de lecture même si ce n'est pas l'enthousiasme total j'ai l'impression
RépondreSupprimerLa couverture correspond bien à une partie de l'histoire... Il a manqué quelque chose pour que je sois totalement conquise.
SupprimerCe "barré"-là me tente bien.....
RépondreSupprimerUn barré français, c'est à noter. L'auteur est maître à bord, mais pour mon goût, j'aurais changé deux ou trois trucs. Cependant l'ensemble correspond à mes attentes de folie douce...
SupprimerJe ne sais pas trop qu'en penser. Certains barrés,j'adore, d'autres beaucoup moins, je dois dire!
RépondreSupprimerJ'ai un a priori positif pour ce genre, et de bons souvenirs de lecture qui décrassent les neurones!
Supprimerje partage l'avis de Mango, et depuis le tueur hypocondriaque je me méfie des héros trop barrés
RépondreSupprimerLuocine
J'ai abandonné Le tueur hypocondriaque qui tournait en rond, même si original dans la démarche.
SupprimerMais ce Road tripes, il n'a jamais été question de l'arrêter, oh non! ^_^
Quand le lecteur glousse quelque fois, c'est que l'auteur a réussi son coup quand même...
RépondreSupprimerC'est quoi un barré ? Je suis un peu hors du coup là.
Barré, c'est givré, jeté, dingue, loufoque, etc... en parlant de façon relâchée.
SupprimerChevillard et son chou fleur est barré, même si son écriture n'est pas la même.
Du barré genre JM Erre ?
RépondreSupprimerL'auteur a son style. JM Erre propose toujours du documenté, cinéma, Sherlock Holmes, là non, pas vraiment. Cela mérite lecture (puisqu'il ne se lâche pas, c'est une grosse qualité) mais je reste un petit peu sur ma faim question histoire. Pourtant le début et le boulot de distributeur de prospectus avait un côté Levinson. Certains dialogues décollent bien. A découvrir, on va dire.
SupprimerIls m'ont l'air bien allumés, les deux zigotos mais pas sûre que ce genre de livre soit pour moi...
RépondreSupprimerComplètement allumés, mais parfois ça dérape trop pour mon petit coeur. Ceux de Lansdale demeurent sympas et philosophent à mon goût, là je suis moins bien. Mais il y a quelque chose de prometteur, c'est sûr.
SupprimerCet auteur était aux Quais du Polar, j'ai donc pris quelques renseignements sur son roman, mais je ne suis pas sûre que j'aimerais...
RépondreSupprimerUne fois dedans, ça ne se lâche pas. Après, je pense n'avoir pas tout compris des motivations de ces gars là...
SupprimerJe ne l'ai pas vu aux Quais mais il vrai que je n'ai pas tout vu ! Le barré me tente quand il est bien maîtrisé derrière mais bon... Je verrai...
RépondreSupprimerSi, si, c'est maîtrisé! (et j'ai des exemples pour comparer). C'est juste des bémols perso sur des détails...
SupprimerLe barré ça me fait pas peur non plus, tu penses bien. Du coup je note et je me dis "pourquoi pas ?"
RépondreSupprimerChic, on va se refiler les titres barrés...
SupprimerC'est franco-french alors ? Ça m'intéresse encore plus alors, car on en compte quelques-uns des auteurs barrés en France, mais pas autant que chez les anglophones.
RépondreSupprimerExactement, en France, c'est trop rare, alors pardonnons à ce jeune (est-il jeune, je l'ignore) quelques à peu près, et jetons-nous sur ce voyage un peu spécial des deux zigotos, dixit Gwenaelle.
SupprimerIl attendra d'être découvert ( un jour peut-être) alors :)
RépondreSupprimerPffff! Lis voir l'avis de cathulu, tu vas craquer...
SupprimerAvec un titre pareil, je me serais attendue à du loufouque oui, mais à du loufouque à zombies. Dommage que ça ne soit pas le cas :)
RépondreSupprimerPas besoin de zombies pour écarquiller les yeux face à tant de barré/givré bien idiot. C'est assez rare pour qu'on le remarque.
SupprimerMouais... je ne suis pas très tentée aujourd'hui... ;-)
RépondreSupprimerJe sens que le genre barré, ça passe ou ça casse. Chez moi ça passe mais je comprends que l'on soit réticent (je suis allergique à d'autres sortes de littérature)
SupprimerMiam ! J'aime les trucs complètement barrés ! Je note ! :-)
RépondreSupprimerIl me semble qu'on a ce goût en commun (entre autres). Au fait, j'ai une catégorie "barré" colonne de droite, si ça te dit...
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