Les fiancées d'Odessa
Moonlight in Odessa
Janet Skeslien Charles
Liana Levi, 2012
Traduit par Adelaïde Pralon
"Aux échecs, c'est chacun pour soi. Il faut à la fois construire les pièges et les éviter. Une des clefs de la victoire est la force mentale. Et l'esprit de sacrifice. A Odessa, la vie ressemblait à une partie d'échecs. Attaques. Ripostes. Feintes. Lire dans le jeu de son adversaire et garder toujours un temps d'avance sur lui."
Daria est jeune, jolie, intelligente, elle a réussi de bonnes études... mais à Odessa, c'est sa connaissance de la langue anglaise qui lui a donné du travail, d'abord dans une entreprise où elle fait merveille, mais doit éviter les approches de son patron, puis dans une organisation de rencontres entre américains et ukrainiennes.
Vlad, un jeune loup de la mafia d'Odessa lui court après, et son cœur bat un peu plus vite. Même si les hommes ukrainiens sont souvent paresseux, alcooliques et violents...
"Pourquoi refuser de sortir avec un beau jeune homme?
- Tu veux dire le roi de l'excroquerie, un chef de la mafia et sûrement aussi un assassin?
- Personne n'est parfait. Au moins, il ne fume pas."
Daria est très attachée à sa grand mère, qui est pourtant la première à l'encourager à filer aux Etats-Unis, quitte à épouser pour cela un américain. La seconde partie du roman verra Daria là-bas, mais le rêve s'écroulera-t-il?
Américaine vivant à Paris, l'auteur a vécu deux ans à Odessa, et l'on sent qu’elle connaît bien cette ville, les problèmes de ses habitants dans leur vie quotidienne, coupures d'électricité, chômage, corruption à tous niveaux, mais aussi leur amour pour leur ville. De nombreux détails permettent de se faire une bonne idée de la vie là-bas, sans avoir l'air de lire un guide! Beaucoup d'humour, parfois grinçant ou désespéré, et de l'émotion. On suit Daria dans sa recherche du bonheur, ses questionnements. Le thème des mariages arrangés pourrait être glauque, mais il est traité avec finesse et réalisme.
La découverte des États-Unis vue par une jeune Ukrainienne sous le charme est amusante, l'auteur croque avec justesse l'ambiance d'une petite ville paumée.
Au final, un roman qui se dévore, et pas si léger qu'on ne pourrait le croire.
L'avis d'Aifelle (merciii) et de kathel,
Les avis chez Babelio
Moonlight in Odessa
Janet Skeslien Charles
Liana Levi, 2012
Traduit par Adelaïde Pralon
"Aux échecs, c'est chacun pour soi. Il faut à la fois construire les pièges et les éviter. Une des clefs de la victoire est la force mentale. Et l'esprit de sacrifice. A Odessa, la vie ressemblait à une partie d'échecs. Attaques. Ripostes. Feintes. Lire dans le jeu de son adversaire et garder toujours un temps d'avance sur lui."
Daria est jeune, jolie, intelligente, elle a réussi de bonnes études... mais à Odessa, c'est sa connaissance de la langue anglaise qui lui a donné du travail, d'abord dans une entreprise où elle fait merveille, mais doit éviter les approches de son patron, puis dans une organisation de rencontres entre américains et ukrainiennes.
Vlad, un jeune loup de la mafia d'Odessa lui court après, et son cœur bat un peu plus vite. Même si les hommes ukrainiens sont souvent paresseux, alcooliques et violents...
"Pourquoi refuser de sortir avec un beau jeune homme?
- Tu veux dire le roi de l'excroquerie, un chef de la mafia et sûrement aussi un assassin?
- Personne n'est parfait. Au moins, il ne fume pas."
Daria est très attachée à sa grand mère, qui est pourtant la première à l'encourager à filer aux Etats-Unis, quitte à épouser pour cela un américain. La seconde partie du roman verra Daria là-bas, mais le rêve s'écroulera-t-il?
Américaine vivant à Paris, l'auteur a vécu deux ans à Odessa, et l'on sent qu’elle connaît bien cette ville, les problèmes de ses habitants dans leur vie quotidienne, coupures d'électricité, chômage, corruption à tous niveaux, mais aussi leur amour pour leur ville. De nombreux détails permettent de se faire une bonne idée de la vie là-bas, sans avoir l'air de lire un guide! Beaucoup d'humour, parfois grinçant ou désespéré, et de l'émotion. On suit Daria dans sa recherche du bonheur, ses questionnements. Le thème des mariages arrangés pourrait être glauque, mais il est traité avec finesse et réalisme.
La découverte des États-Unis vue par une jeune Ukrainienne sous le charme est amusante, l'auteur croque avec justesse l'ambiance d'une petite ville paumée.
Au final, un roman qui se dévore, et pas si léger qu'on ne pourrait le croire.
L'avis d'Aifelle (merciii) et de kathel,
Les avis chez Babelio
On t'incite au voyage juste au-dessus ? Ils auraient pu te proposer un séjour à Odessa pour être raccord hi hi .. Bon tu as vu que je parle de la sortie poche de cet excellent roman, je le redis, qui n'a pas eu assez d'écho sur la blogosphère, allez réveillez-vous les lectrices !!
RépondreSupprimerCes messages anonymes en anglais deviennent une plaie, mais je résiste, je ne mets pas de code pour les commentaires, car je râle assez quand j'en trouve ailleurs. Je songe à une solution...
SupprimerBref, sache que je suis déjà allée à Odessa (si!). Oui, un excellent roman, et on est raccord pour en parler. Il est en poche!
Je vous ai lu toutes les deux, merci pour vos billets. Vous m'avez convaincue je m'y met...Natalie :-)
RépondreSupprimerCoucou Nathalie!
SupprimerOui, c'est le moment, le livre est en poche! Bonne lecture.
Très vraie cette réflexion sur le jeu d'échecs. Éprouvant si l'on joue pour gagner.
RépondreSupprimerIl me semble que l'on peut jouer aux échecs pour le plaisir de monter les stratégies, et d'apprendre, espérant gagner une autre fois?
Supprimertentatrice !!!!En plus il est en poche !!!!
RépondreSupprimerIl devrait te plaire!
SupprimerJ'adore la couverture, en tout cas. Noté.
RépondreSupprimerJ'ignore comment est celle du poche, mais oui, elle est à remarquer!
SupprimerComme il vient de sortir en poche, je crois que je vais finir par me laisser tenter...
RépondreSupprimerHé oui, double motif pour craquer...
Supprimerje m'incline (vous êtes de bonnes ambassadrices toutes les deux), surtout s'il est en poche.
RépondreSupprimerAifelle, moi, et le poche, ça fait des arguments de poids, oui.
SupprimerTon billet me tente; je le note !
RépondreSupprimerLes copinautes ont aimé!
SupprimerLes couvertures chez Liana Lévi sont toujours décalées j'aime bien.
RépondreSupprimerTu devrais te jeter sur les romans de Iain Levison...
Supprimerj'ai bcp aimé, un roman original et plein de fraîcheur
RépondreSupprimerPlutôt étonnant, mêlant humour et sérieux. Pas du tout rose bonbon...
SupprimerTu as raison de le faire remarquer, le thème du mariage pour pouvoir émigrer est très bien traité, pas de façon trop tranchée...
RépondreSupprimerBeaucoup de subtilité et de sensibilité pour traiter ce thème un peu casse cou, oui.
SupprimerUne manière d'en savoir un peu plus sur cette ville et ce pays si peu connu, même si la seconde partie se passe aux USA.
RépondreSupprimerL'ambiance d'Odessa est à mon avis bien rendue...
SupprimerTu m'as convaincu !!
RépondreSupprimerTiens donc, il est en poche, n'hésite pas!
SupprimerIl me fait de l'oeil depuis un moment et en plus, j'apprends qu'il est en poche ? Noté bien sûr !
RépondreSupprimerFais nous confiaaaaaance!
SupprimerLa couverture a un peu un effet repoussoir sur moi, mais ton billet est bien tentant... ;-)
RépondreSupprimerNe t'occupe pas de la couverture (elle est bien, quand même?) et fonce!
Supprimerj'en avais déjà entendu du bien, je crois que je vais le noter également!
RépondreSupprimerExiste en poche, pas de souci!
SupprimerIl me plairait bien, ce livre, je crois! Surtout s'il est en Poche!
RépondreSupprimerL'argument qui tue...
SupprimerBonjour Keisha, j'ai bien noté ce roman chez Aifelle. Ce sera une de mes lecture de l'été, j'espère. Bon dimanche.
RépondreSupprimerEt en poche, pas cher, vite dans le sac! Bon week end prolongé (sous la pluie?)
SupprimerPourquoi pas ? Mais là j'ai un retard monstre dans tout. Une semaine sans lire, quasi ! Du coup, DonQ est à la traîne de nouveau. Faut que je rattrape ça !
RépondreSupprimerJe me demandais bien où tu étais? ^_^ Mais je sais que tu peux être bien occupée. Pour DQ, ne t'inquiète pas, juin est long, je t'attends.
SupprimerCoucou,
Supprimerla couverture ne donne pas envie du tout de découvrir ce livre ...
Ton avis et le thème me plaisent plus.
Bon lundi de Pentecôte !
Pour ma part, j'ai découvert en priorité l'avis d'une blogueuse! Suis moi...
SupprimerPourri ici, chez toi je suppose aussi?
Je te suivrais ;-)
SupprimerIci temps pourri de chez pourri et surtout pas chaud et très humide ... Vivement que le beau temps revienne !
Bon WE
Aïe, à voir les dates des commentaires, je m'aperçois que la météo demeure calamiteuse...
SupprimerJe me demandais ce qu'il pouvait donner. Me voilà avec un avis plutôt positif !!!
RépondreSupprimerAifelle et Kathel sont aussi très contentes de leur lecture.
SupprimerAh il me fait de l'oeil depuis longtemps, celui-là !
RépondreSupprimerMaintenant qu'il est en poche, aucun souci!
SupprimerJ'aurais eu peur des clichés, avec cette couverture... mais si tu dis que c'est bien... pourquoi pas!
RépondreSupprimerC'est plus nuancé qu'on ne l'aurait craint, et puis il y a de l'humour, une bonne écriture. Les autres ont aussi aimé!
SupprimerUN billet bien convaincant, qui comporte assez de mots clé pour me donner bien envie de lire le roman.
RépondreSupprimerJ'avoue ne pas trop connaître tes mots-clés? Mais même si, je n'abuserais pas, tu sais.
SupprimerOui, ce roman a tout pour te plaire!