Cette fois merci à Minou, Chinouk, et l'éditeur himself, je possède trois titres de plus! Mais grâce à leur format poche moins de 100 pages mes étagères ne ploieront pas.
Le temps du voyage
Petite causerie sur la nonchalance et les vertus de l'étape
Patrick Manoukian
Transboréal, 2011
"Je préfère l'étape au parcours et j'aime laisser mes étapes se construire autour de rencontres inattendues que le temps favorise. Mes petites astuces pour y parvenir sont simples : si vous le pouvez, ne laissez pas l'échéance du voyage déterminer vos étapes et ne préparez l'étape suivante que si le désir de quitter la précédente s'impose doucement à vous. Prenez l'habitude de vous asseoir à côté des gens plutôt qu'en face d'eux, faites vôtres certaines de leurs préférences et défendez-les avec eux, apprenez quelques gestes quotidiens à partager en toute complicité, choisissez de vivre des rencontres plutôt que de voir des choses... La nonchalance fera le reste, qui n'est ni un désintérêt, ni une paresse, mais la démarche élégante et naturelle d'un voyageur qui se sait un étranger qui passe."
L'auteur résume bien en fin de livre sa propre philosophie du voyage, avec le sofa comme allégorie de la nonchalance et des vertus de l'étape. Au travers d'exemples bien choisis, il raconte son parcours car il n'a pas toujours privilégié l'importance du temps sur la vitesse. Ses réflexions sont à découvrir en détail, à méditer voire à appliquer (j'aime bien l'idée de s’asseoir à côté de, que l'on peut mettre en pratique quotidiennement). Mon seul bémol, quelques redondances.
Les avis de Chinouk, Minou,
Les vertiges de la forêt
Petite déclaration d'amour aux mousses, aux fougères et aux arbres
Rémi Caritey
Transboréal, 2011
"Regarder un arbre, c'est contempler la création du monde."
"Les Chinois expriment l'idée du repos en dessinant l'idéogramme "homme" accolé à celui d'"arbre", et non de "maison" ou de "toit".
A récolter les cônes de sapin ou autres dans les hauteurs de forêts, Rémi Caritey est tout à fait l'homme de la situation pour nous parler de la forêt. Ses pas l'ont aussi conduit au Sénégal et en Côte d'Ivoire.
Dans ce court (trop court?) volume parfois lyrique, un peu scientifique sans lourdeur, il évoque sa passion pour les arbres. L'intérêt ne faiblit pas tellement c'est touffu!
Un bon titre incontournable de cette collection, qui donne envie d'aller s'oxygéner et méditer.
Les avis de Minou, Chinouk,Flo,
Surprise surprise, pour terminer : juste avant de rencontrer David Lefevre au salon du livre de Châteauroux, je reçois l'un des derniers nés de la collection, écrit justement par ce même David Lefevre. Bien sûr je l'ai lu rapidement, et nous en avons parlé. J'ai aussi acheté ses deux bouquins sur la Patagonie et sa vie là-bas en cabane...
La vie en cabane
Petit discours sur la frugalité et le retour à l'essentiel
David Lefevre
Transboréal, 2013
Dès les premières pages j'ai réalisé avec satisfaction que cela ne ferait pas doublon avec les deux gros livres plus axés sur la Patagonie, l'esprit de la collection étant plutôt celui d'essais sur un thème donné. Avant la Patagonie, le chemin de l'auteur a rencontré diverses "cabanes" dans des coins variés du monde. Yourtes, tentes, tipis, ..., elles sont censées ne laisser aucun dommage ou aucune cicatrice sur la terre, étant écologiques au sens contemporain du terme. Pour l’écrivain, ce fut un espace de paix et de concentration. Mais gare aux dangers de l'isolement, il ne s'agit pas de vivre toujours en ermite. Ce peut n'être qu'une étape.
La cabane pointe son nez là où on ne l'imaginait plus, à Notre-Dame-des-Landes (après le Larzac). Mais gare, chez nous il existe des lois, on ne s'installe pas n'importe où en cabane, la société demande domicile fixe et inscription au cadastre, certains sont priés de s'installer ailleurs que sur les rives de la Loire (exemple récent).
Même si cela ne se termine pas toujours par une "mise en cabane"...
Tiens, dernières nouvelles ici , coïncidence!
Pas mal de jours après ma lecture, je voulais la résumer en gros, même rapidement. Un bon petit volume de cette collection...
Voilà, il me reste à lire les deux gros livres de l'auteur (un jour, un jour...) et à remercier l'éditeur pour son envoi inattendu mais fort bienvenu!
Le temps du voyage
Petite causerie sur la nonchalance et les vertus de l'étape
Patrick Manoukian
Transboréal, 2011
"Je préfère l'étape au parcours et j'aime laisser mes étapes se construire autour de rencontres inattendues que le temps favorise. Mes petites astuces pour y parvenir sont simples : si vous le pouvez, ne laissez pas l'échéance du voyage déterminer vos étapes et ne préparez l'étape suivante que si le désir de quitter la précédente s'impose doucement à vous. Prenez l'habitude de vous asseoir à côté des gens plutôt qu'en face d'eux, faites vôtres certaines de leurs préférences et défendez-les avec eux, apprenez quelques gestes quotidiens à partager en toute complicité, choisissez de vivre des rencontres plutôt que de voir des choses... La nonchalance fera le reste, qui n'est ni un désintérêt, ni une paresse, mais la démarche élégante et naturelle d'un voyageur qui se sait un étranger qui passe."
L'auteur résume bien en fin de livre sa propre philosophie du voyage, avec le sofa comme allégorie de la nonchalance et des vertus de l'étape. Au travers d'exemples bien choisis, il raconte son parcours car il n'a pas toujours privilégié l'importance du temps sur la vitesse. Ses réflexions sont à découvrir en détail, à méditer voire à appliquer (j'aime bien l'idée de s’asseoir à côté de, que l'on peut mettre en pratique quotidiennement). Mon seul bémol, quelques redondances.
Les avis de Chinouk, Minou,
Les vertiges de la forêt
Petite déclaration d'amour aux mousses, aux fougères et aux arbres
Rémi Caritey
Transboréal, 2011
"Regarder un arbre, c'est contempler la création du monde."
"Les Chinois expriment l'idée du repos en dessinant l'idéogramme "homme" accolé à celui d'"arbre", et non de "maison" ou de "toit".
A récolter les cônes de sapin ou autres dans les hauteurs de forêts, Rémi Caritey est tout à fait l'homme de la situation pour nous parler de la forêt. Ses pas l'ont aussi conduit au Sénégal et en Côte d'Ivoire.
Dans ce court (trop court?) volume parfois lyrique, un peu scientifique sans lourdeur, il évoque sa passion pour les arbres. L'intérêt ne faiblit pas tellement c'est touffu!
Un bon titre incontournable de cette collection, qui donne envie d'aller s'oxygéner et méditer.
Les avis de Minou, Chinouk,Flo,
Surprise surprise, pour terminer : juste avant de rencontrer David Lefevre au salon du livre de Châteauroux, je reçois l'un des derniers nés de la collection, écrit justement par ce même David Lefevre. Bien sûr je l'ai lu rapidement, et nous en avons parlé. J'ai aussi acheté ses deux bouquins sur la Patagonie et sa vie là-bas en cabane...
La vie en cabane
Petit discours sur la frugalité et le retour à l'essentiel
David Lefevre
Transboréal, 2013
Dès les premières pages j'ai réalisé avec satisfaction que cela ne ferait pas doublon avec les deux gros livres plus axés sur la Patagonie, l'esprit de la collection étant plutôt celui d'essais sur un thème donné. Avant la Patagonie, le chemin de l'auteur a rencontré diverses "cabanes" dans des coins variés du monde. Yourtes, tentes, tipis, ..., elles sont censées ne laisser aucun dommage ou aucune cicatrice sur la terre, étant écologiques au sens contemporain du terme. Pour l’écrivain, ce fut un espace de paix et de concentration. Mais gare aux dangers de l'isolement, il ne s'agit pas de vivre toujours en ermite. Ce peut n'être qu'une étape.
La cabane pointe son nez là où on ne l'imaginait plus, à Notre-Dame-des-Landes (après le Larzac). Mais gare, chez nous il existe des lois, on ne s'installe pas n'importe où en cabane, la société demande domicile fixe et inscription au cadastre, certains sont priés de s'installer ailleurs que sur les rives de la Loire (exemple récent).
Même si cela ne se termine pas toujours par une "mise en cabane"...
Tiens, dernières nouvelles ici , coïncidence!
Pas mal de jours après ma lecture, je voulais la résumer en gros, même rapidement. Un bon petit volume de cette collection...
Voilà, il me reste à lire les deux gros livres de l'auteur (un jour, un jour...) et à remercier l'éditeur pour son envoi inattendu mais fort bienvenu!
Commentaires
A part ça, ses gros livres attendent encore!
IL y a quelques années, un "homme des bois" vivait dans un tipi près de Vielsalm, en Ardenne belge.
L'île de Chiloé où vit David Lefevre me dit quelque chose, impossible de retrouver où j'ai lu quelque chose à son sujet. Tant pis.
http://asautsetagambades.hautetfort.com/search/chiloé
Passe une bonne semaine.
Mais cela me rassure de programmer un peu les étapes ;-) (surtout à 5 si on ne veut pas finir par dormir à la belle étoile ;-)
Le troisième fait partie de la petite collection, et ne reprend pas les deux gros, chic alors.
Bonne semaine (et le soleil est de retour!)
A cinq mieux vaut sans doute un peu plus de prévision quand même! L'auteur devait voyager en solitaire...