Maine
J. Courtney Sullivan
Editions rue Fromentin, 2013
Traduit par Camille Lavacourt
Quatre femmes de trois générations différentes vont se retrouver dans le Maine en ce début d'été encore un peu frisquet. Alice, coquette, la langue bien pendue, très bigote et cherchant à négocier un pardon en léguant sa belle propriété à l'Eglise. Kathleen, qui aurait de loin préféré évité de voir sa mère Alice, et continuer à s'occuper de ses vers de terre dans sa ferme californienne. Mais sa fille Maggie, qui vient de se faire larguer par son copain, a besoin d'elle. La dernière de ce roman choral, c'est Ann Marie, la pièce rapportée, la femme parfaite du fils parfait.
Quant deux d'entre elles se rencontrent (et qu'est-ce quand c'est plus de deux!), ça vire très vite à l'affrontement et à la dispute, en tout cas aux répliques vachardes. Même si les souvenirs de bons moments reviennent, et qu'elles se ressemblent plus qu'elles ne croient.
De chaque génération étaient attendues des options différentes. Pour celle d'Alice, seul le mariage était convenable. Pour Kathleen et Ann Marie, la divorcée et la mère au foyer obsessionnelle, déjà les lézardes apparaissent. Maggie, elle, fera un bébé toute seule.
Voilà le type de roman qui ne peut que me plaire, des histoires de femme, les États-Unis, pas trop de descriptions, de bons dialogues, de l'humour, bref, si vous avez du temps libre cet été, foncez! Un bon roman, qui ne m'a pas fait grimper aux murs d'enthousiasme (peut-être en ai-je beaucoup lu qui lui ressemblent?), cela se sent dans mon billet, mais que j'ai dévoré avec plaisir, et c'est déjà pas mal!
Kathleen :"Sa belle-soeur était un être humain après tout."
Plus loin, Ann Marie, ladite belle-soeur:
"Kathleen, ma belle-soeur.
- Oh! dit Linda une main sur le coeur. Je ne savais pas que vous vous connaissiez. Pendant une minute, j'ai eu peur!
On se connaît, oui, et c'est bien ça qui fait peur, pensa Ann Marie."
De multiples avis enthousiastes partout sur les blogs et chez babelio
A tel point que j'ai voulu me livrer à une petite expérience : et si je lisais un roman sans en connaître absolument rien? Justement Flo proposait de découvrir Anita Shreve (voir ici son billet sur ses cinq (!) lectures ) et le seul exemplaire de ma bibliothèque numéro 1 était intitulé Étrange passion, paru chez France Loisirs, et dépourvu de couverture colorée et donc de quatrième de couverture, puisqu'il ne restait que la reliure (rouge).
Strange fits of passion est paru en 1991, traduite en 1996 par Marie-Claude Peugeot.
Juste tournée la dernière page de Maine, je me plonge donc dans Étrange passion. Et me retrouve dans le Maine... Hé oui.
Mary Amesbury a fui un mari violent et s'est réfugiée dans une petite ville du Maine, avec son bébé de six mois, Caroline. L'hiver est glacial, aucun touriste, ne demeurent que des pêcheurs et leurs familles, une boutique est ouverte.
Dès le départ l'on sait qu'un événement tragique est survenu puisque Mary se retrouve en prison, où une journaliste l'a convainc d'écrire son histoire, qui servira de base à un article avant le procès. C'est donc ce récit, entrecoupé de témoignages d'habitants de l'île, qui formera le corps essentiel du roman.
J'avoue que le titre faisait craindre le pire, mais fort heureusement Anita Sheve a opté pour une écriture sans fioritures et sans pathos, d'une sobriété efficace. Quelques passages mettent en lumière l'ambiance de ce coin du Maine, rude, isolé, et la vie des pêcheurs. Les différences de voix entre les intervenants sont bien marquées.
Surtout, intervient le récit de la rencontre puis du mariage de Mary et Harrold, tous deux journalistes, puis la plongée de l'époux dans l'alcool et la violence. Comment Mary a-t-elle supporté/accepté?
"Une fois qu'on se met à mentir, à partir du moment où on ment pour le couvrir, on est dans le même bateau que lui, et on est perdue."
"Il ne m'a plus battue pendant plusieurs mois; mais il y a des façons d'abuser d'une femme qui ne sont pas d'ordre physique. Ces autres formes de violence étaient parfois pires que d'être battue."
Anita Shreve démonte bien l'enfermement de Mary, l’ambiguïté parfois de la situation.
Mais une fois l'extrême limite franchie, pourquoi ne pas porter plainte?
En 1971, l'on pense que "un mari ne peut pas violer sa femme."
Finalement, ce roman s'est révélé vraiment intéressant, jusque y compris la rencontre entre la journaliste et Caroline, mais je ne peux tout raconter, non?
J. Courtney Sullivan
Editions rue Fromentin, 2013
Traduit par Camille Lavacourt
Quatre femmes de trois générations différentes vont se retrouver dans le Maine en ce début d'été encore un peu frisquet. Alice, coquette, la langue bien pendue, très bigote et cherchant à négocier un pardon en léguant sa belle propriété à l'Eglise. Kathleen, qui aurait de loin préféré évité de voir sa mère Alice, et continuer à s'occuper de ses vers de terre dans sa ferme californienne. Mais sa fille Maggie, qui vient de se faire larguer par son copain, a besoin d'elle. La dernière de ce roman choral, c'est Ann Marie, la pièce rapportée, la femme parfaite du fils parfait.
Quant deux d'entre elles se rencontrent (et qu'est-ce quand c'est plus de deux!), ça vire très vite à l'affrontement et à la dispute, en tout cas aux répliques vachardes. Même si les souvenirs de bons moments reviennent, et qu'elles se ressemblent plus qu'elles ne croient.
De chaque génération étaient attendues des options différentes. Pour celle d'Alice, seul le mariage était convenable. Pour Kathleen et Ann Marie, la divorcée et la mère au foyer obsessionnelle, déjà les lézardes apparaissent. Maggie, elle, fera un bébé toute seule.
Voilà le type de roman qui ne peut que me plaire, des histoires de femme, les États-Unis, pas trop de descriptions, de bons dialogues, de l'humour, bref, si vous avez du temps libre cet été, foncez! Un bon roman, qui ne m'a pas fait grimper aux murs d'enthousiasme (peut-être en ai-je beaucoup lu qui lui ressemblent?), cela se sent dans mon billet, mais que j'ai dévoré avec plaisir, et c'est déjà pas mal!
Kathleen :"Sa belle-soeur était un être humain après tout."
Plus loin, Ann Marie, ladite belle-soeur:
"Kathleen, ma belle-soeur.
- Oh! dit Linda une main sur le coeur. Je ne savais pas que vous vous connaissiez. Pendant une minute, j'ai eu peur!
On se connaît, oui, et c'est bien ça qui fait peur, pensa Ann Marie."
De multiples avis enthousiastes partout sur les blogs et chez babelio
A tel point que j'ai voulu me livrer à une petite expérience : et si je lisais un roman sans en connaître absolument rien? Justement Flo proposait de découvrir Anita Shreve (voir ici son billet sur ses cinq (!) lectures ) et le seul exemplaire de ma bibliothèque numéro 1 était intitulé Étrange passion, paru chez France Loisirs, et dépourvu de couverture colorée et donc de quatrième de couverture, puisqu'il ne restait que la reliure (rouge).
Strange fits of passion est paru en 1991, traduite en 1996 par Marie-Claude Peugeot.
Juste tournée la dernière page de Maine, je me plonge donc dans Étrange passion. Et me retrouve dans le Maine... Hé oui.
Mary Amesbury a fui un mari violent et s'est réfugiée dans une petite ville du Maine, avec son bébé de six mois, Caroline. L'hiver est glacial, aucun touriste, ne demeurent que des pêcheurs et leurs familles, une boutique est ouverte.
Dès le départ l'on sait qu'un événement tragique est survenu puisque Mary se retrouve en prison, où une journaliste l'a convainc d'écrire son histoire, qui servira de base à un article avant le procès. C'est donc ce récit, entrecoupé de témoignages d'habitants de l'île, qui formera le corps essentiel du roman.
J'avoue que le titre faisait craindre le pire, mais fort heureusement Anita Sheve a opté pour une écriture sans fioritures et sans pathos, d'une sobriété efficace. Quelques passages mettent en lumière l'ambiance de ce coin du Maine, rude, isolé, et la vie des pêcheurs. Les différences de voix entre les intervenants sont bien marquées.
Surtout, intervient le récit de la rencontre puis du mariage de Mary et Harrold, tous deux journalistes, puis la plongée de l'époux dans l'alcool et la violence. Comment Mary a-t-elle supporté/accepté?
"Une fois qu'on se met à mentir, à partir du moment où on ment pour le couvrir, on est dans le même bateau que lui, et on est perdue."
"Il ne m'a plus battue pendant plusieurs mois; mais il y a des façons d'abuser d'une femme qui ne sont pas d'ordre physique. Ces autres formes de violence étaient parfois pires que d'être battue."
Anita Shreve démonte bien l'enfermement de Mary, l’ambiguïté parfois de la situation.
Mais une fois l'extrême limite franchie, pourquoi ne pas porter plainte?
En 1971, l'on pense que "un mari ne peut pas violer sa femme."
Finalement, ce roman s'est révélé vraiment intéressant, jusque y compris la rencontre entre la journaliste et Caroline, mais je ne peux tout raconter, non?
J'ai adoré Maine !!!
RépondreSupprimerJe sais, les billets m'ont fait craquer , et je l'ai fait acheter par la bibli!
SupprimerTu es peut-être un peu moins enthousiaste sur Maine que les avis que j'ai lus jusqu'alors, mais cela me permettra de ne pas avoir d'attentes démesurées !
RépondreSupprimerUn bon roman, vraiment, mais j'ai l'impression d'en avoir déjà lus, des bons comme ça. Trop de littérature américaine? ^_^
SupprimerAhhhhhhh j'ai perdu mon commmmmmm T_T
RépondreSupprimer[censuré] qu'est-ce que j'ai fait ? Même pas eu le temps de comprendre :S
J'ai la flemme de tout reprendre mais, en résumé :
1. je n'ai jamais "senti" le Sullivan (il a vaguement figuré sur ma wishlist avant sa traduction) et ce qui ressemble à une campagne de promo de l'éditeur m'agace encore plus (j'ai vu tellement de billets à son sujet sur les blogs que j'ai définitivement rayé le livre de mes listes, ce qui semble une bonne idée à te lire)
2. je te déteste pour le Shreve ;) La fin de ton billet est diabolique : ma biblio ne l'a pas et il est épuisé donc impossible de l'avoir à la librairie. Plus qu'à voir d'occasion mais sur Tlse c'est pas ça le marché de l'occase.
3. pour rester dans le Maine mais en augmentant la qualité littéraire, lire "Olive Kitteridge" d'Elizabeth Strout. Un de mes coups de coeur de l'an dernier et un bouquin primé par le Pulitzer.
Dans mes bras! J'ai adoré Olive Ketteridge, ça c'était du super chouette bouquin!
SupprimerJe mettrais Maine et le Shreve (qui n'a pas à avoir honte) un poil au dessous. Mais bon, les goûts et les couleurs... ^_^
Hum... J'avais fait des recherches dans tes index avant de te conseiller le Strout au cas où tu l'aurais lu et je ne l'y ai pas vu : du coup, je me sens un peu idiote, mais comme on partage le même enthousiasme pour ce livre, ça va ;)
SupprimerFigure toi que dans mes index blog et ancien blog je n'ai rien trouvé! Pourtant je faisais très attention à tout bien tenir à jour. J'ai retrouvé le billet par Google, et en ai profité pour le copier dans le nouveau blog (et hop! ne restent plus que 600 billets à rapatrier, quoi)
SupprimerVoilà : http://enlisantenvoyageant.blogspot.fr/2010/10/olive-ketteridge.html
Tu n'as donc rien à te reprocher!
Ah ! Je me sens mieux :) Je vais lire ton avis de ce pas.
SupprimerUn vieux billet... mais une bonne lecture. Et comme j'ai eu deux exmplaires, j'en ai donné un à ma médiathèque.
SupprimerJ'ai beaucoup aimé Maine également !
RépondreSupprimerIl a été plébiscité sur les blogs; mais des bons comme ça, je pense en avoir déjà lu.
SupprimerJ'ai adoré l'ambiance de Maine, je l'ai refermé avec beaucoup de regrets (et une furieuse envie d'aller là bas ;-)).
RépondreSupprimerComme Flo plus haut Olive Kitteridge est un magnifiqueroman ;-)
Nous sommes d'accord sur Olive Ketteridge (tiens tiens il doit être en poche, si certains veulent le découvrir ^_^)
SupprimerPour Maine, oui, il aurait pu être plus long, car fort agréable à lire.
un bon livre pour l'été sous les tilleuls ?
RépondreSupprimerUn livre idéal pour l'été, oui, les pages se tournent bien, c'est intelligent, souvent drôle et caustique, mais ça ne grille pas les neurones. Parfait, quoi.
SupprimerTon avis sur Maine me fait plaisir car j'en avais entendu tellement de bien que j'ai été un poil déçue , à moi aussi, ça m'a paru "déjà lu" !
RépondreSupprimerQuand on lit beaucoup de littérature américaine, il en faut beaucoup pour être étonnée, maintenant. Il n'empêche que c'est un bon roman!
SupprimerTu vas rire mais les deux sont dans ma PAL, le premier vient tout juste de la rejoindre (et ton extrait me fait trop rire, ah les plaisirs de la famille ;0) et le deuxième y dort depuis très très longtemps... Tu m'as donné l'envie de l'en sortir tiens ;0) Bises
RépondreSupprimerTu verras, c'est plein de remarques un peu vachardes de ce genre...
SupprimerQuant au deuxième, c'est quasiment une pièce de collection, mais vraiment pas mal du tout!
Tu exagères, deux titres à noter en un seul billet....
RépondreSupprimerOui, mais les deux se passent dans le Maine...
Supprimermdr ! J'adore ton argument :D (fais attention, quasiment tous les Shreve se déroulent dans le Maine ;)
SupprimerSur un blog j'ai vu Maine récemment, avec la carte de l'état, et c'est drôlement au nord! M'étonne pas qu'on s'y gèle l'hiver...
SupprimerJe crois que l'Etat a une frontière avec le Canada donc, oui, on doit s'y peler sérieux.
SupprimerEn fait il "rentre" dans le Canada... Pas étonnant les - 40 dans le roman que j'ai lu...
SupprimerOn le voit partout ce livre, je vais finir par le noter !
RépondreSupprimerJustement la raison pour laquelle je l'ai lu, et aussi pour laquelle j'ai voulu en lire un autre dont personne n'a parlé. Contradiction!
SupprimerEt moi je jubile parce que j'ai Olive Kitteridge dans ma pile !!! Tiens, je le remets dessus avec Les débutantes, qu'Anis m'a fiat remonter hier. Par contre Maine devra attendre, parce que je me fais une pile avec des profs et des étudiants dedans pour le challenge de George.
RépondreSupprimerOlive K, du très bon. On n'en a pas assez parlé sur les blogs...
SupprimerOui, ce sont les Débutantes qui est un roman avec étudiantes et campus!
Je suis contente que tu aies aimé Maine. Bises
RépondreSupprimerSans doute pas le roman le plus original de ma vie, mais bien agréable, bien fait. Recommandé pour l'été, on va dire.
SupprimerBon, je crois que ton billet a été repéré parce que je viens de passer sur Twitter et que vois-je ? Un tweet de Little, Brown & Company qui dit :
RépondreSupprimer'Virtual vacation! Chat about books set in Maine w/ @jcourtsull, Anita Shreve, Mary Simses & @UDeYoung @Goodreads 7/9 http://ow.ly/mDtiu ' (le lien renvoie sur un forum Goodreads où tu peux poser tes questions - pour peu que tu aies un compte s'entend - aux 4 auteurs qui y répondront le 9 juillet)
J'ai cru avoir une hallucination :D
Ouh là! Je suis inscrite chez twitter, mais n'y vais jamais, et chez Goodreads, et pareil. Dommage, je sais, pour Goodreads en tout cas.
SupprimerPas d'hallucination, ne t'inquiète pas, mais ces coïncidences qui font peur mais sont normales.
Deux exemples récents:
Hier une blogueuse parle de courrier par pigeon, trois minutes plus tard dans mon roman on parle de trous pour les pigeons, justement.
Sur France Musique, on passe un air de Lejeune (Renaissance française) et que vois-je au coin de la rue? Un camion, marqué Lejeune Entreprises.
TT est ma seconde maison. Quand je suis en retard dans mes billets et réponses aux coms, c'est TT qu'il faut accuser ;)
SupprimerPar contre, j'ai fermé mon compte GR en début d'année suite à la refonte du site.
Evidemment, si tu es une habituée des coïncidences, ça ne te fait plus rien au bout d'un moment mais, perso, je ne carbure pas au même truc que toi ;p
Hum, je vois que tu es en train de déposer des coms chez moi :D Il va falloir arrêter cette histoire d'hallucination !
(p.s. : j'ai rajouté un lien vers ton billet sur mon expérience Anita Shreve, afin que ça donne une idée supplémentaire et un regard autre que le mien)
Oui, j'étais chez toi... ^_^
SupprimerJe passe aussi du temps sur Facebook, mais je gère quand même. En fait c'est ma fréquentation des forums qui a pâti du blog.
j ai failli passer ton billet , car j'ai un peu relégué "Maine" au "tourne page de l'été " ,je le vois partout.
RépondreSupprimerMais comme je lis attentivement ton billet j'ai noté Olive Ketteridge comme quoi il y a toujours une bonne idée à prendre sur les bogs amis
Luocine
Maine n'est pas à dédaigner, si tu le trouves. Olive Ketteridge est très fin et mérite lecture, on l'a un peu oublié, ce livre.
SupprimerAaaah de retour et je note déjà quelques bons titres. Merci de es bons billets gentille dame. '
RépondreSupprimerRavie de te revoir! Pour te donner des idées de jolis romans, pas de problème!
SupprimerJ'ai lu un Anita Shreve il y a très longtemps et je crois que je n'avais pas été emballée.
RépondreSupprimerBon, cela ne révolutionne pas la littérature mondiale, mais pour celui que j'ai lu, c'est pas mal du tout.
SupprimerJe ne connais le Maine que pas Stephen King et Angela Lansbury :) c'est un coin inspirant :)
RépondreSupprimerGrâce aux auteurs, on finit par connaître un bon bout du pays!
SupprimerMaine ...j'ai grandement envie d'y aller pour le roman J'hésitais,j'hésitais et là bon je suis un peu plus motivée!
RépondreSupprimerL'été arrive, bonne occasion... Mais pas sûr que je lise son précédent, avec les étudiantes, cela m'attire moins.
SupprimerJe ne connais ni l'un ni l'autre de ces romans. Pourquoi pas. (Je vais t'envoyer un mail dans le courant du week-end, j'ai une photo pour toi ^^)
RépondreSupprimerOups, j'ai oublié de continuer à guetter ton blog!!! Je devine de quelles photos il s'agit, merci d'avance! ^_^
SupprimerJe trouve géniale ton idée de lire un livre sans en connaître le sujet... J'ai envie de tenter !
RépondreSupprimerQuand on voit pas mal un bouquin sur les blogs, même si les blogueurs ne spoilent pas, même si on lit "en diagonale" les billets, quand même on a une petite idée, ne serait-ce que l'avis enthousiaste ou pas du lecteur.
SupprimerMais on connaît toujours quelque chose du livre, ne serait-ce que l'auteur, dont on s'est fait une idée.
Pour Anita Shreve, je m'attendais à quelque chose de bien moins bon...
il y a quelques années, j'ai lu plusieurs romans d'Anita SHREVE et j'aimais bien sa plume.
RépondreSupprimerFlo en a lu cinq autres (!), nos avis sur l'auteur se rejoignent. Anita Shreve n'a pas à rougir de ses romans!
SupprimerJe me demande si je n'en ai pas un dans ma PAL dantesque ! Je trouve ton petit exercice très sympa, je devrais faire ça moi aussi :)
RépondreSupprimerDe temps en temps on aime s'amuser... mais j'avoue que ce n'est pas si facile de découvrir totalement (ou alors un bouquin non encore publié, mais il faut zapper la quatrième de couverture)(ou au hasard à la bibliothèque, ça arrive)
SupprimerAh le Maine, une région qui m'attire et que j'ai très envie de visiter (étonnant, n'est-ce pas ?) Je pensais qu'Anita Shreve faisait dans la romance, je me trompe donc. Pour le premier, j'ai déjà prévu de commencer par "Les débutantes".
RépondreSupprimerFigure toi que le Maine me poursuit, avec le dernier Stephen King (bon maintenant je suis au Texas, le roman fait voyager le lecteur)
SupprimerMaine, il me le faut! oins tentée par le Anita Schreve par contre!
RépondreSupprimerOui, mais les Anita Shreve doivent se trouver plus facilement de ton côté, non?
SupprimerLes blessures physiques peuvent être redoutables mais l'intégrité d'une personne est loin de se limiter à son intégrité physique.
RépondreSupprimerJ'ai lu récemment un roman policier, bien ficelé mais il ne faut rien en attendre de plus qu'une détente (et c'est déjà pas mal quand cela rempli bien son rôle.
Une réflexion cependant m'a interpellée, une réflexion du style : "celui qui abuse de sa victime en la séduisant pense que ceux qui les maltraitent physiquement sont des salauds mais ceux qui usent de violence physiques rétorquent qu'eux au moins ne tentent pas de faire de leur victime leur complice."
Il y a de multiples façons de mutiler quelqu'un et j'ai trouvé cette façon des bourreaux de tenter de se trouver "moins salaud que..." assez pitoyable mais pas tellement surprenante finalement. Ton livre parait très intéressant.
En effet on peut manipuler, ou faire mal psychologiquement...
SupprimerUn roman policier, même détente, peut être occasion de réfléchir, bien sûr! C'est comme pour la SF, et ce serait dommage de s'en priver pour des questions de cloisonnement de lecture.
Ah ben voilà, c'est ça en fait. J'ai l'impression que "histoires de femmes, Etats-Unis," ce n'est pas trop le genre de thématique vers laquelle je me précipite mais de temps à autres ça peut me prendre, tout dépend (exit les histoires un peu dramatico-dramatique surtout, problèmes familiaux & co). Mais là j'ai l'impression que Maine pourrait me parler. A voir...
RépondreSupprimerAssez caustique pour te plaire... Il y a des remarques bien vues.
SupprimerLes trucs trop dramatiques, pas trop mon truc actuellement non plus. Même si Etrange passion est dramatique, mais sans tirer sur la corde.