La prophétie d'Abouna
Fawaz Hussain
ginkgo éditeur, 2013
L’auteur : écrivain kurde de langue française, né dans le nord-est de la Syrie, vivant à Paris, également traducteur d'auteurs français.
Encouragé par Abouna, le prêtre catholique de l'école où il a appris le français, Mohamed débarque à Paris en 1978, décidé à devenir Balzac ou rien. Il s'inscrit à la Sorbonne, pour de longues années plus tard venir à bout de sa thèse intitulée "La prophétie mésopotamienne et les rives de la Seine".
Aidé par des connaissances de même origine kurde et quelques français, il va loger dans des chambres de bonne, exercer des petits boulots alimentaires et selon ses dires plaire à pas mal de femmes. Jusqu'à une suédoise qui le convaincra de la suivre dans son pays. Cela ne se passera pas tellement bien, le malheureux passant en prime des années en Laponie.
Ce quart de siècle sans doute bien autobiographique est conté avec vivacité et humour, dans une langue fort imagée. Les moments noirs existent, mais pas question de s'appesantir et se faire plaindre. J'ai aimé découvrir la France des années 80 par les yeux d'un étudiant amoureux de Balzac, un regard faussement naïf souvent, et en prime un voyage dans une Suède féministe et réfrigérante.
Le début,
Merci à Marine D. et l'éditeur.
Fawaz Hussain
ginkgo éditeur, 2013
L’auteur : écrivain kurde de langue française, né dans le nord-est de la Syrie, vivant à Paris, également traducteur d'auteurs français.
Encouragé par Abouna, le prêtre catholique de l'école où il a appris le français, Mohamed débarque à Paris en 1978, décidé à devenir Balzac ou rien. Il s'inscrit à la Sorbonne, pour de longues années plus tard venir à bout de sa thèse intitulée "La prophétie mésopotamienne et les rives de la Seine".
Aidé par des connaissances de même origine kurde et quelques français, il va loger dans des chambres de bonne, exercer des petits boulots alimentaires et selon ses dires plaire à pas mal de femmes. Jusqu'à une suédoise qui le convaincra de la suivre dans son pays. Cela ne se passera pas tellement bien, le malheureux passant en prime des années en Laponie.
Ce quart de siècle sans doute bien autobiographique est conté avec vivacité et humour, dans une langue fort imagée. Les moments noirs existent, mais pas question de s'appesantir et se faire plaindre. J'ai aimé découvrir la France des années 80 par les yeux d'un étudiant amoureux de Balzac, un regard faussement naïf souvent, et en prime un voyage dans une Suède féministe et réfrigérante.
Le début,
Merci à Marine D. et l'éditeur.
Bonjour Keisha, pourquoi pas, c'est bien de découvrir un écrivain de langue maternelle non française qui écrit en français. Ca me touche. Bonne journée.
RépondreSupprimerCela a joué dans mon choix, en plus d'un regard décalé sur nos us et coutumes...
SupprimerIl a l'air intéressant !!!!
RépondreSupprimerJ'aime sortir des sentiers battus côté origine de l'auteur...
SupprimerEn ce moment tu tiens un rythme de lecture sidérant, les vacances peut être ?
RépondreSupprimerNon, je l'ai lu il y a quinze jours... Ce billet paraît à cause d'un clic trop rapide... Mais j'ai toujours des billets d'avance, histoire d'être tranquille quand j'attaque un pavé.
SupprimerCe sont les vacances, mais le temps ensoleillé incite à rester dehors!
Jamais entendu parler mais je le note avec grand plaisir.
RépondreSupprimerIl vient de sortir, un joli dépaysement.
SupprimerPasser des années en Laponie... même par amour je ne le ferais pas! ;-)
RépondreSupprimerSurtout qu'il était seul, sa femme l'ayant largué et laissé partir dans le grand nord... ^_^
SupprimerQuestion ouverte: où irait-on s'installer par amour?
Toujours intéressant la France vue par un étranger, de quoi nous remettre un peu les egos en place.
RépondreSupprimerExactement ce que je cherchais! Mais nous ne sommes pas si égratignés que cela (en revanche, les femmes suédoises... ^_^)
Supprimerj'aime bien le point de vue , j'aime beaucoup le regard des étrangers qui aiment la littérature française.et que les grands belles suédoises blondes et minces se fassent égratigner , n'est pas pour déplaire à la Française que je suis!
RépondreSupprimerCette suédoise n'était pas blonde et longiligne pour ce dont je me souviens, mais pas à approcher à 10 mètres, une terreur pour un mâle ordinaire. J'ignore si c'était cette ambiance là dans ces années là...
SupprimerJe l'ai noté. L'auteur, le personnage, et leur regard, m'intéressent.
RépondreSupprimerUn roman qui change des autres lectures, oui!
SupprimerC"est intéressant en effet, même si je pense que je ne le lirai pas.
RépondreSupprimerOn ne peut tout lire...
SupprimerNon vraiment Ginkgo, chapeau pour leur sélection éditoriale ! Moi c'est une bonne partie de leur catalogue qu'il faudrait que je lise un jour. Allez, je fais un effort pour 2014. 2 titres Ginkgo au moins !
RépondreSupprimerIls avaient un stand aux RV de l'histoire à Blois, avec plein de bouquins présentés, et un responsable qui connaît fort bien son catalogue... Une "petite" maison comme je les aime, qui choisit ses bouquins...
SupprimerTu te souviens du roman coréen que j'avais lu? Et de la grecque? (tu avais aimé!) Attendent un roumain et un danois. Il y a aussi plein de documents introuvables ailleurs (j'ai failli craquer...)
Oui, fais toi ton petit challenge Ginkgo!
Un romancier kurde avec un récit qui pourrait tout à fait me plaire, je note évidemment!
RépondreSupprimerIl faut varier, en effet!
SupprimerC'est toujours marrant de se voir au travers des yeux d'un étranger !
RépondreSupprimerLe matin sur France Inter (avant 7 heures) une charmante belge a une chronique sur la France ... Marrant et sans prendre de pincettes... ^_^
SupprimerBonjour Keisha, je pense que ce roman m'intéresserait, il a l'air différent et original. Bon weekend.
RépondreSupprimerBien sûr, je sais que tu n'hésites pas à faire des essais hors des sentiers battus!
SupprimerBon week end!
Jamais entendu parler. Tu en fais des découvertes en ce moment !
RépondreSupprimerL'éditeur a vraiment des choix intéressants, dans le monde entier (et oui, j'aime bien)
SupprimerCelui-ci, en revanche, me tente plus.
RépondreSupprimerAu moins c'est un regard intéressant et nouveau...
SupprimerBonjour tout le monde! D abord je dois bien préciser que je parle pas le français comme il faut malgré mes dis ans qui sont coulé en France comme un ouvrier dans bâtiment. Ça fait un grand plaisir de voir les gens comme vous qui se sont intéressent vivement avec le point de vu d un auteur étranger( kurde). J ai lu des romans de ce auteur en kurde, pour moi c est un grand écrivain mais je peut rien dire pour son livre en français. Bon week end à tout le monde
SupprimerBonjour,
SupprimerNe vous inquiétez pas, on aimerait que tous les Français s'expriment en français aussi bien que vous...
Ce roman est écrit directement en français, donc je peux apprécier correctement le style de l'auteur; si je pouvais lire un de ses romans en kurde, je pourrais savoir à quel point il est influencé par sa langue maternelle.
J'apprécie aussi les éditeurs qui font des efforts pour faire connaître des auteurs d'autres horizons.
Bon week end à vous aussi.
Bonsoir Keisha! Pour moi la plus grande vertu d être humain c est de essayer lire et comprendre l existence sans avoir des préjugés...
RépondreSupprimerD après ce que j ai compris vous avez
cette vertu.
Pour que ça soit une réponse pour votre phrase là" si je pouvais lire un de ses romans en kurde, je pourrais savoir à quel point il est influencé par sa langue maternelle"
Je veux dire ça : après la première guerre mondial la France et l Angleterre ont désigné une carte géopolitique
pour moyen orient dans laquelle a était prévu que l existence des kurdes soit exterminer par les turques, arabes et perses. Et chaque de ses peuples entouré l existence des kurdes avec rempart dans leur propre Etat. C était que l effort individuel qui essayé de briser un petit peu ce rempart en acceptant soit être en prison ou soit être exécuté( sur tout en Turquie)peut être vous allez penser que je exagère mais vous pouvez le vérifier. Dans un milieu comme ça bien naturellement le fait de rester attaché à sa langue maternelle c était de créer un lien avec la mort. C est pour ça il y a une grande perturbation psychique dans la perception de chaque kurde un peu cultivé concernant l orde établi du monde 20 et 21 eme siècle et le lien des kurdes qui sont préféré rester kurde, avec leur langue maternelle est très fort et un peu surréel...
Veuillez m excuser Keisha car je vous ai embêté trop avec cette histoire là
Dans son livre Fawaz Hussain évoque un peu l'histoire kurde, mais sans en faire un cours trop pesant. Le moins que l'on puisse dire c'est que c'est compliqué, et pas encore terminé.
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