Le Russe aime les bouleaux
Der Russe ist einer, der Birken liebt
Olga Grjasnowa
Les escales, 2014
Traduit par Pierre Deshusses
Quatrième de couverture (pour une fois...)
« Immigré », « identité », « patrie »... Des mots qui ont le don d'énerver Mascha.
D'origine azerbaïdjanaise et juive, Mascha est arrivée avec sa famille à onze ans en Allemagne pour fuir la guerre et les massacres. Elle qui devient une « sans voix » prend aussitôt conscience du pouvoir que procure la maîtrise de la langue. Aujourd'hui, elle en parle cinq couramment et fait des études d'interprétariat. Son objectif : travailler au sein des Nations unies. À Francfort, en couple avec Elias, Mascha essaie d'oublier les horreurs vécues à Bakou, enfant... quand son petit ami meurt brutalement.
De désespoir, et sur un coup de tête, Mascha part pour Israël. Là-bas, les fantômes du passé la rattrapent, se mêlant à celui d'Elias et aux images terribles du présent.
Plus que jamais, Mascha va avoir besoin d'un endroit ou se sentir chez elle, pour surmonter les drames et faire la paix avec le passé. Mais où le trouver ?"
Née en 1984 à Bakou, émigrée en Allemagne en 1996 avec sa famille, l'auteur a mis beaucoup d'elle-même chez son héroïne Mascha. Espérons qu'elle n'est pas aussi écorchée vive. Elle a bien su faire passer la difficulté de l'émigré de s'insérer dans une autre culture, que ce soit Mascha, ou ses amis Cem et Sami (originaires respectivement de Turquie et du Liban), qui connaissent mieux l'Allemagne que leur pays d'origine, sans être considérés comme totalement allemands.
Olga Grjasnowa a également su présenter, de façon plutôt neutre mais poignante, le conflit en Azerbaïdjan (quelle horreur! un de ces conflits bien éloignés des préoccupations des français je suppose) et la situation en Israël/Palestine. L'on ressent aussi parfaitement le long chagrin, le deuil sans fin de son ami Elias.
Cependant aux trois quarts du roman j'étais quelque peu fatiguée de cette multiplicité de thèmes, de cette intensité et des virevoltes de l'héroïne. J'aspirais à me poser un peu.
En conclusion : un premier roman intéressant, une écriture sobre et efficace, mais qui m'a laissée un peu déconcertée.
L'avis d'Antigone
Merci à l'éditeur (je crois que je le découvre avec ce roman) et Anne et Arnaud
Der Russe ist einer, der Birken liebt
Olga Grjasnowa
Les escales, 2014
Traduit par Pierre Deshusses
Quatrième de couverture (pour une fois...)
« Immigré », « identité », « patrie »... Des mots qui ont le don d'énerver Mascha.
D'origine azerbaïdjanaise et juive, Mascha est arrivée avec sa famille à onze ans en Allemagne pour fuir la guerre et les massacres. Elle qui devient une « sans voix » prend aussitôt conscience du pouvoir que procure la maîtrise de la langue. Aujourd'hui, elle en parle cinq couramment et fait des études d'interprétariat. Son objectif : travailler au sein des Nations unies. À Francfort, en couple avec Elias, Mascha essaie d'oublier les horreurs vécues à Bakou, enfant... quand son petit ami meurt brutalement.
De désespoir, et sur un coup de tête, Mascha part pour Israël. Là-bas, les fantômes du passé la rattrapent, se mêlant à celui d'Elias et aux images terribles du présent.
Plus que jamais, Mascha va avoir besoin d'un endroit ou se sentir chez elle, pour surmonter les drames et faire la paix avec le passé. Mais où le trouver ?"
Née en 1984 à Bakou, émigrée en Allemagne en 1996 avec sa famille, l'auteur a mis beaucoup d'elle-même chez son héroïne Mascha. Espérons qu'elle n'est pas aussi écorchée vive. Elle a bien su faire passer la difficulté de l'émigré de s'insérer dans une autre culture, que ce soit Mascha, ou ses amis Cem et Sami (originaires respectivement de Turquie et du Liban), qui connaissent mieux l'Allemagne que leur pays d'origine, sans être considérés comme totalement allemands.
Olga Grjasnowa a également su présenter, de façon plutôt neutre mais poignante, le conflit en Azerbaïdjan (quelle horreur! un de ces conflits bien éloignés des préoccupations des français je suppose) et la situation en Israël/Palestine. L'on ressent aussi parfaitement le long chagrin, le deuil sans fin de son ami Elias.
Cependant aux trois quarts du roman j'étais quelque peu fatiguée de cette multiplicité de thèmes, de cette intensité et des virevoltes de l'héroïne. J'aspirais à me poser un peu.
En conclusion : un premier roman intéressant, une écriture sobre et efficace, mais qui m'a laissée un peu déconcertée.
L'avis d'Antigone
Merci à l'éditeur (je crois que je le découvre avec ce roman) et Anne et Arnaud
En gros, qui trop embrasse, mal étreint !! Il me tente quand même, je verrai ..
RépondreSupprimerEn bibli, peut être, par curiosité, car l'auteur est originaire d'un coin dont on parle peu.
SupprimerEn lisant le début de ton article on se dit qu'il faut lire ce livre, en arrivant à la fin... on hésite...
RépondreSupprimerJ'ai été déçue, c'est sûr! Je ne jette pas tout, mais...
SupprimerC'est un thème qui m'intéresse beaucoup, mais justement, à force, je deviens difficile à satisfaire... Je ne me précipiterai pas...
RépondreSupprimerDisons que cela m'a un peu donné le tournis, en dépit de bons thèmes.
SupprimerJe vais le chercher, j'ai une nièce à Bakou ete je suis allée en Arménie. J
RépondreSupprimerTu verras, il y a des passages très forts sur le dernier conflit là-bas...
Supprimerl'éditeur est généreux ce livre du coup est très présent sur la toile mais je ne suis que modérément convaincue sans doute mon côté schtroumph grognon
RépondreSupprimerTrès présent sur la toile? Je ne l'ai vu que chez Antigone, mais je n'ai pas fouillé tout google, je deviens paresseuse... Cette fois je n'ai pas été assez vigilante dans mes choix!
SupprimerPour une fois tu ne me tentes pas, je ne te sens pas assez enthousiaste, or j'ai décidé (jusqu'à quand^^) de ne noter que les coups de coeur des copines ! :) (je copie mon comm cette fois avant de l'envoyer, c'est râlant)...
RépondreSupprimerLe commentaire est bien arrivé, mais restons prudents...
SupprimerRassure toi, j'ai d'autres coups de cœur à venir!
Je reste très intéressée malgré tes bémols plus forts que ceux d'Antigone ! C'est chouette de recevoir des romans des Escales !!
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas l'éditeur, alors tant mieux pour la découverte, même si ce ne fut pas enthousiaste!
SupprimerAah intéressant à première vue comme ça, mais en ce moment, si ce n'est pas excellent, génial, incontournable, ça ne franchit pas mon bouclier anti-PAL (ce soir du moins^^).
RépondreSupprimerJe ne lutterai pas pour que tu le débranches. (Ce soir du moins ^_^)
SupprimerLe Russe aime les bouleaux et le Yv n'aime pas le boulot ! Rien à voir, je sais, juste pour le plaisir
RépondreSupprimerMerci, un petit jeu de mots, ça ne gêne pas!
SupprimerLe récit a l'air de partir un peu dans tous les sens.
RépondreSupprimerCela a été un peu mon problème. L'héroïne, et je veux bien la comprendre, va d'un endroit, d'une idée à l'autre...
SupprimerJ'ai besoin de légèreté en ce moment (c'est l'effet mois de janvier en fait), je vais donc passer mon tour....
RépondreSupprimerLes thèmes ne sont pas légers, c'est sûr...
SupprimerTu n'as pas l'air super emballée. Moi non plus à vrai dire...
RépondreSupprimerNon, pas emballée, c'est comme ça. Sans doute ce livre n'était pas pour moi (tout le monde peut faire de mauvais choix de lecture)
Supprimermon commentaire a disparu! diantre
RépondreSupprimerje disais que comme je viens de finir "la fin de l'homme rouge" je pensais ce livre intéressant.
Mais tes réserves me freinent un peu
Luocine
Blogspot est casse pieds ces temps-ci avec les commentaires...
SupprimerJ'ignore si cela aura un rapport avec La fin de l'homme rouge. La fin de l'URSS n'a rien arrangé dans les ex républiques.
Tu peux tenter la lecture si tu le vois en bibli.
Effectivement, je ne suis même pas sûre d'avoir entendu parler du conflit en Azerbaïdjan ! Mais bon, tes réserves me font garder les miennes !
RépondreSupprimerDe façon très lointaine, en tout cas... En général, tout est déjà bien enlisé avant qu'on se demande comment ça a commencé...
SupprimerDes sujets assez peu abordés, je reste tentée.
RépondreSupprimerUn poil trop de sujets, j'ai eu du mal à maintenir mon attention.
SupprimerLe danger avec un roman est de multiplier les thèmes et donc d'obliger à intégrer trop de réflexions simultanément. Le lecteur risque de s'y soûler ou de s'y fatiguer. Mais c'est peut-être le propre d'une auteure jeune, comme Olga, de vouloir trop embrasser avec les mots.
RépondreSupprimerC'est un premier roman, l'auteur a sans doute voulu tout dire d'un coup. Un peu trop pour mon attention, qui s'est effilochée.
SupprimerParfois on a beaucoup à dire... ou un sentiment d'urgence (traumatisme, injustice ou enthousiasme) qui déclenche un besoin frénétique de communiquer. Je note quand même et en plus il irait bien dans ma "collection berlinoise" (qui pour l'instant s'empile sans que j'en ai lu un seul).
RépondreSupprimerAh mais oui, ça se passe surtout en Allemagne!!!
SupprimerC'est un premier roman, elle est toute jeune encore, c'est prometteur!