Elle marchait sur un fil
Philippe Delerm
Seuil, 2014
Entre les côtes d'Armor, maison près de la mer, et un appartement à Paris, s'écoule la vie de Marie, attachée de presse de plus en plus détachée d'ailleurs. Une séparation à la cinquantaine (classique, l'autre a vingt ans de moins), un fils en commun, Etienne, qui avec sa compagne Sarah a laissé tomber une carrière théâtrale. Ce rêve stoppé a laissé des cicatrices chez Marie et lorsque des jeunes comédiens s'installent près de chez elle en Bretagne, elle saute sur l'occasion pour monter un spectacle, ce qu'avait refusé Etienne... Ajoutons André, ex voisin breton en maison de retraite, Agnès, son amie, et sa galerie, et Léa, la fille d'Etienne très proche d'elle, et on a le casting complet.
Marie s'engage avec ardeur, lucidité et exigence.
"Je suis sans doute folle. Mais je sens où le feu de la vie me brûle. J'ai tellement envie de brûler. Et tant pis si je quitte un peu les autres. Je n'en pouvais plus d'être quittée."
Une courte histoire, bien remplie, pour une fin que je n'ai pas vue venir. Inutile de lire la quatrième de couverture.
Seulement Ma grand mère avait les mêmes, donc peu de Delerm sur ce blog, alors que j'en ai lu tout de même. Quand ce roman (oui, cette fois c'est un roman) s'est matérialisé dans ma BAL, je me suis dit "Pourquoi pas"
Après avoir peiné durant un chapitre (curieux, j'avais la sensation qu'il y avait trop de virgules, je m’essoufflais), la lecture a été aisée et rapide. Suivre Marie dans ses pensées tout en restant extérieure donne une impression étrange de flou cotonneux, de douceur... J'en suis ressortie avec l'impression que le sable coulait de mes doigts. Des remarques qui sonnent juste, d'autres moins, des passages pleins de grâce, mais finalement il me reste une sensation un peu brumeuse.
Les avis de sylire, valérie, martine,
Philippe Delerm
Seuil, 2014
Entre les côtes d'Armor, maison près de la mer, et un appartement à Paris, s'écoule la vie de Marie, attachée de presse de plus en plus détachée d'ailleurs. Une séparation à la cinquantaine (classique, l'autre a vingt ans de moins), un fils en commun, Etienne, qui avec sa compagne Sarah a laissé tomber une carrière théâtrale. Ce rêve stoppé a laissé des cicatrices chez Marie et lorsque des jeunes comédiens s'installent près de chez elle en Bretagne, elle saute sur l'occasion pour monter un spectacle, ce qu'avait refusé Etienne... Ajoutons André, ex voisin breton en maison de retraite, Agnès, son amie, et sa galerie, et Léa, la fille d'Etienne très proche d'elle, et on a le casting complet.
Marie s'engage avec ardeur, lucidité et exigence.
"Je suis sans doute folle. Mais je sens où le feu de la vie me brûle. J'ai tellement envie de brûler. Et tant pis si je quitte un peu les autres. Je n'en pouvais plus d'être quittée."
Une courte histoire, bien remplie, pour une fin que je n'ai pas vue venir. Inutile de lire la quatrième de couverture.
Seulement Ma grand mère avait les mêmes, donc peu de Delerm sur ce blog, alors que j'en ai lu tout de même. Quand ce roman (oui, cette fois c'est un roman) s'est matérialisé dans ma BAL, je me suis dit "Pourquoi pas"
Après avoir peiné durant un chapitre (curieux, j'avais la sensation qu'il y avait trop de virgules, je m’essoufflais), la lecture a été aisée et rapide. Suivre Marie dans ses pensées tout en restant extérieure donne une impression étrange de flou cotonneux, de douceur... J'en suis ressortie avec l'impression que le sable coulait de mes doigts. Des remarques qui sonnent juste, d'autres moins, des passages pleins de grâce, mais finalement il me reste une sensation un peu brumeuse.
Les avis de sylire, valérie, martine,
Commentaires
Ceci étant, pas sûr que je l'aurais lu sans ça. Mais tente voir, à la bibli, si tu veux.
Bonne journée Keisha.
Le style Delerm ne m'a pas gênée, c'est juste une impression bizarre...
Une lecture pas désagréable, mais bon...