Certains week ends sont bien chargés et les lectures n'avancent bien sûr pas. Tiens, une idée du dernier:
Tours - Paris : 1-0
Vendredi soir, c'était opéra au grand théâtre de Tours. Fastaff, dernier opéra de Verdi, où le maître s'est éclaté en proposant une oeuvre moins dramatique (ni le ténor ni la soprano ne meurent à la fin) et encore une fois inspirée de pièces de Shakespeare (il y a pire), en particulier Les joyeuses commères de Windsor. Malgré une apparence de comédie parfois, le sujet est plus profond qu'il n'y paraît. "Tout au monde n'est que farce, et l'homme est né bouffon" (le final)
Je vous renvoie au descriptif trouvé sur le site de l'opéra de Tours, et au billet d'Eimelle.
Une distribution homogène, pour une belle soirée.
Mais pourquoi Paris dans le titre, me direz-vous? (ou pas).
C'était mon deuxième Falstaff, le premier étant celui de l'opéra Bastille en mars 2013. L'occasion de découvrir cette salle dont on dit tant, d'entendre la pétillante Marie Nicole Lemieux, canadienne et contralto de son état,et de casser la tirelire...
Bon, c'est grand, c'est vaste. La scène était bien gérée, en hauteur et en largeur, heureusement. Rien à dire sur le talent des chanteurs, a priori.
Pourtant à l'entracte j'ai dû avouer me sentir dans un état étrange, les oreilles dans le coton. Bien possible que ma fréquentation assidue des théâtres à l'italienne m'aient quelque peu pourri/gâté l'audition et habituée à de l'impeccable, genre entendre tomber une aiguille... L'acoustique de l'opéra Bastille serait-elle, sinon mauvaise, du moins pas excellente?
Une déception coûteuse, les amis. Peut être récidiverai-je un jour pour en avoir le cœur net, mais avec une autre place.
Amis bretons, bonjour!
Samedi soir, direction la France encore plus profonde, le Berry asteure!
Dans la gymnase de la petite ville d'E. (1400 habitants), l'harmonie municipale (de niveau plus qu'honorable) accueillait le Bagad de Lann Bihoué. Occasion rare à ne pas manquer.
Cornemuse écossaise, bombarde, batterie percussion, plein les tympans! Des pros, ces p'tits là.
(vous je sais pas, mais moi j'ai la chanson de Souchon dans la tête)
Ambiance feutrée
Dimanche après-midi, changement radical! Direction le château (privé) de la petite ville d'O. (41) qui proposait les 18 et 25 mai l'intégrale des trios de Beethoven. Mieux valait réserver, puisque le concert s'est donné dans une petite pièce (cheminée Renaissance, d'ailleurs) accueillant 50 personnes au maximum. Là nous étions au plus près des musiciens.
Au programme : Variations "Kakadu" et Trio n°7 en si bémol majeur opus 97, "Archiduc".
Avec le démarrage des festivals, juin et juillet s'annoncent bien remplis, on en reparlera (peut-être)
Tours - Paris : 1-0
Vendredi soir, c'était opéra au grand théâtre de Tours. Fastaff, dernier opéra de Verdi, où le maître s'est éclaté en proposant une oeuvre moins dramatique (ni le ténor ni la soprano ne meurent à la fin) et encore une fois inspirée de pièces de Shakespeare (il y a pire), en particulier Les joyeuses commères de Windsor. Malgré une apparence de comédie parfois, le sujet est plus profond qu'il n'y paraît. "Tout au monde n'est que farce, et l'homme est né bouffon" (le final)
Je vous renvoie au descriptif trouvé sur le site de l'opéra de Tours, et au billet d'Eimelle.
Sous la direction de Jean -Yves Ossonce, impeccable comme d'habitude. Notre homme est parfois accueilli dans la capitale, qu'on se le dise!
Mise en scène de Gilles Bouillon, impeccable comme d'habitude, on sent l'homme de théâtre, certains devraient en prendre de la graine.
Décors : Nathalie Holt (efficaces, simples et et évocateurs, changements de tableaux rapides)(pas comme à l'opéra comique récemment pour Ali Baba où on avait le temps de causer avec les voisins, s'étirer -sièges inconfortables- etc...)
Costumes de Marc Anselmi (pimpants et colorés!)
Sir John Falstaff était interprété par Lionel Lhôte : Épatant, une voix "qui envoie" sans effort, excellent comédien. Ossonce nous a annoncé que son père était dans la salle ( "Je suis ton père"). En fouinant sur internet j'ai appris qu'il est belge : oui, Anne!!!
Mrs Alice Ford : Isabelle Cals déjà admirée dans le rôle de la gouvernante du tour d'écrou
Nannetta : Norma Nahoun superbe voix!
Mrs Quickly : Nona Javakhidze déjà admirée dans Bérénice de Magnard à Tours
A force on les connaît...
A force on les connaît...
etc...
Mais pourquoi Paris dans le titre, me direz-vous? (ou pas).
C'était mon deuxième Falstaff, le premier étant celui de l'opéra Bastille en mars 2013. L'occasion de découvrir cette salle dont on dit tant, d'entendre la pétillante Marie Nicole Lemieux, canadienne et contralto de son état,
Bon, c'est grand, c'est vaste. La scène était bien gérée, en hauteur et en largeur, heureusement. Rien à dire sur le talent des chanteurs, a priori.
Pourtant à l'entracte j'ai dû avouer me sentir dans un état étrange, les oreilles dans le coton. Bien possible que ma fréquentation assidue des théâtres à l'italienne m'aient quelque peu pourri/gâté l'audition et habituée à de l'impeccable, genre entendre tomber une aiguille... L'acoustique de l'opéra Bastille serait-elle, sinon mauvaise, du moins pas excellente?
Une déception coûteuse, les amis. Peut être récidiverai-je un jour pour en avoir le cœur net, mais avec une autre place.
Amis bretons, bonjour!
Samedi soir, direction la France encore plus profonde, le Berry asteure!
Dans la gymnase de la petite ville d'E. (1400 habitants), l'harmonie municipale (de niveau plus qu'honorable) accueillait le Bagad de Lann Bihoué. Occasion rare à ne pas manquer.
Cornemuse écossaise, bombarde, batterie percussion, plein les tympans! Des pros, ces p'tits là.
(vous je sais pas, mais moi j'ai la chanson de Souchon dans la tête)
Ambiance feutrée
Dimanche après-midi, changement radical! Direction le château (privé) de la petite ville d'O. (41) qui proposait les 18 et 25 mai l'intégrale des trios de Beethoven. Mieux valait réserver, puisque le concert s'est donné dans une petite pièce (cheminée Renaissance, d'ailleurs) accueillant 50 personnes au maximum. Là nous étions au plus près des musiciens.
Au programme : Variations "Kakadu" et Trio n°7 en si bémol majeur opus 97, "Archiduc".
Avec le démarrage des festivals, juin et juillet s'annoncent bien remplis, on en reparlera (peut-être)
Commentaires
Et Norma Nahoun est un nom à retenir!
N'hésite pas à guetter les concerts, pour le sans-gêne ça va en gros, sauf que je comprends mal qu'on ne puisse éviter de consulter un écran à l'entracte (tout le monde n'est pas urgentiste?).
Bon, OK, pour la dose homéopathique, même s'ils savent renouveler les morceaux et les présentations d'instruments. J'étais vraiment pas loin de la scène (et n'y ai pas laissé mes tympans, ma grande crainte quand je sors ailleurs qu'avec la musique classique)(il m'est arrivé de carrément partir à un concert)
J'ai été impressionnée par Falstaff, bien sûr, et suis d'accord, Norma Nahoun est fort bien, d'ailleurs elle revient en septembre pour des airs de Mozart, et je ne pourrai pas y assister, je suis verte!
Pour le concert intimiste, une belle expérience. Je vais essayer de raconter mes sorties musique, de belles choses sont prévues en juin et juillet!
Bonnes vacances à toi!
Bisous.
^_^
Le soir, pas question!
En "province" on a des spectacles très bien, sans soucis d'embouteillages, je cite Tours, il y a aussi Limoges, etc... Je n'aime guère le jazz, mais j'ai aussi des pointures près de chez moi, tiens, bientôt Ibrahim Maalouf. Et Vincent Peirani, et Galliano, bientôt, et j'ai vu Yun Sun nah et Thomas Enhco.
Pour l'opéra, je signale que La Traviata de Bastille dès septembre 2014 a chanté (fort bien) ce rôle à Limoges il y a peu. J'ai donc tendance à garder l'oeil sur ce qui se passe près, l'herbe n'est pas forcément plus verte au loin.
Finalement, moi qui jalouse parfois les parisiens, ce n'est pas si facile non plus.
Et de plus en plus les grands artistes font aussi des tournées en province
Pour l'opéra c'est quand même particulier car il faut quand même une scène de bonne taille pour pas mal d'oeuvres...
Pour le jazz, je te conseille quand même Ibrahim Maalouf et Galliano, je les ai vus récemment et c'est très agréable. Avec une préférence pour Galliano dont je ne me lasse pas... :-)
Il faudrait quand même que l'on se rencontre, je sais qu'on aurait plein de sujets de conversation... :-D Tu ne viens pas à St Malo par hasard ??
Une scène de bonne taille, oui, mais pas trop grand, si tu vois ce que je veux dire. J'étais récemment à l'opéra comique, mais c'est petit! et ça suffit bien. Je pourrais presque établir un guide étoilé des salles...
Je note Galliano. En fait, j'ai découvert que j'ai des problèmes aux oreilles si c'est trop fort, alors c'est parfois le cas du jazz ... Pas à cause des instruments, mais du matériel.
Aaaah Saint Malo! Mon samedi soir est déjà bloqué... Il faudrait que j'y aille un jour, oui. Mais j'ai prévu le festival America à Paris en septembre.
Là je reviens d'un concert situé dans du cistercien, ah c'est autre chose...
N'hésite pas à sortir avec elle, dans mes sorties opéra, il y a des enfants aussi... Ne pas oublier les opéras bouffe, en général la mise en scène décoiffe.
http://miriampanigel.blog.lemonde.fr/2013/01/27/les-joyeuses-commere-de-windsor-shakespeare/
http://miriampanigel.blog.lemonde.fr/2013/01/29/falstaff-dorson-wells-dvd/