Expo 58
Jonathan Coe
Gallimard, 2014
Traduit par Josée Kamoun
Décidément, les auteurs anglais sont toujours attirés par les années 50 ou 60, avec un poil d'espionnage. Au départ, Thomas Foley est un humble rouage du ministère de l'information, et après enquête des inénarrables Wayne et Radford, on le considère non communiste et il part pour l'Expo de Bruxelles veiller à la tenue d'un pub sis dans le pavillon britannique, laissant sans trop de remords sa femme et son bébé en Angleterre, en dépit de la présence d'un voisin trop envahissant...
Thomas, auquel les secrétaires trouvent une ressemblance soit avec Cary Grant, soit avec Dirk Bogarde, fera connaissance de charmantes demoiselles, dont Anneke, d'un supposé journaliste russe, d'un scientifique anglais doté de pas mal d'informations sur une machine, la ZETA, d'un américain mal embouché. Durant quelques mois, alors qu'un sérieux refroidissement s'installe avec son épouse, son cœur hésite, les rebondissements se succèdent, il se fait bien balader et ne comprend pas ce qui se passe sous ses yeux.
Le tout dans une ambiance Expo 58 bien reconstituée (y compris ces pavillons du Congo, quelle horreur!)
Comme d'habitude, je dois avouer un manque d'objectivité, et j'ai lu ce roman d'un trait, et avec plaisir. Quelques longueurs dans les descriptions de l'Expo, d'accord, un dernier chapitre nostalgique sans doute peu utile, mais globalement un bon roman, un pastiche réussi de romans d'espionnages (j'ai adoré tous les passages barrés avec Wayne et Radford, oui, je radote!)
Pastorale d'été de Honnegger (si, si, il y a une raison)
Les avis de krol, luocine, clara,
Jonathan Coe
Gallimard, 2014
Traduit par Josée Kamoun
Décidément, les auteurs anglais sont toujours attirés par les années 50 ou 60, avec un poil d'espionnage. Au départ, Thomas Foley est un humble rouage du ministère de l'information, et après enquête des inénarrables Wayne et Radford, on le considère non communiste et il part pour l'Expo de Bruxelles veiller à la tenue d'un pub sis dans le pavillon britannique, laissant sans trop de remords sa femme et son bébé en Angleterre, en dépit de la présence d'un voisin trop envahissant...
Thomas, auquel les secrétaires trouvent une ressemblance soit avec Cary Grant, soit avec Dirk Bogarde, fera connaissance de charmantes demoiselles, dont Anneke, d'un supposé journaliste russe, d'un scientifique anglais doté de pas mal d'informations sur une machine, la ZETA, d'un américain mal embouché. Durant quelques mois, alors qu'un sérieux refroidissement s'installe avec son épouse, son cœur hésite, les rebondissements se succèdent, il se fait bien balader et ne comprend pas ce qui se passe sous ses yeux.
Le tout dans une ambiance Expo 58 bien reconstituée (y compris ces pavillons du Congo, quelle horreur!)
Comme d'habitude, je dois avouer un manque d'objectivité, et j'ai lu ce roman d'un trait, et avec plaisir. Quelques longueurs dans les descriptions de l'Expo, d'accord, un dernier chapitre nostalgique sans doute peu utile, mais globalement un bon roman, un pastiche réussi de romans d'espionnages (j'ai adoré tous les passages barrés avec Wayne et Radford, oui, je radote!)
Pastorale d'été de Honnegger (si, si, il y a une raison)
Je viens de le terminer, et j'ai beaucoup aimé, en particulier le soin apporté à la reconstitution de la fameuse Expo 58.
RépondreSupprimerOn s'y croirait, en effet...
SupprimerUn auteur noté, mais pas encore lu. La pastorale d'été c'est en lien avec le roman ? (tu n'as pas répondu à mon commentaire sur "chercher Proust", tu m'étonnes, tu n'as pas dû le voir).
RépondreSupprimerAucun rapport essentiel avec le roman, c'est juste finement décrit au détour d'une page, je crois me souvenir qu'un personnage l'écoute.
SupprimerJe te recommande chaudement l'auteur (et il est anglais, alors si tu participes au mois anglais?)(moi non, d'ailleurs nous sommes encore en mai)
J'ai maintenant répondu à ton commentaire sur Chercher Proust, oui! ^_^
Le thème ne m'attire pas forcément d'emblée mais j'ai beaucoup aimé ce que j'ai lu de J Coe alors pourquoi pas.
RépondreSupprimerLe thème n'était pas ce qui m'emballait au départ, mais comme c'est Coe, j'y suis allée!
SupprimerEn toute subjectivité aussi (mais pas que), j'adoré aussi. Même pas vu de longueurs ....J'ai même aimé la nostalgie de la fin et surtout à partir de la scène du pique-nique comme un subtil parfum d'autre chose qui vient se mêler à ce pastiche, vraiment bien réussi. Jubilatoire.
RépondreSupprimerQuel enthousiasme! Peut être mon petit cœur n'a-t-il pas supporté la nostalgie finale?
SupprimerSubjectivité, oui... ^_^
Drôle et aussi assez mélancolique, comme dans les autres romans de Coe. Et puis, vu de Belgique, quel plaisir de voir revivre ce moment qui a marqué les esprits et les imaginaires de nombreux Belges.
RépondreSupprimerJe me demandais comment les lecteurs belges voyaient ce roman... Oui, ça a dû être quelque chose, cette grande expo!
SupprimerLéger, facile à lire, mais pour l'instant je n'en retire pas grand chose...
RépondreSupprimerJ'en tire quand même que ce Coe est un auteur bien habile, et qui se renouvelle, non? Evidemment il y a moins de vitriol que dans certains de ses romans précédents.
SupprimerJe le lirai, même si ce n'est pas une urgence, ce roman pourra venir tout gentiment s'insérer dans mes lectures !
RépondreSupprimerVoilà voilà... C'est plaisant, comme toujours avec Coe.
SupprimerJ'avais été déçu par l'un de ses romans que tout le monde encensait, alors, étant donné le nombre de livres proposé partout ailleurs, je crois que je vais m'abstenir de le relire
RépondreSupprimerSes premiers romans sur l'Angleterre de Thatcher sont vraiment bien!
SupprimerDe cet auteur je n'ai lu que La pluie avant qu'elle tombe que j'avais adoré ! Une bonne idée pour le mois anglais, tu as raison.
RépondreSupprimerHé oui, je donne des idées... ^_^
Supprimeril est sur ma liseuse mais j'accumule un énorme retard de lecture en ce moment car j'ai quelques soucis et un voyage en préparation, ce sera pour plus tard je le crains
RépondreSupprimerIl ne s'envolera pas de la liseuse!
SupprimerOui, parfois on court après le temps. J'espère que tes soucis disparaîtront?
Bonjour Keisha, pas encore lu, je me le réserve pour cet été. Je me réjouis d'avance. Bonne journée.
RépondreSupprimerParfait! Il est bon de se réserver des lectures bonbons ou qui paraissent telles.
SupprimerJ'hésite : pas fan de romans d'espionnage, mais le côté pastiche me tente.
RépondreSupprimerCe n'est pas un roman d'espionnage, en tout cas pas pris au sérieux du tout.
SupprimerJ'ai du retard à combler dans ma découverte de cet auteur dont je n'ai lu que le premier roman pour la jeunesse ! Heureusement, deux autres titres de lui m’attendent dans ma PAL ! ;-)
RépondreSupprimerJ'ai découvert qu'il écrivait pour la jeunesse! j'ai lu plusieurs de ses romans, toujours avec plaisir.
SupprimerBon, il me tente toujours aussi peu, je ne sais pas trop pourquoi à vrai dire, peut-être parce que je me referme comme une huître dès qu'on parle d'espionnage...
RépondreSupprimerC'est autant de l'espionnage que les Dupond Dupont sont des enquêteurs... ^_^
SupprimerPour ma part, j'ai nettement moins aimé que les autres Coe que j'avais lu - exception faite du mini-recueil de nouvelles. Peut-être l'époque, qui ne me parle pas plus que ça, peut-être l'humour, qui m'a semblé différent, surtout le héros, avec lequel j'ai eu du mal.
RépondreSupprimerCe n'est bien sûr pas mon préféré, quoique j'aie jubilé avec ces deux types façon espions et les échanges de lettres entre Thomas et son épouse. Testament à l'anglaise, Bienvenue au club, etc... demeurent inégalés?
SupprimerJe lis volontiers J Coe mais sans enthousiasme particulier. Peut-être faudrait-il essayer ce roman?
RépondreSupprimerA mon souvenir, Testament à l'anglaise ou Bienvenue au club sont plus réussis, mais bon, Coe ne peut être vraiment mauvais, tout de même!
SupprimerEt bien voilà, tu n'es pas objective ! Comme moi !!! ;) On a passé un délicieux moment...
RépondreSupprimerAutant avouer qu'on n'est pas objectifs. Après, chacune décide. ^_^
SupprimerIl me tente beaucoup ! comme d'autres romans de cet auteur que j'ai dans ma PAL...
RépondreSupprimerJ'en ai lu une palanquée... Et je guette ses nouveaux...
SupprimerJe suis un peu moins enthousiaste que toi .. http://claraetlesmots.blogspot.fr/2014/02/jonathan-coe-expo-58.html
RépondreSupprimerJe sais qu'il y a eu des billets plus déçus, mais bon, je ne vais pas refuser de lire Coe! ^_^
SupprimerJe n'ai pas été aussi enthousiaste que toi avec cette Expo 58. Pas vraiment un moment de lecture désagréable mais je l'ai trouvé assez vide ! Depuis Testament à l'anglaise, je n'ai jamais retrouvé ce ton mordant et cet humour british qui m'avaient tant plû chez Coe.
RépondreSupprimerSi tu veux du plus mordant, je crois que Bienvenue au club et Le cercle fermé devraient te plaire (à mon souvenir lointain, je l'avoue)
SupprimerJe me réjouis de retrouver l'auteur dans cette lecture (après avoir vu en vrai ses yeux bleus, encore moins d'excuse pour ne pas le lire...)
RépondreSupprimerAh je n'ai pas mis de photo de l'auteur (ce blog hyper littéraire sait se tenir ^_^)
SupprimerTu dois le lire, cela se passe en Belgique, tu t'en doutes...
Ah chouette, un avis sur ce roman que j'attends de lire bientôt ! J'imagine très bien Coe dans le pastiche du roman d'espionnage : vous ne semblez pas déçue, je me réjouis. Je ne vois évidement pas le rapport avec "La pastorale" de Honegger, mais ça viendra...
RépondreSupprimerPour la Pastorale, j'ai surtout été épatée par la façon dont il en parle, j'aimerais savoir en faire autant face à une oeuvre musicale...
SupprimerJe pense bien que Coe est musicien et certainement un grand connaisseur de musique.
SupprimerJe suis admirative!
SupprimerVoilà qui nourrit mon envie de lire ce J. Coe - et les longueurs sur l'expo compenseront mon regret de n'en avoir rien vu (tu étais trop petite, dit ma mère).
RépondreSupprimerHeureusement qu'il reste l'atomium... Avec "Expo 58", il y aura l'ambiance !
SupprimerBien aimé aussi :-)
RépondreSupprimerLes avis se suivent, divers, mais je pense que c'est un roman à lire tout de même, n'est-ce pas?
Supprimerje suis bien tentée :-)
RépondreSupprimerCoe est un auteur incontournable, avec lui, on est sûr de la qualité.
SupprimerJe sens que je vais me lire un petit Coe pour le mois anglais :-D Il y a longtemps et un certain Mr Sim m'attend.
RépondreSupprimerHé bien voilà un bon choix (et un deuxième Coe, ça peut aussi se faire, non?)
SupprimerIl y a un parfum de william boyd dans ta présentation. Jamais lu Coe, mais les pavillons du Congo éveillent mon intérêt. C'est déloyal d'utiliser de tels arguments !
RépondreSupprimerExact, ces anglais ont de la nostalgie on dirait...
SupprimerPour le Congo, je plaide non coupable, d'ailleurs cela ne fait qu'une page en tout sur deux passages je crois, mais je l'ai mis dans mon billet pour m'en souvenir.
Bon, côté Coe, j'en ai d'autres dans ma LAL qu'il faudrait peut-être que je lise un jour (j'ai déjà dit que j'avais du retard dans mes lectures ?^^). A moins que celui-ci soit le meilleur de tous, mais je n'ai pas l'impression.
RépondreSupprimerIl te faut absolument lire Testament à l'anglaise, c'est dans ton créneau (et me trompé-je d’ordinaire?) Les deux zigotos dont parle Expo 58 sont bien barrés, mais hélas n'interviennent que peu.
SupprimerJ'ai lu de super billets sur cette expo 58, et le tien n'est pas des moindres!
RépondreSupprimerNoté
Certains ont été déçus, mais si on aime les ambiances british, on fonce!
Supprimercomme j'ai hâte de le lire même si ce ne sera sans doute pas pour tout de suite!
RépondreSupprimerJe l'ai trouvé à la bibli, donc rien ne presse.
SupprimerJe suis en train de lire La pluie avant qu'elle tombe et je découvre cet auteur. J'ai vu son dernier livre à la bibliothèque et je vais le lire. Merci. Bonne journée.
RépondreSupprimerUn auteur anglais comme je les aime. Bonne découverte!
SupprimerJe n'ai jamais passé de mauvais moments avec Jonathan Coe, même si certains de ces titres ont ma préférence (ah Le cercle fermé et Bienvenu au club...) ! Je lirai celui-ci aussi, c'est sûr !
RépondreSupprimerJe le lis systématiquement (je crois avoir juste un roman avec des nains qui m'a échappé, je dois d'ailleurs y penser). Les deux que tu cites, c'est de l'excellent. Tu connais Testament à l'anglaise? ^_^
SupprimerRien que d'évoquer le doux nom de Jonathan Coe me donne quelques frissons je dois l'avouer. Cela fait un petit moment que je n'ai rien lu de lui. Tu me rappelles à lui et c'est très bien...
RépondreSupprimerJe vois que tu fais aussi partie des fidèles...
SupprimerTrès étonnamment ça ne me tente pas. C'est rare car en principe venir sur ton blog est une activité très dangereuse.
RépondreSupprimerHa vraiment, dangereux? ^_^
SupprimerCet auteur anglais est à noter, tu sais...
Je viens de lire son premier roman, "La femme de hasard", qui laissait déjà entrevoir un auteur très prometteur. Je crois que tous ses titres sont dans ma LAL, celui-ci compris du coup !
RépondreSupprimerOh! Je réalise que je n'ai pas lu cette Femme de hasard! Shame on me.
SupprimerBonnes lectures british!
Merci, je viens de sortir ce livre de la Pal grâce à toi, je l'ai lu le week-end dernier et vraiment aucun regret, sympathique.
RépondreSupprimerVoilà! Je pense que tu n'as pas vu passer le week end...
SupprimerTu donnes envie ! Premier roman lu de cet auteur (et le seul...) : Testament à l'anglaise que j'avais beaucoup aimé... je suis persuadée de recroiser cet auteur bientôt maintenant :)
RépondreSupprimerTestament à l'anglaise est peut être son meilleur; Mais cet auteur est toujours intéressant.
SupprimerJe le lirai, je crois les avoir tous lus de lui, j'adore....
RépondreSupprimerTout pareil! Je lis systématiquement ce qui sort.
SupprimerTrès utiles, tes index d'auteurs, pour retrouver un titre, et les autres de tes auteurs de prédilection. J'ai aimé retrouver ma ville dans ce roman, vue de l'extérieur. Et je vois l'Atomium de ma terrasse, une raison de plus !
RépondreSupprimerDès le début du blog, j'ai pris la précaution de tenir ces listes, je suis heureuse qu'elles t'aident, mais figure-toi qu'à moi aussi elles sont utiles (quand on a une mémoire de poisson rouge parfois...)
SupprimerTu es de Bruxelles même, alors : quelle belle ville (et je suis passée dans le coin de l'Atomium aussi)