Sarah Thornhill
Kate Grenville
Métailié, 2014
Traduit par Mireille Vignol
Australie, début 19ème siècle. Sarah est la fille d'un banni anglais installé maintenant en Nouvelle Galles du Sud.
"Mais les temps avaient changé. Ceux qui étaient arrivés sur le tard, qui étaient venus libres, avaient tracé des limites bien définies. Entre bannis et venus en hommes libres, entre blancs et noirs."
La fort jeune Sarah tombe amoureuse de Jack, métis d'un anglais et d'une "naturelle". Leur union ne pourra se faire, pour des raisons liées au passé qu'elle ne découvrira que tardivement. Elle ne pourra non plus guère aider sa nièce venue de Nouvelle Zélande et dont le sort sera réellement tragique (et crédible).
Mais ce roman n'est pas qu' histoires d'amour racontées sans mièvrerie, c'est aussi une efficace et forte évocation de l'Australie de cette époque, de la vie des diverses populations. L'écriture est belle, les descriptions des paysages quoique courtes sont parlantes. J'ai été sensible au charme qui se dégage du roman.
J'avais déjà beaucoup aimé Le lieutenant, du même auteur.
Kate Grenville
Métailié, 2014
Traduit par Mireille Vignol
Australie, début 19ème siècle. Sarah est la fille d'un banni anglais installé maintenant en Nouvelle Galles du Sud.
"Mais les temps avaient changé. Ceux qui étaient arrivés sur le tard, qui étaient venus libres, avaient tracé des limites bien définies. Entre bannis et venus en hommes libres, entre blancs et noirs."
La fort jeune Sarah tombe amoureuse de Jack, métis d'un anglais et d'une "naturelle". Leur union ne pourra se faire, pour des raisons liées au passé qu'elle ne découvrira que tardivement. Elle ne pourra non plus guère aider sa nièce venue de Nouvelle Zélande et dont le sort sera réellement tragique (et crédible).
Mais ce roman n'est pas qu' histoires d'amour racontées sans mièvrerie, c'est aussi une efficace et forte évocation de l'Australie de cette époque, de la vie des diverses populations. L'écriture est belle, les descriptions des paysages quoique courtes sont parlantes. J'ai été sensible au charme qui se dégage du roman.
J'avais déjà beaucoup aimé Le lieutenant, du même auteur.
Commentaires
je connais l'auteur, j'avais lu son roman "Le lieutenant" et j'en garde un agréable souvenir : http://imagimots.blogspot.fr/2012/04/le-lieutenant-de-kate-grenville.html
Une australienne qui connait bien son pays et son histoire.
Bises
Ah oui mon bon monsieur, ces écrivains sont terribles (ou alors ne lis que les morts, tu peux y arriver!)
Pour alourdir ton paquet, en polar, tu as la série de l'inspecteur Bony (en 10/18)