Le Liseur du 6h27
Jean-Paul Didierlaurent
Au diable vauvert, 2014
Dans le métro, à 6h27, j'imagine que certains finissent leur nuit, lisent un livre ou leur liseuse, papotent, pensent, consultent leurs messages ou téléphonent. Guylain Vignolles, lui, lit chaque matin à voix haute une ou plusieurs pages arrachées au hasard du ventre de la Zerstor 500 (zerstören = détruire), la Chose qui détruit les livres invendus, et qu'il doit alimenter tous les jours...
Mais qu'est-ce que ce roman? Fantastique et horreur avec la Zerstor bouffeuse de rats? Boulot abrutissant et collègues plus que lourdingues? Chouettes amitiés? Ultra moderne solitude? Histoire d'amour romantique? Bribes de romans imaginaires et fascinants? Pouvoir de la lecture?
En tout cas un ensemble qu'on ne lâche pas, qui part dans des directions inattendues. J'aurais bien aimé ne pas quitter ces personnages, en savoir plus sur les vies d'autres passagers de métro, et que devient la Zerstor?, et les sisters? (Plutôt bon signe, non?)
Une seule remarque : que tous les extraits de romans me semblent écrits de la même (jolie) façon.
Mais peut-on résister à Yvon que Guylain avait toujours vu "appliquer ce principe qui consistait à ne jamais abandonner une phrase en cours de lecture, qu'elle qu'en fut la cause ou la raison."?
Merci à Anne V et l'éditeur
Jean-Paul Didierlaurent
Au diable vauvert, 2014
Dans le métro, à 6h27, j'imagine que certains finissent leur nuit, lisent un livre ou leur liseuse, papotent, pensent, consultent leurs messages ou téléphonent. Guylain Vignolles, lui, lit chaque matin à voix haute une ou plusieurs pages arrachées au hasard du ventre de la Zerstor 500 (zerstören = détruire), la Chose qui détruit les livres invendus, et qu'il doit alimenter tous les jours...
Mais qu'est-ce que ce roman? Fantastique et horreur avec la Zerstor bouffeuse de rats? Boulot abrutissant et collègues plus que lourdingues? Chouettes amitiés? Ultra moderne solitude? Histoire d'amour romantique? Bribes de romans imaginaires et fascinants? Pouvoir de la lecture?
En tout cas un ensemble qu'on ne lâche pas, qui part dans des directions inattendues. J'aurais bien aimé ne pas quitter ces personnages, en savoir plus sur les vies d'autres passagers de métro, et que devient la Zerstor?, et les sisters? (Plutôt bon signe, non?)
Une seule remarque : que tous les extraits de romans me semblent écrits de la même (jolie) façon.
Mais peut-on résister à Yvon que Guylain avait toujours vu "appliquer ce principe qui consistait à ne jamais abandonner une phrase en cours de lecture, qu'elle qu'en fut la cause ou la raison."?
Merci à Anne V et l'éditeur
Commentaires
Belles lectures !
Bon dimanche.
Joli moment de lecture, depuis j'ai lu le billet d'une blogueuse qui aurait aimé aussi poursuivre plus longtemps avec les personnages secondaires, et je lui donne raison!
Mais toi je t'aime bien :)
Sinon, exact, voilà à quoi servent les biblis, à ne pas regretter un achat! Tiens, cela me fait penser que j'ai omis de noter que c'est un SP (mais il m'arrive de taper sur les SP, donc je crois que si je n'avais pas aimé, je l'aurais dit)
Gros bisous!
Un roman sans prétention, qui fait passer un bon moment au lecteur.
Moi j'ai passé un bon moment...