Mémoires ébouriffées
Ma vie mes reportages
Laurence Deonna
L'Aire, Ginkgo, 2014
Présentation de l'auteur sur le site des Editions de l'Aire:
LAURENCE DEONNA est née à Genève, Suisse, en 1937, d’une famille de la haute bourgeoisie. Mais la rigidité du calvinisme l’étouffe. Elle se marie, puis elle fuit. Toutes sortes de petits boulots. De 1962 à 1967, elle assiste Jan Krugier, marchand d’art contemporain mondialement connu, avant de s’en aller sur les routes du monde qu’elle ne quittera plus. Spécialiste du Moyen-Orient et de l’Asie Centrale depuis près d’un demi-siècle, elle est l’auteure d’une douzaine de livres, tous traduits, ainsi que d’expositions de photos en Europe, aux Etats-Unis et au Canada. On lui doit également des films. En 1987, le Prix de l’Unesco pour l’éducation et la paix lui a été décerné pour l’esprit de son œuvre.
Vous je ne sais pas mais moi je n'avais jamais entendu parler de Laurence Deonna... Grâce à Ginkgo (merciiii) j'ai en partie rattrapé cette erreur, car c'est est une. Dès le prologue, on est prévenu que l'on n'obéira pas à la chronologie (le verbe obéir convient d'ailleurs assez mal à l'auteur), mais petit à petit ces "mémoires ébouriffées" vous prennent dans leurs rets, on est emporté par la vivacité et la sincérité de Laurence Deonna, même si bien sûr ce n'est pas exhaustif.
Mais quelle vie, et quel culot de démarrer son premier reportage dans une "totale inconscience" mais la fortune sourit aux audacieuses... Je ne vais pas résumer (c'est impossible) ce livre, mais juste nommer quelques figures qui en émergent, rendant chaque fois tellement plus concrets et parlants des événements douloureux : Jan Krugier, Ionel de Mocsonyi Styrcea, George en Syrie, des Iraniennes... Son livre La guerre à deux voix, donnant la parole à des palestiniennes et des israéliennes est malheureusement épuisé.
Je ne cite pas de noms (elles se reconnaîtront) mais je sens que ce livre devrait plaire à certaines de mes visiteuses...
Moi, Joseph l'Alsacien
Soldat français de la grande guerre
D'après les carnets de guerre de son grand-père paternel
Miguel Haler
Ginkgo, 2014
Avec cet éditeur, j'entretiens de bons rapports. Ces deux livres sont parvenus dans ma boîte aux lettres sans crier gare, j'ai pris mon temps, mais je savais que ça valait la peine de les lire. J'ajoute qu'en salon le stand Ginkgo est bien fourni et que j'y achète pas mal aussi, bien conseillée!
L'auteur a retrouvé des carnets écrits par son grand père lors de la grande Guerre de 14-18, qui lui ont servi de base pour ce récit-roman (comme indiqué). Ce poilu habitait la région de Belfort, mais ses parents avaient quitté l'Alsace après la défaite de 1870.
Je ne serais pas allée seule vers ce récit, je l'avoue, mais une fois dedans j'ai apprécié de connaître la vie du poilu de la déclaration de guerre à l'armistice. Un poilu simple soldat, de milieu ouvrier et paysan, dont le rêve était tout simple, fonder une famille et travailler à ses besoins. Un homme comme beaucoup, mais qui sait réfléchir sur la bêtise de la guerre, de la mauvaise préparation, des ordres imbéciles ou contradictoires. On est "au ras des tranchées", c'est direct et émouvant parfois.
Un bon témoignage.
Mon bémol, les dialogues qui auraient souvent gagné à être amputés des deux dernières réparties.
Ma vie mes reportages
Laurence Deonna
L'Aire, Ginkgo, 2014
Présentation de l'auteur sur le site des Editions de l'Aire:
LAURENCE DEONNA est née à Genève, Suisse, en 1937, d’une famille de la haute bourgeoisie. Mais la rigidité du calvinisme l’étouffe. Elle se marie, puis elle fuit. Toutes sortes de petits boulots. De 1962 à 1967, elle assiste Jan Krugier, marchand d’art contemporain mondialement connu, avant de s’en aller sur les routes du monde qu’elle ne quittera plus. Spécialiste du Moyen-Orient et de l’Asie Centrale depuis près d’un demi-siècle, elle est l’auteure d’une douzaine de livres, tous traduits, ainsi que d’expositions de photos en Europe, aux Etats-Unis et au Canada. On lui doit également des films. En 1987, le Prix de l’Unesco pour l’éducation et la paix lui a été décerné pour l’esprit de son œuvre.
Vous je ne sais pas mais moi je n'avais jamais entendu parler de Laurence Deonna... Grâce à Ginkgo (merciiii) j'ai en partie rattrapé cette erreur, car c'est est une. Dès le prologue, on est prévenu que l'on n'obéira pas à la chronologie (le verbe obéir convient d'ailleurs assez mal à l'auteur), mais petit à petit ces "mémoires ébouriffées" vous prennent dans leurs rets, on est emporté par la vivacité et la sincérité de Laurence Deonna, même si bien sûr ce n'est pas exhaustif.
Mais quelle vie, et quel culot de démarrer son premier reportage dans une "totale inconscience" mais la fortune sourit aux audacieuses... Je ne vais pas résumer (c'est impossible) ce livre, mais juste nommer quelques figures qui en émergent, rendant chaque fois tellement plus concrets et parlants des événements douloureux : Jan Krugier, Ionel de Mocsonyi Styrcea, George en Syrie, des Iraniennes... Son livre La guerre à deux voix, donnant la parole à des palestiniennes et des israéliennes est malheureusement épuisé.
Je ne cite pas de noms (elles se reconnaîtront) mais je sens que ce livre devrait plaire à certaines de mes visiteuses...
Moi, Joseph l'Alsacien
Soldat français de la grande guerre
D'après les carnets de guerre de son grand-père paternel
Miguel Haler
Ginkgo, 2014
Avec cet éditeur, j'entretiens de bons rapports. Ces deux livres sont parvenus dans ma boîte aux lettres sans crier gare, j'ai pris mon temps, mais je savais que ça valait la peine de les lire. J'ajoute qu'en salon le stand Ginkgo est bien fourni et que j'y achète pas mal aussi, bien conseillée!
L'auteur a retrouvé des carnets écrits par son grand père lors de la grande Guerre de 14-18, qui lui ont servi de base pour ce récit-roman (comme indiqué). Ce poilu habitait la région de Belfort, mais ses parents avaient quitté l'Alsace après la défaite de 1870.
Je ne serais pas allée seule vers ce récit, je l'avoue, mais une fois dedans j'ai apprécié de connaître la vie du poilu de la déclaration de guerre à l'armistice. Un poilu simple soldat, de milieu ouvrier et paysan, dont le rêve était tout simple, fonder une famille et travailler à ses besoins. Un homme comme beaucoup, mais qui sait réfléchir sur la bêtise de la guerre, de la mauvaise préparation, des ordres imbéciles ou contradictoires. On est "au ras des tranchées", c'est direct et émouvant parfois.
Un bon témoignage.
Mon bémol, les dialogues qui auraient souvent gagné à être amputés des deux dernières réparties.
Commentaires
Ah oui, le Roumain. Pas de souci, prends le temps, d'ailleurs je vais sûrement avoir d'autres Ginkgo sur ce blog, en salon j'ai ramené des trucs sympa... Vire ton bouclier!
Oki pour le Roumain. J'en lis si peu que je vais tâcher de le caser rapidement. Merci pour la mise en garde, je vais renforcer le bouclier.;-)
A lire le second j'ai découvert comment le Territoire de Belfort a été crée, au grand dam de Joseph l'Alsacien...
Pour la mode, un peu moins, quand je vois certains trucs, je me dis que j'ai déjà connu ça...
Elle était présentée par Michèle Cédric, laquelle (je ne suis pas sûr) est décédée.
L Deonna a réalisé des reportages mémorables sur le Moyen Orient.