Lors de la dernière bourse aux livres une personne proposait des romans en parfait état à cinquante centimes! J'ai donc acquis, en prévision de moments où un seul neurone fonctionne, une palanquée de lecture légère - chick lit, quoi. Les trois que je présente se passent à Londres, tiens tiens...
Nuits blanches à Manhattan
Perfect strangers
Robyn Sisman
piment, France Loisirs 2000
Belfond 1999
Traduction Christiane et David Ellis
Suzy est dessinatrice de publicité à Londres. Célibataire, appartement un peu bordélique. Lloyd, rédacteur en publicité, vit en couple avec Betsy à New York. Leur boîte organise un échange de travail (et d'appartement) pour quatre semaines. Durée au cours de laquelle Lloyd sera viré, mais Suzy va l'aider à prouver qu'on n'a rien à lui reprocher.
Pas mal du tout ce roman, avec des personnages secondaires bien présents. L'on peut être en empathie avec tous - ou presque. Du suspense, un bon timing, correct.
Je me demande juste pourquoi ce changement de titre éloigné du titre original proche de la réalité, et Suzy a commencé à m'agacer avec sa manie de passer chaque nouvelle rencontre à New York selon le crible "gay ou pas?" (mais elle s'est calmée).
Enchaînons avec
Les vertiges de l'amour
The importance of being married
Gemma Townley
piment, France Loisirs, 2013
City éditions, 2008
Traduction Jocelyne Barsse
Jessica Wild (pas très Wild dans la vie, en fait) hérite de quatre millions de livres sous le nom de Jessica Milton, car elle a fait croire qu'elle était mariée à son patron Anthony Milton. Il lui faut donc épouser (et vite!) ledit Anthony (beau, riche, intelligent, ceci dit)
Marrante idée de départ (même si j'ai vite flairé un ou deux trucs) pour une histoire pétillante. Mais un peu longue, j'ai réussi à m'ennuyer. Jessica est amoureuse d'un autre (même elle le sait) et ne veut pas forcément de l'argent, mais elle se laisse complètement influencer par son amie Helen. Cela frôle parfois l'invraisemblable, surtout dans son boulot (tiens donc, encore une agence de publicité...)
Encore une fois, le titre anglais était bien meilleur...
Les avis chez babelio
Un voyage en train, et
Que la meilleure gagne
Fair Game
Elisabeth Young
Piment, France Loisirs, 2005
Plon, 2004
Traduction Claudine Richetin
Harriet est la fille sympa qu'on aimerait avoir comme amie, le cœur sur la main. Elle partage une grande maison londonienne assez vétuste avec Sally (et le bébé Tom) et provisoirement Jacko (et sa jambe dans le plâtre). Côté coeur, calme plat, jusqu'à ce qu'elle rencontre John... Seul problème, John est le copain de de Nina, une ex amie de lycée, pestissime, mais quand même, Harriet a une conscience...
Une histoire tourbillonnante, où cette fois on ne s'ennuie pas, pleine d'humour, avec des personnages intéressants de générations différentes qui auront eu aussi droit à un happy end! La meilleure pioche des trois.
Les avis chez babelio
Nuits blanches à Manhattan
Perfect strangers
Robyn Sisman
piment, France Loisirs 2000
Belfond 1999
Traduction Christiane et David Ellis
Suzy est dessinatrice de publicité à Londres. Célibataire, appartement un peu bordélique. Lloyd, rédacteur en publicité, vit en couple avec Betsy à New York. Leur boîte organise un échange de travail (et d'appartement) pour quatre semaines. Durée au cours de laquelle Lloyd sera viré, mais Suzy va l'aider à prouver qu'on n'a rien à lui reprocher.
Pas mal du tout ce roman, avec des personnages secondaires bien présents. L'on peut être en empathie avec tous - ou presque. Du suspense, un bon timing, correct.
Je me demande juste pourquoi ce changement de titre éloigné du titre original proche de la réalité, et Suzy a commencé à m'agacer avec sa manie de passer chaque nouvelle rencontre à New York selon le crible "gay ou pas?" (mais elle s'est calmée).
Enchaînons avec
Les vertiges de l'amour
The importance of being married
Gemma Townley
piment, France Loisirs, 2013
City éditions, 2008
Traduction Jocelyne Barsse
Jessica Wild (pas très Wild dans la vie, en fait) hérite de quatre millions de livres sous le nom de Jessica Milton, car elle a fait croire qu'elle était mariée à son patron Anthony Milton. Il lui faut donc épouser (et vite!) ledit Anthony (beau, riche, intelligent, ceci dit)
Marrante idée de départ (même si j'ai vite flairé un ou deux trucs) pour une histoire pétillante. Mais un peu longue, j'ai réussi à m'ennuyer. Jessica est amoureuse d'un autre (même elle le sait) et ne veut pas forcément de l'argent, mais elle se laisse complètement influencer par son amie Helen. Cela frôle parfois l'invraisemblable, surtout dans son boulot (tiens donc, encore une agence de publicité...)
Encore une fois, le titre anglais était bien meilleur...
Les avis chez babelio
Un voyage en train, et
Que la meilleure gagne
Fair Game
Elisabeth Young
Piment, France Loisirs, 2005
Plon, 2004
Traduction Claudine Richetin
Harriet est la fille sympa qu'on aimerait avoir comme amie, le cœur sur la main. Elle partage une grande maison londonienne assez vétuste avec Sally (et le bébé Tom) et provisoirement Jacko (et sa jambe dans le plâtre). Côté coeur, calme plat, jusqu'à ce qu'elle rencontre John... Seul problème, John est le copain de de Nina, une ex amie de lycée, pestissime, mais quand même, Harriet a une conscience...
Une histoire tourbillonnante, où cette fois on ne s'ennuie pas, pleine d'humour, avec des personnages intéressants de générations différentes qui auront eu aussi droit à un happy end! La meilleure pioche des trois.
Les avis chez babelio
Je ne retiens que le dernier et encore .. je n'accroche plus tellement à ce genre d'histoire, même une fois en passant.
RépondreSupprimerCela faisait longtemps pour moi; en effet, j'ai toujours un peu l'impression de perdre mon temps, alors que j'ai d'excellents bouquins qui m'attendent... Disons que c'est pour la science! En tout cas il faut que ce soit un peu amusant, que du romantique m’écœure. Et c'est idéal pour un long voyage...
SupprimerMême à 50 centimes, je ne suis pas preneuse. Sous la torture peut-être, et encore ! Il y a une cabale en ce moment sur la blogo pour nous faire lire ce genre de romans, ça ne m'agace pas encore mais je sens que ça ne va pas tarder. Va falloir prendre des mesure :-D
RépondreSupprimerA 50 centimes il y avait aussi du bien meilleur, comme Bryson ou Nicolas Shakespeare.
SupprimerUne cabale? J'ai réalisé très tard en voyant des billets sur ce type de romans que c'était pour la Saint Valentin? Et bien sûr mon billet paraît bien après! ^_^ Même si le troisième bouquin a été lu dans le train AR Nantes le 29 janvier pour La folle Journée (10 euros ledit AR, si, si!)
Oui, va falloir prendre des mesures, rapidement et sévèrement. Je ne survis à cette littérature que s'il y a de l'humour.
Comme Sandrine, même si on me les donnait, je crois qu'ils ne feraient que m'encombrer... Mais dans une maison en pleins travaux, ce doit être bien de lire des trucs faciles (trucs, ça fait un peu péjoratif, non ?)
RépondreSupprimerOh rassure toi, les 'trucs' déjà lus sont déjà dans un carton dans le garage, pour la prochaine bourse aux livres, le retour! Ils ne m'encombreront pas.
SupprimerScoop, les travaux sont presque terminés, j'habite à nouveau chez moi, et ça fait du bien. En dépit de dons/ventes/jetés en déchetterie, les livres sont toujours bien présents; aurai-je assez de place? Quel classement adopter? ^_^
Nos prochains travaux sont la création d'une bibliothèque en soupente dans la chambre... mais pourquoi le menuisier ne commence-t-il pas toutes affaires cessantes ? ^_^
SupprimerOn se le demande. Pourtant c'est urgent, non? ^_^
SupprimerIci j'ai réussi à tout faire tenir dans la grande pièce à vivre (euh oui, il y en a aussi un peu dans la cuisine et l'arrière cuisine - et sur la table de chevet). Cachou a récemment montré des photos de sa bibliothèque, je lui ai promis de le faire. Encore un peu de patience...
J'ai beaucoup aimé le "moment où un seul neurone fonctionne" ;-)
RépondreSupprimerPour ma part, j'ai lu un livre prêté par une amie (Demain est un autre jour) qui a été n°1 des ventes. Comme je suis persévérante, je l'ai lu en entier mais je sais à présent que non - je n'arrive plus à lire ce genre d'histoires...
J'avoue que je me replie sur des magazines féminins quand mes neurones fatiguent ;-)
Bon courage pour la fin des travaux
J'avoue ne pas lire de magazines féminins, ou alors feuilleter. Trop de publicités!
SupprimerDemain est un autre jour, oui oui. Lu à un moment où j'étais partante, il faut dire. Il peut s'écouler des mois sans que j'en lise, petit plaisir coupable...
Pour ma part je me replie sur des séries ou films quand un seul de mes neurones fonctionne ! ;-)
RépondreSupprimerJe vois qu'on a toutes une solution dans les cas de fatigue intellectuelle... Pour ma part, le sudoku ou les maths peuvent lutter contre le mal de tête...
Supprimerbon, parfois moi aussi j'ai besoin de lectures légères , alors pourquoi pas? en ce moment j'ai plutôt de bons livres en réserve.
RépondreSupprimerJ'ai encore quelques trucs légers en magasin; le même jour j'ai acheté Sterne et Sénèque, donc je ne m'inquiète pas trop, on va se reprendre!
Supprimer"pour la science"... non mais, on aura tout vu comme excuse! ;-)
RépondreSupprimerC'est mon côté 'faisons l'expérience', quoi.
SupprimerUn peu de légèreté, ça ne nuit pas ^^je note le roman de Elizabeth Young !
RépondreSupprimerCe dernier est à mon sens le meilleur, les personnages de Harriet et sa bande d'amis sont mieux fouillés, et l'humour me plait bien.
SupprimerJ'ai essayé deux ou trois fois ce genre de livres mais je n'ai jamais accroché.
RépondreSupprimerIl y a un paquet d'années, j'ai eu une période Harlequin côtoyant ce cher Proust. Risque de surtension évidente. Proust a gagné. Depuis, je m'offre une petite friandise, du moment qu'elle m'amuse... Quand on attaque ce genre de livres, on sait à quoi s'attendre, à perdre un peu son temps, mais à s'amuser aussi.
SupprimerPerdre son temps n'est pas vraiment un problème. Et s'amuser, y compris en littérature, c'est important. Mais j'ai vraiment eu une impression de creux, de vide. Peut-être n'ai-je pas essayé les "bons".
SupprimerLes héroïnes (ou, des femmes, forcément) sont toujours des trentenaires, actives en général, et au début sans homme (et même déclarant ne plus en vouloir). Le premier était au début assez fin en ce qui concerne les relations dans un couple, le troisième n'a pas que des trentenaires en magasin et est drôle à lire.
SupprimerMême dans ce type de livres, il y a du bon et du moins bon, c'est sûr. J'ai deux Kinsella à venir (pas encore lus) , la folle de shopping, et là je vais avoir du mal à me sentir concernée, à moins de transposer 'fringues' en 'livres'. ^_^
c'est chouette que tu parles de chick litt : on ne reconnait pas assez les bienfaits sur nos cerveaux matraqués ! Merci pour cet article et bises.
RépondreSupprimerLa chick lit ou un bon polar palpitant, c'est pour ne plus penser à grand chose autour, donc ne pas en abuser et rester conscient qu'il existe une autre littérature... Mais je préfère encore la chick lit à certains romans français contemporains qui se la pètent ou ennuient!
SupprimerJ'aime bien ce genre de lecture de temps en temps, ça fait toujours un bien fou et certains sont pas si mal que ça !!! voir, comme tu le dis pour le 1er livre, des personnages secondaires intéressants et j'en ai lu quelques uns où c'était le cas et ça m'avait beaucoup plu.
RépondreSupprimerQuand tout est centré sur une nunuche sans humour, j'ai du mal, mais lorsque ça s'étoffe un peu, c'est fort lisible. C'est comme chez Harlequin, j'en ai lu de pas mal du tout, et d'autres me sont tombés de mains (il y a eu un challenge bloguesque il y a des années, et l'histoire de l'infirmière et du docteur, franchement, je n'ai pas pu y arriver! ^_^)
SupprimerJe n'ai rien contre ces livres qui décontractent les neurones à certaines périodes de l'année. Vite lus, vite revendus en vide-greniers !
RépondreSupprimerTu as compris, ces romans vont faire l'aller retour en bourse aux livres, et à cinquante centimes; je ne veux même pas chercher le profit!
Supprimerj'ai lu le dernier, le genre d'histoires idéales en période de coup de fatigue!
RépondreSupprimerIl a été parfait pour accompagner mon voyage, pas vu le temps passer! De plus vraiment pétillant.
Supprimer"Les vertiges de l'amour", ça sentait quand même le traquenard à plein nez, non ?
RépondreSupprimerSurtout que le titre original The importance of being married, avec sa référence à Wilde, était plus classe (mais, OK, ça ne rend pas le roman meilleur)
Supprimerje crois que c'est un effet de l'âge j'ai de plus en plus de mal à lire ce type de livres, avant j'aimais bien ces petits bonbons maintenant j'ai l'impression de perdre mon temps et il devient précieux avec le temps :-) si si
RépondreSupprimerEffet de l'âge, sûrement, puisque quand j'en lis je me sens un poil coupable en pensant à tous les bons livres nutritifs, que je n'aurai jamais le temps de lire en une vie... Je te comprends donc parfaitement...
SupprimerJ'ai décidé de suivre ton exemple ... Et je suis en train de tenter de finir un roman de Marc Lévy .... Pas facile !
RépondreSupprimerEuh, Marc Levy, jamais lu! Je me demande si ces histoires de filles sans prétention ne passent pas mieux, au moins on sait où on va...
SupprimerCourage! Je verrai si tu me donnes envie! ^_^
ça m’étonnerait que je te fasse envie ... Pour l'instant, je n'y comprends rien au bouquin ... Ce qui est un comble, je croyais que marc Levy, c'était du facile ...
SupprimerTellement du facile qu'on survole les pages, le cerveau se déconnecte, et à un moment on se dit 'mais c'est qui ce personnage?' ou 'mais où sont-ils, là?' et donc 'je ne comprends rien'. Que penses-tu de ma théorie? J'ai lu un Musso (si!) et à la fin je sautais les passages carte postale de Paris...
SupprimerC'est exactement cela ! (pas prête à m'attaquer à un Musso, du coup) ! Déjà finir celui-là m'ennuie terriblement, mais c'est une sorte de défi-promesse ...
SupprimerOn associe Musso Levy, pourtant ils sont différents semble-t-il. Le Musso que j'ai lu, La fille de papier, partait sur une excellente idée. Et à relire mon billet, je m'épate :
Supprimerhttp://enlisantenvoyageant.blogspot.fr/2011/11/la-fille-de-papier.html
Alleeeeez, tente! ^_^
Oui parfois, on a besoin de lectures comme ça. Et puis cela donne un peu d'optimisme aussi, on voit la vie d'un meilleur oeil.
RépondreSupprimerLa part de rêve... Un peu culpabilisant, comme je le disais à Dominique, mais efficace.
SupprimerHum 'suis pas vraiment chick-lit!!! ;-)
RépondreSupprimerTu peux t'en passer! Je suis sûre que tu sais trouver les romans agréables pour moments tranquilles.
SupprimerHaha, j'ai bien aimé le "en prévision de moments où un seul neurone fonctionne".^^ Oui, ben oui, ça fait du bien aussi ces lectures-là de temps à autres (peut-être ce qu'il me faut en ce moment tiens...). Faut bien les choisir quand même, y a un contexte généralement qui est décisif, là toi c'était Londres visiblement.;-) Bons éditeurs aussi Belfond et Plon, on peut aussi se fier à leurs choix.
RépondreSupprimerTout est dans une collection piment chez France Loisirs, qui reprend des titres parus chez des éditeurs ayant pignon sur rue, en effet. Seul le deuxième a la bonne couverture, mais tant pis.
SupprimerJ'ai acquis aussi quelques Kinsella. On tremble d'avance. ^_^
Le dernier à l'air pas mal.
RépondreSupprimerOn reste dans le léger, mais l'humour passe bien.
SupprimerIl y a une période où j'aimais beaucoup ce genre de roman ça me détendait vraiment surtout après des semaines assez dures et longues ^^
RépondreSupprimerJ'ai eu une période il y a des années, puis ça me tombait des mains. Mais là, l'occasion faisant le larron, comme on dit, j'en ai un stock à lire. Sans forcer. Pour les moments de long voyage ou grosse fatigue, quoi.
Supprimerahhhhh! enfin de la vraie littérature!
RépondreSupprimerJuliette, c'est toi Juliette? ^_^
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