Bien sûr je lis de la BD, mais sans toujours en parler; comme A girl de Lectures sans frontières m'a quasiment défiée de lire Walking Dead, et que j'ai réalisé qu'en plus cela me permettait de rentrer dans le challenge lire sous la contrainte, c'était plié!
Walking Dead
1- Passé décomposé
Robert Kirkman Tony Moore Charlie Adlard
Delcourt, 2007
Walking Dead avait tout pour me déplaire a priori. D'abord, il y a des zombies. Pour ce que j'en sais, ce sont des morts encore vivants, et en stade plus ou moins avancé de décomposition. Fort heureusement lire ne fournit pas (encore) l'odeur, mais à en croire deux des personnages, ça fouette. Ensuite il s'agit d'une série d'au moins 17 volumes de près de 150 pages, inutile de dire que je ne connaîtrai jamais la fin, donc d'où viennent ces zombies, et quelle épidémie a transformé ainsi les humains... Si j'ai bien compris, on peut les tuer, une question de vie ou de mort d'ailleurs, ces morts vivants possédant la désagréable habitude de vouloir se nourrir d'êtres vivants (et si tu es mordu, t'es cuit!). Fort heureusement ils se déplacent lentement (chic, je viens de reprendre l'entraînement footing) mais en nombre c'est dangereux. Côté conversation à base d'onomatopées, on n'est pas dans un salon du XVIIIème siècle. Vont-ils évoluer?
Blessé dans une fusillade lors d'une arrestation, Rick se réveille du coma dans un hôpital livré aux morts vivants. Dessins avec petites mouches voletant autour, têtes se désolidarisant aisément du corps, beurk, quoi, mais ma première réaction fut celle d'un ricanement intérieur teinté de sentiment de ridicule. Il faut dire que les corps de rongeurs, entiers ou démembrés et à moitié mangés ou digérés retrouvés depuis quelque temps dans mon jardin (le coupable, Squatty, je ne vais pas vous faire traîner en 17 volumes, moi) m'ont donné des nerfs d'acier.
Dans sa petite ville, Rick rencontre un homme et son fils, survivants, et se lance vers Atlanta où il espère retrouver sa femme et son fils. Dans cette grande ville où errent des hordes de zombies affamés il rencontre Glenn qui l'emmène à un campement où se sont réunis des survivants, dont... oui, sa femme et son fils. Séquence émotion.
Je me moque, mais l'intérêt de l'histoire est quand même de découvrir cette petite communauté, ses conflits, ses recherches de solution (et sans doute son évolution dans les prochains tomes). Rien que pour cela je pourrais être tentée de poursuivre l'aventure. Sachant qu'il faudra quand même en passer par un côté très 'série américaine' avec hugs et "Ne t'en fais pas Chérie. Tout ira bien. Je t'aime. - Moi aussi, je t'aime." Et accepter la disparition des personnages, dans ce tome là, déjà trois si je me souviens bien. Et supporter la violence, pas toujours à l'encontre de ces pauvres zombies.
Allez, pour se laver l'esprit de ces horreurs, rien de tel que
Une sacrée Mamie (tome 2)
Yoschichi Simada et Saburo Ishikawa
Delcourt, 2009
J'avais déjà dit ici (tome 1) tout le bien que je pensais de cette série de BD, et ai donc retrouvé avec plaisir le jeune Akihiro, ses camarades de classe et surtout sa grand mère! Cela peut devenir poignant, quand Akihiro et un camarade se lancent dans une battle 'à qui sera le plus pauvre', ou quand un ami un peu simplet décède. Notre jeune ami tombe amoureux de sa maîtresse d'école ou d'une jolie camarade, très finement raconté. Il retrouve sa mère pour des vacances à Hiroshima. Un brave petit bonhomme, vif, mais sachant reconnaître ses erreurs et réaliser combien la vie de sa grand mère est difficile. Séquence humour avec la terrible "Tome aux oreilles infernales", 90 ans, ancienne sage-femme, qui profite bien d'avoir mis au monde quasiment tout le village...
Il faut découvrir cette BD pas niaiseuse du tout et cette grand mère à la philosophie particulière. Le petit fils a eu de mauvais résultats scolaires, mais elle suggère d'ajouter les notes pour en récolter une meilleure. "C'est le total qui décide de la vie des hommes".
Amusant aussi de découvrir que le grand rêve est d'avoir la télévision, que sinon l'on va regarder chez le voisin (années 50 au Japon)
dead=mort |
1- Passé décomposé
Robert Kirkman Tony Moore Charlie Adlard
Delcourt, 2007
Walking Dead avait tout pour me déplaire a priori. D'abord, il y a des zombies. Pour ce que j'en sais, ce sont des morts encore vivants, et en stade plus ou moins avancé de décomposition. Fort heureusement lire ne fournit pas (encore) l'odeur, mais à en croire deux des personnages, ça fouette. Ensuite il s'agit d'une série d'au moins 17 volumes de près de 150 pages, inutile de dire que je ne connaîtrai jamais la fin, donc d'où viennent ces zombies, et quelle épidémie a transformé ainsi les humains... Si j'ai bien compris, on peut les tuer, une question de vie ou de mort d'ailleurs, ces morts vivants possédant la désagréable habitude de vouloir se nourrir d'êtres vivants (et si tu es mordu, t'es cuit!). Fort heureusement ils se déplacent lentement (chic, je viens de reprendre l'entraînement footing) mais en nombre c'est dangereux. Côté conversation à base d'onomatopées, on n'est pas dans un salon du XVIIIème siècle. Vont-ils évoluer?
Blessé dans une fusillade lors d'une arrestation, Rick se réveille du coma dans un hôpital livré aux morts vivants. Dessins avec petites mouches voletant autour, têtes se désolidarisant aisément du corps, beurk, quoi, mais ma première réaction fut celle d'un ricanement intérieur teinté de sentiment de ridicule. Il faut dire que les corps de rongeurs, entiers ou démembrés et à moitié mangés ou digérés retrouvés depuis quelque temps dans mon jardin (le coupable, Squatty, je ne vais pas vous faire traîner en 17 volumes, moi) m'ont donné des nerfs d'acier.
Dans sa petite ville, Rick rencontre un homme et son fils, survivants, et se lance vers Atlanta où il espère retrouver sa femme et son fils. Dans cette grande ville où errent des hordes de zombies affamés il rencontre Glenn qui l'emmène à un campement où se sont réunis des survivants, dont... oui, sa femme et son fils. Séquence émotion.
Je me moque, mais l'intérêt de l'histoire est quand même de découvrir cette petite communauté, ses conflits, ses recherches de solution (et sans doute son évolution dans les prochains tomes). Rien que pour cela je pourrais être tentée de poursuivre l'aventure. Sachant qu'il faudra quand même en passer par un côté très 'série américaine' avec hugs et "Ne t'en fais pas Chérie. Tout ira bien. Je t'aime. - Moi aussi, je t'aime." Et accepter la disparition des personnages, dans ce tome là, déjà trois si je me souviens bien. Et supporter la violence, pas toujours à l'encontre de ces pauvres zombies.
Allez, pour se laver l'esprit de ces horreurs, rien de tel que
Une sacrée Mamie (tome 2)
Yoschichi Simada et Saburo Ishikawa
Delcourt, 2009
J'avais déjà dit ici (tome 1) tout le bien que je pensais de cette série de BD, et ai donc retrouvé avec plaisir le jeune Akihiro, ses camarades de classe et surtout sa grand mère! Cela peut devenir poignant, quand Akihiro et un camarade se lancent dans une battle 'à qui sera le plus pauvre', ou quand un ami un peu simplet décède. Notre jeune ami tombe amoureux de sa maîtresse d'école ou d'une jolie camarade, très finement raconté. Il retrouve sa mère pour des vacances à Hiroshima. Un brave petit bonhomme, vif, mais sachant reconnaître ses erreurs et réaliser combien la vie de sa grand mère est difficile. Séquence humour avec la terrible "Tome aux oreilles infernales", 90 ans, ancienne sage-femme, qui profite bien d'avoir mis au monde quasiment tout le village...
Il faut découvrir cette BD pas niaiseuse du tout et cette grand mère à la philosophie particulière. Le petit fils a eu de mauvais résultats scolaires, mais elle suggère d'ajouter les notes pour en récolter une meilleure. "C'est le total qui décide de la vie des hommes".
Amusant aussi de découvrir que le grand rêve est d'avoir la télévision, que sinon l'on va regarder chez le voisin (années 50 au Japon)
Commentaires
Pour la mamie, ça me tenterait plus ;-)
Tu l'auras compris, je n'accroche pas aux zombies... Pour le groupe des humains, ça m'a l'air bien violent aussi.
Pour la Mamie, tu vas vraiment aimer, là je suis beaucoup plus certaine! Pour jeunes aussi, tiens, au fait.
Pour Walking Dead, je crains que pour ma part ce soit tout vu. ^_^
Sacrée mamie est à recommander. Un manga qui se lit d’ailleurs dans le sens japonais, mais ce n'est pas gênant.
Bises à toi aussi!
Aaaaah Walking Dead! je ne regrette pas l'expérience! ^_^
Il paraîtrait que la Mamie tome 3 est à la bibli...
Cette mamie m'a l'air très sympathique. Surtout la période. J'aime beaucoup lire des mangas qui se situe dans ce contexte historique. Tout comme dans les années 70 où le Japon a connu pas mal de bouleversements sociales aussi !
Je recommande la Mamie, bien sûr!
La Mamie est hautement fréquentable, elle.