Ienisseï
Christian Garcin
Verdier, 2014
Entre Verdier et moi, l'histoire d'amour continue (et si quelqu'un peut me rappeler sur quel blog j'ai vu ce livre, vite inscrit dans ma LAL?).
Christian Garcin est un auteur français né en 1959 à Marseille, dont la bibliographique se révèle attirante ('La neige gelée ne permettait que de tout petits pas', quel titre magnifique!).
Deux ans plus tôt l'auteur avait descendu le cours de la Lena et le voici récidivant avec l'Ienisseï (plus de 400 kilomètres). Le débit étant trop faible à Krasnoïarsk, il embarque à Ienisseïsk, au delà du confluent avec l'Angara. Il évoque les "gigantesques et hallucinants projets staliniens d'inversion du cours des fleuves orientés sud-nord, sous prétexte que leurs millions de mètres cubes se jetaient stérilement dans l'Arctique et ne servaient à personne". Pauvreté, abandon, chômage, rien de bien gai dans cette région où l'on envoyait au Goulag.
"Violemment jaune et tragiquement schizophrène : c'est ainsi que m'apparut Norilsk lorsque j'y entrai en juillet 2012." "La ville ,je le savais, était une ville du Goulag." Une des dix villes les plus polluées de la planète(cuivre, nickel, dioxyde de soufre)
A ce tableau forcément pas exhaustif sur ce coin de Sibérie, mais si parlant, l'auteur ajoute deux chapitres sur la Biélorussie, pays mal connu, n'est-ce pas?, dont il dresse un portrait fascinant, du présent et aussi du passé.
Tout m'a plu dans ce court livre (90 pages), une belle écriture, des informations intéressantes, et une certaine façon de considérer le voyage
"On aimerait parfois lever le pied. Traverser l'Atlantique en porte-conteneurs, la Russie en transsibérien, ou descendre les 2000 kilomètres d'un fleuve sur un bateau de passagers."
Les avis de biblioblog, la cause littéraire,
Christian Garcin
Verdier, 2014
Entre Verdier et moi, l'histoire d'amour continue (et si quelqu'un peut me rappeler sur quel blog j'ai vu ce livre, vite inscrit dans ma LAL?).
Christian Garcin est un auteur français né en 1959 à Marseille, dont la bibliographique se révèle attirante ('La neige gelée ne permettait que de tout petits pas', quel titre magnifique!).
Deux ans plus tôt l'auteur avait descendu le cours de la Lena et le voici récidivant avec l'Ienisseï (plus de 400 kilomètres). Le débit étant trop faible à Krasnoïarsk, il embarque à Ienisseïsk, au delà du confluent avec l'Angara. Il évoque les "gigantesques et hallucinants projets staliniens d'inversion du cours des fleuves orientés sud-nord, sous prétexte que leurs millions de mètres cubes se jetaient stérilement dans l'Arctique et ne servaient à personne". Pauvreté, abandon, chômage, rien de bien gai dans cette région où l'on envoyait au Goulag.
"Violemment jaune et tragiquement schizophrène : c'est ainsi que m'apparut Norilsk lorsque j'y entrai en juillet 2012." "La ville ,je le savais, était une ville du Goulag." Une des dix villes les plus polluées de la planète(cuivre, nickel, dioxyde de soufre)
Credit: darkroastedblend.com |
A ce tableau forcément pas exhaustif sur ce coin de Sibérie, mais si parlant, l'auteur ajoute deux chapitres sur la Biélorussie, pays mal connu, n'est-ce pas?, dont il dresse un portrait fascinant, du présent et aussi du passé.
Tout m'a plu dans ce court livre (90 pages), une belle écriture, des informations intéressantes, et une certaine façon de considérer le voyage
"On aimerait parfois lever le pied. Traverser l'Atlantique en porte-conteneurs, la Russie en transsibérien, ou descendre les 2000 kilomètres d'un fleuve sur un bateau de passagers."
Les avis de biblioblog, la cause littéraire,
Noté ! le problème chez Verdier c'est que quasiment tout est tentant.
RépondreSupprimerTu as tout compris! Mais il y a rarement des centaines de pages, heureusement.
SupprimerJe n'ai jamais lu cet auteur, pas sûre d'être très tentée.
RépondreSupprimerJe ne l'avais jamais lu non plus, et j'ignore comment il a atterri dans ma LAL. Mais je suis ravie!
SupprimerPar paresse je n'ai pas fait de billet et puis j'écris tellement souvent sur la Russie que j'ai peu de lasser, mais ce petit livre m'a enchanté comme tu peux t'en douter
RépondreSupprimerOui, c'est pile poil le genre de livres qu'on trouve chez toi, mais j'ai fouillé, tu n'en as pas parlé, alors qui? Pas grave, l'essentiel est que la rencontre fut belle.
Supprimerje note d'abord le nom de l'auteur que je ne connais pas! Très tentée!
RépondreSupprimerUn sujet (surtout la Biélorussie) plutôt rare. Je me suis laissé conduire par la main...
SupprimerJe suis très tentée, merci, M'dame ! ;-)
RépondreSupprimerDe rien, M'dame.
SupprimerC'est sûr que les villes du Goulag ne font pas vraiment rêver ! Je connais le Ienisseï, du temps où je faisais encore des mots fléchés, c'est un grand classique avec l'Ob !!! ^^ Je ne sais pas si ce livre me tenterait mais tu en parles si bien !
RépondreSupprimerJ'ai traversé ces fleuves, forcément, lors de mon périple dans le Transsibérien, mais peut être dormais-je à ce moment...
SupprimerSi, c'est un excellent bouquin (et court)
C'est dans mes cordes, et a priori ça ne devrait pas trop mettre ma PAL en péril.;-)
RépondreSupprimerUn mince volume, extrêmement intéressant et bien écrit.
SupprimerJe me trompe où il a des accents assez désespérés ce livre quand même ? Il parle quand même d'un espace assez déshérité non ?
RépondreSupprimerUn coin qui a connu les camps du Goulag et connaît pollution, chômage, etc, oui, ce n'est pas le top, mais des gens continuent à y vivre. Norilsk compte plus de 170 000 habitants quand même. Sans doute bien oubliés de Moscou...
SupprimerQuand ça parle de Russie, je suis toujours au rendez vous. C'est un pays qui me fascine et j'aime en apprendre plus dessus (le positif comme le négatif). En plus, ce n'est pas bien, mais le fait que ce soit un court texte me motive bien :D
RépondreSupprimerSibérie et Biélorussie, en effet, on en parle peu. Le plus aussi (en dehors de la minceur ^_^) c'est que c'est bien écrit.
SupprimerUn bel éditeur, je viens d'en acheter un chez Verdier sur les conseils d'un ami, d'un russe, au nom imprononçable, Sigismund Krzyzanowski (je ne suis pas sûr de l'orthographe...)
RépondreSupprimerPour les russes aux noms compliqués -pour nous-, je fais du copié collé, mais il me semble que c'est correct!
SupprimerBiélorussie ou Bélarus. Je croyais que c'était une nouvelle mode d'employer le second plutôt que le premier, un calque de l'anglais. Ienisseï, ça me rappelle les cours de géo au collège.
RépondreSupprimerJ'ai pris le nom utilisé dans le livre.
SupprimerMais sur le site de l'ambasade de France, j'ai trouvé
"En français, le nom du pays a connu plusieurs variantes : appelé Russie blanche ou Ruthénie blanche dans les Atlas du début du XXe siècle, puis Biélorussie pendant toute la période soviétique, le pays indépendant à partir de 1991 est souvent nommé Bélarus dans les documents officiels.
La dénomination officielle onusienne en français est République de Bélarus (proposée par le gouvernement biélorusse lui-même), adaptation française de la transcription approximative de Беларусь. En revanche, la Commission nationale de toponymie (française), les ministres français des Affaires étrangères et de l’Éducation nationale, l’Académie française, l’Institut géographique national (IGN) et la Commission de toponymie du Québec recommandent l’usage du terme Biélorussie."
On n'a pas vraiment tranché, on dirait.
Oui, j'avais lu que les autorités du pays préféraient Bélarus. Alors...
SupprimerAlors mieux vaut utiliser Belarus, selon leur désir.
SupprimerDis donc, c'est beaucoup plus attrayant à mes yeux que les bidules de Sylvain "je me la joue aventurier" Tesson ! Je note ! (ENCORE !)
RépondreSupprimerL'auteur prend le bateau comme tout le monde... Pas d'aventures particulières personnelles. Pas médiatisé. ^_^
SupprimerMais je lirais bien le dernier de Tesson, pour voir.
je note, je suis en partance pour l'Asie centrale ce n'est pas très loin ...
RépondreSupprimerJ'attends l'Asie centrale que tu promets!!! ^_^
SupprimerBonjour Keisha, je note ce genre d'ouvrage: court et documenté, tout ce que j'aime. Cela me rappellera mes jeunes années où j'étudiais la géographie russe. Je rêve de prendre un jour le Transsibérien pour aller d'ouest en est. Bonne fin d'après-midi.
RépondreSupprimerC'est court, mais l'ambiance est finement restituée.
SupprimerTu sais que j'ai pris le Transsibérien, avec passage en Mongolie et stop à Pékin... Un rêve réalisé!