La meilleure d'entre nous
The art of baking blind
Sarah Vaughan
Préludes, 2015
Traduit par Alice Delarbre
Eléments de ma (fascinante) bio : même si petite j'ai fait des madeleines avec ma tante -moule spécial- ce qui devait m'amener je suppose à l'amour de la prose proustienne, je dois avouer que 1) je n'aime pas trop cuisiner et encore moins les gâteaux, 2 ) je ne regarde pas les émissions de téléréalité culinaire, 3 ) je préfère le salé au sucré (seule la tarte au citron me fait saliver).
Rien ne me prédestinait donc à aimer ce roman, mais comme Albertine en parlait si bien...
La chaîne de magasins Eaden organise un grand concours pour élire la nouvelle Mrs Eaden; le gagnant se verra offrir cinquante mille livres pour donner son avis sur les gâteaux distribués dans lesdits magasins, tenir une rubrique dans leur journal et prêter son visage lors de campagnes publicitaires. Kathleen Eaden... l'auteur de L'art de la pâtisserie (1966)(un poil kitsch quand même mais si agréable à lire) qui a inspiré des milliers de pâtissières anglaises... la femme parfaite en apparence, heureuse, un peu sur papier glacé...mais qui dissimulait des fêlures...
Bref, en 2011, cinq candidats triés sur le volet arrivent à Bradley Hall pour cuisiner des gâteaux parfaits! Entre eux, pas vraiment de compétition, mais une bonne ambiance propice à l'amitié (et même l'amour). Vicky, jeune maman regrettant d'avoir laissé son métier pour un temps afin d'être près de son petit garçon, désirant être une mère parfaite, Jenny, dont le mari ne rêve que de courses et de marathons, Claire, mère célibataire galérant pour élever sa fille, Karen parfaite en apparence, glacée, en proie à ses souvenirs, et l'homme de l'équipe, Mike, veuf depuis peu et 'bonne mère' en plus de 'bon père'.
Au fil des mois surgissent les souvenirs d'enfance liés à la cuisine (pareil que pour nous, non?), touiller et manipuler les pâtes diverses sont l'occasion de lâcher prise et de prendre des décisions pour orienter différemment sa vie...
J'ai beaucoup beaucoup aimé ce roman (sans prendre un gramme en dépit des ingrédients crémeux), tellement féminin (Mike est sympathique mais pas le plus en lumière)(et je réalise que les mères des quatre candidates jouent un grand rôle dans leur vie, le père on n'en parle pas) et attachant. (L'on comprendra aisément qu'il a été la lecture parfaite après Une si jolie petite fille).
The art of baking blind
Sarah Vaughan
Préludes, 2015
Traduit par Alice Delarbre
Eléments de ma (fascinante) bio : même si petite j'ai fait des madeleines avec ma tante -moule spécial- ce qui devait m'amener je suppose à l'amour de la prose proustienne, je dois avouer que 1) je n'aime pas trop cuisiner et encore moins les gâteaux, 2 ) je ne regarde pas les émissions de téléréalité culinaire, 3 ) je préfère le salé au sucré (seule la tarte au citron me fait saliver).
Rien ne me prédestinait donc à aimer ce roman, mais comme Albertine en parlait si bien...
La chaîne de magasins Eaden organise un grand concours pour élire la nouvelle Mrs Eaden; le gagnant se verra offrir cinquante mille livres pour donner son avis sur les gâteaux distribués dans lesdits magasins, tenir une rubrique dans leur journal et prêter son visage lors de campagnes publicitaires. Kathleen Eaden... l'auteur de L'art de la pâtisserie (1966)(un poil kitsch quand même mais si agréable à lire) qui a inspiré des milliers de pâtissières anglaises... la femme parfaite en apparence, heureuse, un peu sur papier glacé...mais qui dissimulait des fêlures...
Bref, en 2011, cinq candidats triés sur le volet arrivent à Bradley Hall pour cuisiner des gâteaux parfaits! Entre eux, pas vraiment de compétition, mais une bonne ambiance propice à l'amitié (et même l'amour). Vicky, jeune maman regrettant d'avoir laissé son métier pour un temps afin d'être près de son petit garçon, désirant être une mère parfaite, Jenny, dont le mari ne rêve que de courses et de marathons, Claire, mère célibataire galérant pour élever sa fille, Karen parfaite en apparence, glacée, en proie à ses souvenirs, et l'homme de l'équipe, Mike, veuf depuis peu et 'bonne mère' en plus de 'bon père'.
Au fil des mois surgissent les souvenirs d'enfance liés à la cuisine (pareil que pour nous, non?), touiller et manipuler les pâtes diverses sont l'occasion de lâcher prise et de prendre des décisions pour orienter différemment sa vie...
J'ai beaucoup beaucoup aimé ce roman (sans prendre un gramme en dépit des ingrédients crémeux), tellement féminin (Mike est sympathique mais pas le plus en lumière)(et je réalise que les mères des quatre candidates jouent un grand rôle dans leur vie, le père on n'en parle pas) et attachant. (L'on comprendra aisément qu'il a été la lecture parfaite après Une si jolie petite fille).
Commentaires
Oui, il existe Top chef ou Le meilleur pâtissier, enfin des trucs comme ça.
Je n'ai toujours pas la télé, donc!
Je note quand même deux choses intéressantes : j'aime le salé + la tarte citron (enfin sans meringue) car j'adore l'acidité en générale ! Rhubarbe mon amour...
Bon vendredi ;-)
Bien entendu la cuisine n'est pas un domaine purement féminin!
Je ne connais pas le titre que tu cites (pfff, je n'aime pas trop les gâteaux, et pas le café, je doute!) Je viens de voir des critiques de blog, oui, on a le même univers. Mais pourquoi s'en priver? ^_^
Réserve ce livre pour une envie de douceur livresque.
Tu peux aussi lancer un challenge : 'déguster - au restaurant - toutes les recettes dont on parle dans ce livre'!
Un livre noté !
La pâtisserie est encore plus difficile que la cuisine salée...
Lecture facile, mais pas idiote, j'ai bien aimé. J'en fais de telles de temps en temps, pour se reposer du lourd.