La nuit des lucioles
And the dark sacred night
Julia Glass
Les deux terres, 2015
Traduit par Anne Damour
J'aime Julia Glass, son écriture élégante (bravo à la traductrice, aussi), ses histoires attachantes. J'ignore comment cela se fait, d'autres auteurs ont sans doute une écriture plus originale, des histoires plus haletantes, mais lire Julia Glass, c'est retrouver une vieille copine pour papoter, faire la planche à la piscine, grignoter à pas d'heure un truc salé, se rendormir le matin, bref, ces petits plaisirs de l'existence un peu banals mais indispensables. Surtout que de roman en roman on retrouve des personnages (nan, pas de spoilers, la dame sait y faire) et moi j'aime beaucoup cet univers. Fenno McLeod, oui, celui de Jours de juin et Refaire le monde, est de retour, en dernière partie. Fenno est libraire à New York, ou plutôt était, car nous vivons dans un monde de brutes adepte du profit!
Tout démarre quand Kit, marié à Sandra (parfaite!) et père de jumeaux, a besoin d'un coup de pied (moral) de son épouse lasse de le voir traîner à ne rien décider de sa vie. Il faut qu'il connaisse enfin l'identité de son père biologique, que sa mère Daphné a toujours refusé de lui révéler, en interrogeant par exemple son beau-père Jasper, solide montagnard, le roi des Planches (ah, ses chiens!) et au régime pour raisons de santé ." Que reste-t-il d'un dessert une fois que le sucre, les glucides et les graisses on disparu?".
"Qu'est ce qu'un père, exactement, sinon un homme qui, une fois que vous êtes devenu adulte, parti occuper votre place dans le monde, y commettre vos propres erreurs, faisant fi des bons conseils, attend patiemment votre retour? Et si vous ne revenez pas, et bien tant pis. Il accepte ce risque. Il sait de qui dépend le choix."
C'est un gros bouquin, dont les pages se lisent vraiment toutes seules, au fil des parties vues du point de vue d'un des (nombreux, finalement) personnages, ne parlant pas que de paternité, mais aussi de problèmes de couples (y compris gay), de maladie et même de mort.
"Le bonheur ne vient pas comme ça, uniquement parce que tu le désires ou le mérites. Je ne pense pas que tu sois trop jeune pour le savoir. Tu dois apprendre seul à faire entrer le bonheur dans ta vie. Parfois, quand il menace de s'éloigner, il te faut tendre le bras par la fenêtre et l'attirer à toi, comme si tu capturais un oiseau."
Bonne nouvelle : tous ses romans sont en poche! (ce qui permet l'addiction...)
Les joies éphémères de Percy Darling Refaire le monde Louisa et Clem Jours de juin
L'avis de cathulu
And the dark sacred night
Julia Glass
Les deux terres, 2015
Traduit par Anne Damour
J'aime Julia Glass, son écriture élégante (bravo à la traductrice, aussi), ses histoires attachantes. J'ignore comment cela se fait, d'autres auteurs ont sans doute une écriture plus originale, des histoires plus haletantes, mais lire Julia Glass, c'est retrouver une vieille copine pour papoter, faire la planche à la piscine, grignoter à pas d'heure un truc salé, se rendormir le matin, bref, ces petits plaisirs de l'existence un peu banals mais indispensables. Surtout que de roman en roman on retrouve des personnages (nan, pas de spoilers, la dame sait y faire) et moi j'aime beaucoup cet univers. Fenno McLeod, oui, celui de Jours de juin et Refaire le monde, est de retour, en dernière partie. Fenno est libraire à New York, ou plutôt était, car nous vivons dans un monde de brutes adepte du profit!
Tout démarre quand Kit, marié à Sandra (parfaite!) et père de jumeaux, a besoin d'un coup de pied (moral) de son épouse lasse de le voir traîner à ne rien décider de sa vie. Il faut qu'il connaisse enfin l'identité de son père biologique, que sa mère Daphné a toujours refusé de lui révéler, en interrogeant par exemple son beau-père Jasper, solide montagnard, le roi des Planches (ah, ses chiens!) et au régime pour raisons de santé ." Que reste-t-il d'un dessert une fois que le sucre, les glucides et les graisses on disparu?".
"Qu'est ce qu'un père, exactement, sinon un homme qui, une fois que vous êtes devenu adulte, parti occuper votre place dans le monde, y commettre vos propres erreurs, faisant fi des bons conseils, attend patiemment votre retour? Et si vous ne revenez pas, et bien tant pis. Il accepte ce risque. Il sait de qui dépend le choix."
C'est un gros bouquin, dont les pages se lisent vraiment toutes seules, au fil des parties vues du point de vue d'un des (nombreux, finalement) personnages, ne parlant pas que de paternité, mais aussi de problèmes de couples (y compris gay), de maladie et même de mort.
"Le bonheur ne vient pas comme ça, uniquement parce que tu le désires ou le mérites. Je ne pense pas que tu sois trop jeune pour le savoir. Tu dois apprendre seul à faire entrer le bonheur dans ta vie. Parfois, quand il menace de s'éloigner, il te faut tendre le bras par la fenêtre et l'attirer à toi, comme si tu capturais un oiseau."
Bonne nouvelle : tous ses romans sont en poche! (ce qui permet l'addiction...)
Les joies éphémères de Percy Darling Refaire le monde Louisa et Clem Jours de juin
L'avis de cathulu
Julia Glasse "croque" les chiens avec une grande justesse, c'est vrai déjà dans "Jours de juin ! :)
RépondreSupprimerJours de juin remonte à loin, mais là, oui, j'ai bien en tête les chiens tellement heureux d'aller dans la neige...
SupprimerJ'avais adoré Fenno dans "jours de juin", je vais peut-être lire "refaire le monde" avant celui-ci pour respecter une chronologie.
RépondreSupprimerCe n'est pas une mauvaise idée! Il faut toujours se garder un Julia Glass sous le coude. Même si on peut lire l'un sans avoir lu l'autre. Mais j'avoue que sentir mes souvenirs revenir "au moment même où je lis" c'est du plaisir.
SupprimerJe me souviens de ton enthousiasme sur au moins un autre livre de cette auteur. Que je n'ai toujours pas lue : tu fais bien d'enfoncer le clou...
RépondreSupprimerOh je les ai tous aimés... Il y a un je ne sais quoi dans ses romans qui fait qu'on les lâche difficilement.
SupprimerJe ne connais toujours pas cette auteure. Peut- etre avec celui-ci déjà noté chez Catholique.
RépondreSupprimerCathulu? Je pense que ces machines qui imposent la fin des mots ont encore frappé! ^_^
Supprimer"jours de juin" m'attends toujours , je vais commencer par lui...
RépondreSupprimerJe l'ai justement feuilleté hier à la bibli... Y retrouvant certains noms, effectivement.
SupprimerJ'ai "refaire le monde" dans ma P.A.L . Sans doute cet été :)
RépondreSupprimerUn bon gros roman qui se lit tout seul!
SupprimerComme toi j'adore Julia Glass, elle crée un monde dans lequel on aimerait bien vivre, c'est à la fois douillet mais profond aussi... Après Jours de juin et Refaire le monde je n'ai qu'une envie bouillonnante de plonger dans celui ci ;0) Et chouette, retrouver Fenno :0) Je rajoute ton billet avec celui de Cathulu. Bisous
RépondreSupprimerTu as lu les deux qu'il fallait pour apprécier ce dernier au maximum! Mais Julia Glass en a écrit deux autres, que j'ai aimés aussi. Quel est son secret? ^_^
Supprimerje n'ai lu qu'un livre d'elle sans vraie passion mais si celui là est à la bibli je me laisserais tenter
RépondreSupprimerElle nous plonge dans un univers où on aime rester...
SupprimerAh jamais lu encore de Julia Glass, une lacune ! J'aime bien lire de temps en temps un roman "avec des copines" comme tu l'expliques si bien.
RépondreSupprimerOh lis un de ses romans (qui ont tendance à être épais, mais ça se passe bien!)
SupprimerJamais lu cette auteure mais j'aime bien l'image de la vieille copine avec laquelle on papote et on passe du bon temps ;)
RépondreSupprimerJ'ignore pour toi, mais il existe des copines qu'on ne voit que rarement, et à chaque fois on se retrouve, comme si on s'était quittées la veille...
SupprimerUn peu comme avec les blogueuses, il y a toujours un sujet de conversation. ^_^
Toujours pas lu cette auteure... trop d'auteurs que je ne connais pas et que j'aurais bien envie de connaître...
RépondreSupprimerTu peux y penser quand tu voudras un bon gros roman (vacances?)
SupprimerUn nouveau Julia Glass ! (Couinement de souris surexcitée ) Il me le faut ! C'est aussi ma "vieille copine" ;-) !
RépondreSupprimerAaaaah toi aussi tu couines! Quand j'apprends qu'un nouveau titre de tel ou tel est sorti, je suis aussi surexcitée!
SupprimerJe comprends ton billet, il y a beaucoup de douceur chez Julia Glass. J'avais bien aimé les deux que j'ai lu précédemment et pourtant je dois bien avoué ne pas me souvenir des intrigues ! Je ne sais pas si je lirai celui-ci.
RépondreSupprimerTu verras bien, si tu le trouves au bon moment...
SupprimerCathulu et toi m'avez fait craquer (mais raisonnablement) puisque j'ai acheté Jours de juin d'occasion... à ajouter donc à ma PAL qui gonfle, gonfle...
RépondreSupprimerTrès raisonnablement, bien sûr! Bonne lecture!
SupprimerJe crois n'avoir jamais entendu parler de cette auteure ! Ton enthousiasme est communicatif !
RépondreSupprimerAu fil des années je lui suis fidèle! Tu devrais trouver ses romans aisément, en bibli, en poche...
SupprimerJe ne connais pas cet auteur, qui semble donc être à découvrir !
RépondreSupprimerTrès agréable à lire. Il faut un peu de temps, c'est épais, mais cela se lit sans effort (et de temps en temps, on en a besoin)
SupprimerJe n'ai jamais entendu parler de cet auteur, mais ton premier paragraphe suffit à me convaincre de faire sa connaissance ! Tu dis que l'on retrouve des personnages et tu donnes d'autres titres, tu conseilles un ordre de lecture ?
RépondreSupprimerL'ordre pourrait être Jours de juin (et peut être Refaire le monde) mais ce n'est pas une obligation. J'ai apprécié d'avoir un peu oublié ces lectures et d'avoir une résonance en lisant cette Nuit des lucioles, qui se suffit assez à elle même quand même.
SupprimerJe ne connais pas du tout du tout non plus, je croyais même que c'était du léger tendance romance...donc non, au temps pour moi. C'est très joli comment tu parles de ton affection pour cette romancière, et moi s'il est question d'un ex-libraire new-yorkais, et des liens de paternité.... forcément, je note...
RépondreSupprimerJe ne dirais pas du tout léger tendance romance; il y a des réflexions sur la vie toussa toussa, des générations différentes, de l'évolution des personnages. Essaie, c'est vraiment confortable à lire (tu me comprendras je l'espère)
SupprimerBon moment de lecture mais pas juste le genre feel good, ça me plaît assez. Ta présentation de l'auteure m'intrigue. Mais bon, là c'est régime strict. Pas de provisions de lecture avant quelque temps. Je vais déjà devoir rendre 2 livres à la bib' sans avoir pu les lire, et j'ai encore 4 livres lus dont cete fois-ci je n'ai pas écrit une seule ligne de brouillon. Goodreads m'apprend que je suis en retard de 7 livres. Régime régime et bouclier.^^
RépondreSupprimerJe n'ai pas d'exemple à te donner pour te faire comprendre le genre d'auteur avec laquelle je me sens bien (pourtant ce n'est pas du feel good, enfin, à mon idée). Tu sais, les auteurs dont on veut lire systématiquement les romans (sans trop les enchaîner), pour moi il y aurait Stegner et Schoeman, et on est hyper loin du feel good. Julia Glass est quand même plus grand public que ces deux là d'ailleurs.
SupprimerRégime strict, ah bon? Parce que ça te gêne de rendre les livres sans les avoir lus? Mais c'est souvent ici, hélas, alors je les réemprunte. Si j'y pense. Pour les billets sur les lus, j'essaie de ne pas trop traîner sinon c'est cuit.
Goodreads, j'y suis inscrite mais n'en fais rien. Remarque, les idées lecture, j'en ai bien assez, je le disais hier encore au bibliothécaire qui me demandait si je voulais de l'aide (mouarf!). Il m'a quand même incitée à emprunter une BD!
Tu me donnes très envie de découvrir cette auteure. Je note ce titre.
RépondreSupprimerC'est complètement une auteur qui te plaira (ou alors je me suis trompée totalement sur tes goûts! ^_^)
SupprimerUn pavé à mettre de côté pour moi alors. Jamais entendu parler d'elle (à ma grande honte)
RépondreSupprimerJe te fais confiance et la note sur mon tableau excel (ligne 145, que dire...)
Mais tu te fais du mal à noter ça sur Excel, qui numérote sans pitié!
SupprimerC'est sans pitié mais pratique ! Comme ça, je fais des listes, je surligne, je dispatche par genre, et quelle joie d'effacer la ligne quand c'est lu !!
SupprimerLes listes dont on barre (ou détruit) une ligne, c'est le bonheur, je sais. Avec le site de ma bibli, on peut établir des listes, je le fais, mais uniquement avec les livres présents dans cette bibli. Bien utile. Et j'efface aussi!
SupprimerCa a l'air sympathique. C'est une auteure dont je n'avais jamais entendu parler.
RépondreSupprimerElle a ses fans et est superbement traduite, on peut y aller!
SupprimerPourquoi pas, je ne connaissais pas. On ne se perd pas avec les "nombreux" personnages ?
RépondreSupprimerOn ne se perd absolument pas (et j'ai une cervelle de moineau pour ça).
SupprimerComme toi, j'aime beaucoup Julia Glass, quelle conteuse!! J'ai lu Jours de juin (mon préféré), Louisa et Clem (celui que j'ai le moins aimé) et les joies éphémères de Percy Darling, je n'ai pas encore lu Refaire le monde...Evidemment, La nuit des lucioles m'attend... je viendrais donc lire ton billet après ma lecture.
RépondreSupprimerOh Refaire le monde te plaira, on y retrouve déjà certains personnages (mais sans spoiler, et le plaisir demeure intact)
SupprimerBonsoir,
RépondreSupprimerje note ce livre avec ce joli titre et la constatation du beau-père sur les desserts.
Je n'ai jamais lu cette auteure et elle semble faire l'unanimité.
Bonne soirée à bientôt
Je confirme que les édulcorants dans les desserts, ce n'est pas bon! Mieux vaut un fruit, et plus rarement un vrai dessert bien lourd bien calorique...
SupprimerPour l'auteur, n'hésite pas, tu trouveras sans peine un de ses romans en bibliothèque.