Zéro déchet
Zero waste home: The ultimate guide to simplifying your life by reducing your waste
Béa Johnson
les arènes, 2013
Traduction Laure Motet
Béa Johnson est d'origine française; installée aux Etats Unis avec son mari Scott et ses deux fils, après des années de vie 'à l'américaine' (consommation, gaspillage, grande maison, etc) elle est passée au 'zéro déchet', disons plutôt à la réduction maximale des déchets.
Sa méthode en toutes circonstances (et je dis bien toutes, puisqu'elle parle de la cuisine et les provisions, la salle de bains, les produits de toilette, la chambre, les vêtements, le ménage, le bureau, les enfants, les fêtes, les cadeaux, etc.)(y compris les animaux domestiques, la contraception et le papier toilette -je passe certains détails) se décline en cinq étapes, dans cet ordre:
Refuser, Réduire, Réutiliser, Recycler, Composter.
Recycler ne vient qu'en avant dernier car si on applique bien les trois premiers, il n'y a pas grand chose à recycler.
Je vous laisse les liens en fin de billet pour en savoir plus.
Ce livre se lit agréablement, parfois en ouvrant les yeux bien grands; il n'est pas exempt de répétitions, mais cela contribue à sa clarté et à sa compréhension. Franchement, tellement de domaines sont abordés, rien n'est laissé de côté...
L'auteur explique honnêtement certains de ses essais infructueux, n'oblige absolument pas qui que ce soit à l'imiter, elle suggère fortement, ses armes étant (et je la crois) les économies réalisées, le gain de temps et la meilleure santé. Très pratique, elle donne des recettes pour fabriquer, recycler, et surtout éviter que les 'déchets' entrent dans la maison.
Est-ce réalisable? Elle y est arrivée! Usant sans doute d'une grande force de persuasion auprès des voisins et connaissances, ainsi qu'en magasin. Est-ce dangereux? Non, plutôt meilleur pour la santé, et elle reconnaît qu'entre le zéro déchet à fond et soigner un gamin malade, elle a vite fait de choisir les médicaments adéquats et rapides (et avec emballage) plutôt qu'un remplacement plus écolo fait maison.
Vais-je me lancer dans l'aventure?
Cette lecture est tout de même l'occasion de réfléchir à notre mode de vie et nos pratiques. Avons-nous vraiment besoin de tel objet? Avons-nous besoin d'en avoir deux? Avons-nous besoin de neuf quand cela existe d'occasion? Ne vaut-il pas mieux choisir le solide et réparable?
Ne peut-on pas refuser certains emballages? Il existe sans doute des magasins 'de vrac' mais sinon à y réfléchir ce matin encore j'aurais pu dire non à l'emballage plastique de mon pain. Béa Johnson fait ses courses en apportant ses bocaux ou ses sacs en tissu (tiens tiens, à la boulangerie je pourrais) et je suppose qu'elle a dû convaincre les magasins qu'elle fréquente. Mais le fait est, y-a-t-il vraiment besoin de tout emballer pour ensuite déballer et jeter le contenant?
Côté cadeaux, ne peut-on choisir une expérience/sortie qui laissera de forts souvenirs plutôt qu'un truc qui prendra la poussière?
Je la suivrais donc déjà dans la première phase : refuser. J'ai déjà commencé en refusant les kg de prospectus dans la boîte aux lettres (facile!) et en utilisant un panier (en osier de chez nous fabriqué/vendu par les 'gens du voyage') pour certaines courses.
Pour réduire, je peux vous dire qu'après avoir vécu un déménagement ré emménagement à cause de travaux à l'intérieur d'une maison, on trie, on jette, on donne! Et ce n'est pas terminé. Sans aller jusqu'au style dépouillé de la maison de Béa Johnson, mais c'est tellement plus facile de faire le ménage!
Emmaüs du coin a été ravi de voir arriver des objets (imprimante, radios, livres) en parfait état!
Pour réutiliser... oui, mais en essayant d'éviter les objets de la catégorie "ça peut", vous savez , "ça peut servir", et qu'on entasse.
Je note aussi la possibilité d'échanger ou louer sa maison...
Conclusion : une bonne base de réflexion et éventuellement de changements...
Allez, pour la route, l'art du furoshiki qui consiste à emballer dans une étoffe.
On en parle ici
Le blog de l'auteur (en anglais, mais avec des photos)
Le blog Action écolo (en français!)
Une suisse a tenté l'expérience
Noël et le zéro déchet (je constate que j'avais déjà eu l'idée de décorer une de mes plantes et pour me passer de sapin!)
Zero waste home: The ultimate guide to simplifying your life by reducing your waste
Béa Johnson
les arènes, 2013
Traduction Laure Motet
Béa Johnson est d'origine française; installée aux Etats Unis avec son mari Scott et ses deux fils, après des années de vie 'à l'américaine' (consommation, gaspillage, grande maison, etc) elle est passée au 'zéro déchet', disons plutôt à la réduction maximale des déchets.
Sa méthode en toutes circonstances (et je dis bien toutes, puisqu'elle parle de la cuisine et les provisions, la salle de bains, les produits de toilette, la chambre, les vêtements, le ménage, le bureau, les enfants, les fêtes, les cadeaux, etc.)(y compris les animaux domestiques, la contraception et le papier toilette -je passe certains détails) se décline en cinq étapes, dans cet ordre:
Refuser, Réduire, Réutiliser, Recycler, Composter.
Recycler ne vient qu'en avant dernier car si on applique bien les trois premiers, il n'y a pas grand chose à recycler.
Je vous laisse les liens en fin de billet pour en savoir plus.
Ce livre se lit agréablement, parfois en ouvrant les yeux bien grands; il n'est pas exempt de répétitions, mais cela contribue à sa clarté et à sa compréhension. Franchement, tellement de domaines sont abordés, rien n'est laissé de côté...
L'auteur explique honnêtement certains de ses essais infructueux, n'oblige absolument pas qui que ce soit à l'imiter, elle suggère fortement, ses armes étant (et je la crois) les économies réalisées, le gain de temps et la meilleure santé. Très pratique, elle donne des recettes pour fabriquer, recycler, et surtout éviter que les 'déchets' entrent dans la maison.
Est-ce réalisable? Elle y est arrivée! Usant sans doute d'une grande force de persuasion auprès des voisins et connaissances, ainsi qu'en magasin. Est-ce dangereux? Non, plutôt meilleur pour la santé, et elle reconnaît qu'entre le zéro déchet à fond et soigner un gamin malade, elle a vite fait de choisir les médicaments adéquats et rapides (et avec emballage) plutôt qu'un remplacement plus écolo fait maison.
Vais-je me lancer dans l'aventure?
Cette lecture est tout de même l'occasion de réfléchir à notre mode de vie et nos pratiques. Avons-nous vraiment besoin de tel objet? Avons-nous besoin d'en avoir deux? Avons-nous besoin de neuf quand cela existe d'occasion? Ne vaut-il pas mieux choisir le solide et réparable?
Ne peut-on pas refuser certains emballages? Il existe sans doute des magasins 'de vrac' mais sinon à y réfléchir ce matin encore j'aurais pu dire non à l'emballage plastique de mon pain. Béa Johnson fait ses courses en apportant ses bocaux ou ses sacs en tissu (tiens tiens, à la boulangerie je pourrais) et je suppose qu'elle a dû convaincre les magasins qu'elle fréquente. Mais le fait est, y-a-t-il vraiment besoin de tout emballer pour ensuite déballer et jeter le contenant?
Côté cadeaux, ne peut-on choisir une expérience/sortie qui laissera de forts souvenirs plutôt qu'un truc qui prendra la poussière?
Je la suivrais donc déjà dans la première phase : refuser. J'ai déjà commencé en refusant les kg de prospectus dans la boîte aux lettres (facile!) et en utilisant un panier (en osier de chez nous fabriqué/vendu par les 'gens du voyage') pour certaines courses.
Pour réduire, je peux vous dire qu'après avoir vécu un déménagement ré emménagement à cause de travaux à l'intérieur d'une maison, on trie, on jette, on donne! Et ce n'est pas terminé. Sans aller jusqu'au style dépouillé de la maison de Béa Johnson, mais c'est tellement plus facile de faire le ménage!
Emmaüs du coin a été ravi de voir arriver des objets (imprimante, radios, livres) en parfait état!
Pour réutiliser... oui, mais en essayant d'éviter les objets de la catégorie "ça peut", vous savez , "ça peut servir", et qu'on entasse.
Je note aussi la possibilité d'échanger ou louer sa maison...
Conclusion : une bonne base de réflexion et éventuellement de changements...
Allez, pour la route, l'art du furoshiki qui consiste à emballer dans une étoffe.
On en parle ici
Le blog de l'auteur (en anglais, mais avec des photos)
Le blog Action écolo (en français!)
Une suisse a tenté l'expérience
Noël et le zéro déchet (je constate que j'avais déjà eu l'idée de décorer une de mes plantes et pour me passer de sapin!)
J'aime beaucoup les idées de Bea Johnson (merci pour le lien vers son site). Je l'avais vue dans une émission de Morgan Spurlock. Quand je vois la quantité de "déchets" que sa famille produit, j'ai honte chaque fois que je sors ma poubelle de recyclage.
RépondreSupprimerBon, dis toi qu'elle a des années d'expérience (et d'expériences borderline quand même); mais il y a des idées à creuser! De plus toi tu cherches la recyclage, ce qui n'est pas le cas de tous.
SupprimerJe n'ai pas vraiment de mérite. Ils passent toutes les deux semaines pour le recyclage.
SupprimerAu fait, Béa n'est pas d'origine française. Vu son accent, elle est bien française.
Oui, sa famille vit toujours en France, elle-même tient à ce que ses enfants (et elle) aient toujours contact avec cette famille (et parlent français). Je supposais à tort qu'elle avait la nationalité américaine comme son mari. Bref, tu as raison, elle est française.
SupprimerLe genre de livre utile, ne serait-ce que pour réfléchir. Le "vrac" commence à se répandre dans différents endroits, j'utilise à chaque fois que c'est possible.
RépondreSupprimerPour réfléchir, tout à fait, et réaliser l'inutilité de certains objets ou emballages. Récemment je refusais le sac chez le pharmacien (j'avais mon p'tit panier), il me dit Oh c'est biodégradable (exact, j'ai testé) mais je lui ai expliqué que même biodégradable je n'en avais pas besoin.
SupprimerIl va falloir que je cherche s'il existe du vrac par chez moi...
C'est toujours important de s'interroger sur ces problématiques essentielles !
RépondreSupprimerJe me désolais déjà avant de tout ce gaspillage... Mais j'ignorais qu'il existait des gens ayant banni radicalement le maximum de déchets dans leur poubelle (et leur maison)
Supprimerj'ai lu Zéro sucre !! décidément c'est une bonne façon de réfléchir à sa consommation que ce soit pour la santé ou pour celle de la planète
RépondreSupprimerje pense que je vais lire celui là ne serait ce que pour diminuer un peu ces déchets qui sont sidérants même si on n'applique pas le zéro déchet cela permet au moins de changer quelques habitudes et les petits ruisseaux ......
Pas lu Zéro sucre, mais je pense en être déjà bien proche... Je ne sucre pas le thé (le chocolat un peu, c'est meilleur!) et consomme peu de gâteaux. Quant aux sucres lents (les moins méchants) j'en consomme, forcément.
SupprimerBon, pour zéro déchet, ce livre permet déjà de réfléchir, et comme je le disais, après les travaux à la maison, je suis heureuse de ne pas faire rentrer trop d'inutile à la maison (mais c'est difficile!)
Exact, il s'agit de 'petits ruisseaux' à grande échelle, mais à notre niveau personnel, je pense qu'on voit la différence.
Intéressant comme livre ! je note ce titre. Je pratique déjà pour certaines choses, genre pas de sacs en plastique, etc mais il y a sans doute bien d'autres conseils dans ce livre. Même si on applique pas tout, c'est toujours ça... pour éviter bien des ennuis plus tard, ou au moins essayer...
RépondreSupprimerVoilà, je suis d'accord. J'aimerais parfois pouvoir acheter fruits et légumes en n'utilisant que l'étiquette de prix (et pas l'emballage!) ou alors il me faut trouver un vendeur au marché qui n'utilise pas d'emballage (j'en connais un). Mais c'est une vigilance de chaque instant, je le sais depuis que je fais attention.
SupprimerEn tout cas moins d'achats inutiles, ça c'est bon (euh, je ne compte pas trop les livres dans la liste)
Quand je prends un livre généralement, c'est pour un roman, voir un témoignage... Je ne suis pas fan de ce genre de récits
RépondreSupprimerC'est un témoignage aussi, elle parle de ce qu'elle fait et qui marche (ou pas). Mais je suis d'accord, ce n'est pas un roman. Romans que je lis aussi, bien sûr! ^_^
SupprimerLe gouvernement wallon a entamé un combat contre le gaspillage alimentaire. Il paraît qu'à cause de ce gaspillage, 30% de la surface cultivée de la planète ne sert qu'à alimenter les ordures.
RépondreSupprimerBravo pour ce titre, bravo d'en parler. Je suis vos liens, merci.
Je pense que l'Europe devient consciente de ces problèmes, mais... Cela m'agace toujours de voir l'arrosage du maïs, maïs servant surtout à nourrir le bétail...
SupprimerJe pensais aussi à l'Afrique, où là le zéro déchet existe souvent car pas le choix! Je déplorais que les sacs noirs en plastique polluent le coin, hé bien j'ai découvert récemment que ces sacs sont collectés et utilisés après transformation!
Oui, nous avons sûrement des progrès à faire dans ce domaine, toutes les propositions concrètes sont les bienvenues. C'est souvent une mauvaise habitude à perdre, une nouvelle à adopter, comme d'emporter un sac ou un panier avec soi.
RépondreSupprimerJ'ai toujours mon panier avec moi (mais j'imagine la tête de la caissière si je dépose mes légumes en vrac près de sa caisse?)
SupprimerCependant, déjà, au marché, on peut refuser le sac. J'achète aussi parfois à des producteurs locaux ... qui emballent un peu trop joyeusement leurs produits! ^_^
j'ai parfois du mal avec ces beaux discours. Je trie, je composte, je refuse les pubs papier... mais tant qu'on sera une minorité, on n'avancera pas vraiment d'après moi. Dans presque le même ordre d'idée, je ne comprends pas qu'on propose des fraises et des pêches dans nos supermarchés à Noël... !
RépondreSupprimerOn a tous des raisons de râler! ^_^ Que font ces fruits là hors saison, c'est vrai... Surtout qu'ils coûtent cher et n'ont guère de goût. Les pêches en saison, déjà ce n'est pas souvent goûteux...
SupprimerJe râle aussi parce que par chez moi, que l'on mette une grosse poubelle pleine toutes les semaines ou une fois par trimestre, c'est le même tarif... Faut vraiment y croire! ^_^
ça m'intéresse, je trie, je consomme local et rapporte dans mon panier, mais je suis loin très loin de l'auteure... Il y a toujours des trucs à apprendre. Pour Noël, ce qui est bien c'est aussi un petit sapin en pot qui va sur la terrasse l'été et rentre l'hiver pour être décoré, le nôtre a quatre ou cinq ans, ne grandit point trop est c'est très bien
RépondreSupprimerPour le sapin, bien sûr, tu as de la vraie verdure, qui sert d'année en année... (ne le mets pas en terre, ces trucs là ça grandit vraiment vraiment beaucoup!)
SupprimerL'auteur a mis la barre très haut!
C'est un livre qui doit être intéressant à lire et qui doit faire beaucoup réfléchir! Je serais très curieuse de le lire :)
RépondreSupprimerJe l'ai trouvé en bibli. Pour ceux qui auraient du mal à se le procurer et voir à quoi ça ressemble, j'ai donné pleins de liens!
SupprimerC'est sûrement un livre intéressant pour avoir des idées, de nouvelles pistes anti-déchets. Mais ce n'est pas simple, cette question, c'est parfois un casse-tête parce qu'on nous impose certains déchets, certains emballages parfaitement inutiles. Et faire trois magasins au lieu d'un pour éviter ce problème, c'est casse-pied (et pas toujours écolo)... Un autre endroit où on peut aller avec son sac réutilisable la librairie ! ;-)
RépondreSupprimerIl n'a jamais été question de limiter les livres, l'auteur n'en parle pas (sauf une allusion à la tablette qui en fait plus qu'une liseuse) et je préfère continuer à entasser un peu les livres papier.^_^
SupprimerJe suppose qu'au départ elle a dû pas mal tâtonner, et décider de ne pas gaspiller temps et argent inutilement non plus. A chacun de voir ce qu'il y a près de chez soi et de refuser (poliment) les emballages. Mais ce n'est pas facile!
C'est amusant, je suis justement dans ce type de réflexion et d'intérêt, voguant entre documentaires sur les tiny houses et articles sur le minimalisme (comme style de vie, pas comme courant artistique ^_^) et le "decluttering" (tout a commencé avec un article sur la méthode de Marie Kon, qui en fait est un repiquage en bonne et due forme (ou pas) de la règle des 5S, une méthode japonaise de rangement). Tout cela me travaille beaucoup, j'ai d'ailleurs déjà franchi quelques étapes concrètes en plus de la réflexion abstraite. Par contre, petite anecdote rageuse: j'ai mis un signe "pas de pub" sur ma boîte au lettre il y a un an maintenant, ça fait une sacré différence mais je pense que ce type de signe se multiplie trop et fâche des gens. La Poste (belge) nous a envoyé tout récemment un "sondage" pour savoir quel type de pubs personnalisées on veut recevoir. La première fois, je n'ai pas répondu, puisque je n'en voulais pas. Ils me l'ont renvoyé. Du coup j'ai répondu en spécifiant partout "aucune" et en cochant toutes les parties disant "ça ne m'intéresse pas". Penses-tu qu'ils auraient compris le message? J'ai déjà reçu quelques pubs personnalisées au petit bonheur la chance. Ça m'énerve, c'est du gaspillage d'argent et de papier, je ne regarde même plus ces pubs, elles partent direct dans le panier de recyclage! Mais donc, on n'a même plus le choix de refuses, on nous impose de plus en plus les choses...
RépondreSupprimerIci en France le logo no pub est respecté ... tant qu'il n'est pas trop abîmé ou illisible... Quel bonheur d'échapper aux catalogues de Noël et autres, et toutes ces belles occasions de consommer et d'acheter ce dont je n'ai aucun besoin (mais je craque encore, tu sais)
SupprimerDepuis un an ou deux (cause travaux) je fais du decluttering sans le savoir, mais avant Zéro déchet je n'avais pas pris conscience de tous ces emballages imposés.
C'est bien, ce mouvement de 'simplification', nos pays surconsommateurs prennent conscience, mais tu sais, si tu vas dans une case au fin fond d'un village africain, tu as déjà le dépouillement -et pas le choix!
Que j'aime ton billet ! Ce sujet et donc ce livre m'intéressent. Tu m'as convaincu, je vais le lire, c'est certain !
RépondreSupprimerComme toi, à cause d'importants travaux sur le point de se terminer, je vais vivre un déménagement ré emménagement et je compte bien continuer à faire du vide, notamment vestimentaire. C'est fou ce qu'on peut avoir comme fringues qu'on ne porte jamais !
Quant au panier, c'est indispensable et idéal pour le marché où on peut facilement se passer d'emballage.
Je suis bien bavard, signe que le sujet m'intéresse !
Je m'arrête là ! :)
Je vois qu'on est sur les mêmes longueurs d'ondes.
SupprimerDe temps en temps il m'arrive de dire 'mais où ai-je mis ce bouquin? cette jupe?' et de réaliser que c'est parti chez Emmaüs ou ailleurs... ^_^ Mais aucun regret, mes vêtements sont assez basiques, se marient ensemble, et finalement je porte souvent les mêmes. Sans arriver à la méthode Béa Johnson, capable de faire une valise en 15 minutes!
Bon courage pour tes réemménagements. ^_^
Je vais le lire ce livre car c'est quelque chose que m'interroge beaucoup. Quand on manque de temps et qu'on doit passer son énergie ailleurs (boulot, enfant, logistique) est-ce faisable ce zéro déchet ? Moi j'arrive à faire tout ce qui est encadré (tri des emballages, énocomies d'énergie, le moins possible de voiture) mais comment réfléchir à récycler chaque objet ? En plein centre ville?
RépondreSupprimerMais je sais aussi que c'est un sujet important, donc je vais le lire évidemment.
Merci pour ce très chouette billet.
Le premier mot n'est pas recycler (même si elle le fait aussi), c'est Refuser, ce qui limite le Recycler. Refuser que ça entre chez soi (comme les pubs papier, tu vois, ça c'est facile...) ce qui amène à agir en amont. Et à réfléchir.
SupprimerElle a deux fils, et un mari, et je sais qu'il y a eu du Refuser et Réduire pour eux aussi (les jouets, les vêtements...) mais ils semblent avoir survécu. ^_^
Tu n'as pas de déchetterie? De récupération piles à l'entrée des supermarchés?
La télé française lui avait consacré tout un reportage (l'an dernier je crois) car elle devient célèbre aux USA. J'ai donc vu son chez elle (que des bocaux, tout achetés en graines, en kg...) et puis j'ai vu aussi le bicarbonate de soude à la place du dentifrice, telle chose à la place du shampooing .. elle y va à donf mais ça lui prend beaucoup de temps !
RépondreSupprimerMoi j'ai de la chance car ma ville a mis en place depuis des années le tri sélectif, donc on a obligatoirement chez soi plusieurs poubelles (verre, plastique, papier et déchets alimentaires) - au début c'était un peu ch.. mais après on n'y pense même plus ! C'est quand je vais ailleurs et que je vois une seule poubelle auj. que je me fais la réflexion du gâchis ! ça fait déjà sept ans que je refuse aussi les publicités et pareil, j'ai vu qu'un magasin "en vrac' vient d'ouvrir et je vais aller faire un tour. J'ai aussi un panier et j'achète souvent mes légumes au marché ou dans une coopérative, donc mon panier sert. Bref, je fais ce que je peux (je trie mes vêtements, je les donne) mais je ne suis pas aussi "experte" qu'elle et j'avoue ne pas avoir le temps, ni l'envie pour certaines choses (les produits de soins par exemple). Par contre, j'ai toujours utilisé des bocaux et comme toi, ils seraient grand temps que les supermarchés demandent aux fournisseurs de diminuer les emballages papier ou plastique. Les sacs plastiques : je les refuse (et deux magasins sur trois par chez moi n'en proposent plus ...) et l'an prochain : ils seront interdit.
Donc merci Bea mais elle est française et mine de rien, elle a du apprendre pas mal de choses en vivant d'abord en France, non ??? (je fais ma chauvine hihihi)
(c'est réglé, je la mets dans la catégorie France, merci!)
SupprimerElle y va à donf comme tu dis, avec des succès divers rayon produits de beauté, mais ça donne des idées.
A une époque ma ville proposait de ramasser à part les déchets recyclables en compost, mais petit à petit qui s'en occupait? (moi, oui) et cela a été abandonné. Donc les poubelles contiennent de tout (!). On devait payer au nombre de fois qu'on les sort, mais ça ne s'est pas fait non plus. Bref, on n'est pas incité à être attentif. Existe une déchetterie quand même, que je fréquente.
Mais le mieux finalement c'est de refuser qu'entre chez soi ce qu'il faudra ensuite trier et jeter. Ce n'est pas gagné, même ma 'coopérative' de producteurs locaux utilise encore trop de sacs plastiques! Les sacs sont interdits en supermarché, oui, mais ceux qui contiennent les fruits et légumes? Je serais prête à les garder en vrac dans le panier et donner juste l'étiquette du prix à la 'douchette' mais ça doit demander qu'on me fasse confiance...
A part ça, je n'avais jamais entendu parler de Béa Johnson et de tous ces mouvements là avant (je n'ai pas la télé)
Oh ta municipalité a de sacrés progrès à faire ! Oui, pour les sacs plastiques, ils vont sans doute passer au sac papier pour les salades et légumes quand la loi va les y obliger. Je sais que c'est plus facile de "s'y mettre" quand tout le monde le fait, tu étais courageuse de le faire alors que les autres rechignaient. C'est bête mais c'est uniquement une fois devenu obligatoire, que les gens ont vraiment commencé à trier leurs déchets par chez moi. Plus le choix. Mais bon, je vois certains voisins toujours laisser leurs bouteilles trainer (car le verre : à toi d'aller le porter) comme les encombrants, je vais à la déchetterie mais certains laissent tout ça sur les trottoirs ....
SupprimerJ'ai la télé pour ARTE, CANAL et les documentaires - je ne regarde que les news sinon tout le reste est en replay ou à la demande car je suis rarement devant mon écran aux "heures normales" - je promène mon chien et je préfère regarder les arbres ! Mais je suis accro aux films et aux séries britanniques ou scandinaves et Arte et Canal proposent de bons films. Donc, oui Bea Johnson a fait l'objet d'un documentaire et elle est bien française.
Sinon, tu as raison, dans mon boulot, on aborde souvent la question du développement durable et aujourd'hui l'objectif c'est diminuer la production (donc refuser) - recycler, réutiliser. Car produire moins c'est moins de pollution, etc. Mais ça va être dur, car si les pays riches occidentaux sont dans cette tendance, les pays pauvres émergents sont dans le mouvement inverse : consommation à fond !
Bonne fin de journée, Keisha !
PS : j'ai trouvé le journal champêtre d'Edith Holden à la bibli !
Journal champêtre : vivent les biblis!!!
SupprimerAvant (les moins de 20 ans n'ont pas connu...) les fruits et légumes étaient dans des sacs papier... Tant mieux si on y revient. Je vais déjà essayer d'éliminer quelques sacs à ramener à la maison (ce matin j'ai vidé la caisse de fruits du supermarché (oui, je sais, mais je ne vais pas faire 40 km pour les acheter ailleurs) dans mon panier, une fois payée (pas la peine de compliquer la tâche des employés) et je l'ai mise à la poubelle ... du supermarché!
Pour les bouteilles il me semblait que c'était en gros intégré dans les habitudes de les mettre dans les récepteurs à verre, qui sont quand même assez nombreux maintenant! Mais il y a encore des gens pour jeter leurs canettes vides dans la rue ou au bord d'un chemin... Bon, je m'écarte du sujet!
Pour la télé, en fait aux heures des émissions du soir je suis soit sortie, soit avec un bon bouquin, et je peux regarder les infos en replay ou sur internet directement (je ne refuse pas tout non plus)
Les pays 'pauvres' émergents vont vouloir profiter des bienfaits du progrès et on les comprend. Si on les oblige à passer directement à la case restrictions, ça n'ira pas ( mais imagine un milliard de chinois consommer autant que les américains, une Terre ne suffira pas, on le sait!).
J'avais vu le reportage à la télé, je craignais que le bouquin vire au propos donneur de leçon mais ça n'a pas l'air d'être le cas, tant mieux.
RépondreSupprimerJe ne me suis pas sentie culpabilisée (je le répète, mon expérience 'travaux' m'avait pas mal sensibilisée au trop plein des maisons), l'auteur donne elle-même des exemples où ça n'a pas marché, et j'ai plutôt vu cela comme un témoignage, une base de réflexion. Y aller à fond tout de suite doit être le meilleur moyen de rater et abandonner, je préfère réfléchir et agir ponctuellement.
SupprimerTu as raison, il y a d plus en plus de services : co-voiturage, couch surfing.....
RépondreSupprimerExact, pas mal de choses bien pratiques (l'auteur d'ailleurs loue sa maison, ce qui finance leurs propres vacances)
SupprimerCa me fait penser au livre No Impact Man qui traine encore dans ma bibliothèque...
RépondreSupprimerÉtant très sensible à ce sujet, j'hésite pourtant souvent avec ce genre de livres parce que j'ai souvent l'impression qu'ils disent des banalités ou des choses évidentes. Peut-être que je suis une eco-guerrière sans le savoir? ^_^
Typiquement chez nous, ça fait deux ans qu'on a la taxe au sac poubelle (environ 2euros le sac). Du coup, c'est la guerre aux emballages et la foire au recyclage. Les magasins doivent accepter tous les emballages excessifs dont les clients veulent se séparer à la sortie et ça les a bien fait réfléchir...
Je ne connais pas ce No impact man, je suis allée fouiner sur Internet, ouh c'est du lourd, là! Je n'ai pas l'impression que Béa Johnson aille si loin...
SupprimerQuant à ce type de livres, j'en prends, j'en laisse, j'avais entendu parler de la japonaise qui rangeait en jetant un peu tout (genre ranger par couleurs?) cela ne me convainc pas trop.
Ici c'est assez pratique et pédagogique, sans culpabiliser le méchant qui ne veut pas l'imiter, donc ça va. En plus, comme toi, je suis déjà assez sensibilisée.
Vive la Suisse, on dirait! Ici c'est encore CroMagnon, même si je doute que CroMagnon gaspillait à ce point... Finalement c'est quand on touche au porte monnaie que ça décide vraiment tout le monde... (2 euros, c'est raide!). Laisser ses emballages en sortant du magasin, bonne idée, j'ai déjà commencé!!! ^_^ Le mieux serait de ne pas en utiliser, mais ça, pas encore facile.
Pour ce genre d'ouvrage, je suis sur la ligne de iegor gran et l'ecologie en bas de chez moi.Je fais ce qu'il me semble necessaire, mais j'aimerai que les conseilleurs soient les payeurs.Prenons le verre, avant la collecte rapportait a la lutte contre le cancer, et avant avant, on avait des bouteilles consignées. Maintenant, c'est Véolia Suez et consort qui s'en mettent plein les poches. C'est pas beau l'écologie politique ?
RépondreSupprimerAh tu as connu les bouteilles consignées? Belle époque...
SupprimerMe parle pas de Veolia, ils ont la main sur le ramassage des poubelles et la distribution de l'eau par chez moi, et je râle à l'idée de contribuer à leur enrichissement (et je ne peux trop rien faire, sauf à suggérer aux édiles de changer de crèmerie...)
Pas toujours facile! Si j'avais plusieurs poubelles dans mon petit appartement et ma minuscule cuisine, je ferai comment?
RépondreSupprimerLe co-voiturage, le vélo, le transport public, je trouve cela génial!
Et pourquoi louer son appart fait-il partie des gestes écolos?
Allez, je t'avoue tout mettre dans la même poubelle à la cuisine, puisque de toute façon c'est ramassé comme cela et finit au même endroit... J'ai peu d'ordures ménagères et paie autant que les voisins à poubelles pleines toutes les semaines... Mais je tiens sur mes positions!
SupprimerTransport public, euh, au fin fond de la campagne, oublie! Reste le covoiturage. Et mon vélo.
Elle loue sa maison pour financer ses vacances, surtout en se rendant en Europe où réside sa famille; elle accepte ce bilan carbone, sans culpabilité excessive, trouvant plus importants les liens familiaux. Je ne lui donne pas tort!
C'est quand même toujours l'argent le nerf de la guerre. Dites "économies" ou dites "taxe" et ça met tout de suite plus de monde au pas. :-D Ceci dit, il n'est pas vain d'en parler ou de sensibiliser, l'homme n'est pas encore tout à fait à jeter, sans le culpabiliser, on peut encore faire appel à son bon sens, et c'est tant mieux !
RépondreSupprimerTiens, les éboueurs passent juste maintenant (ils n'ont pas vraiment d'horaire précis, faut croire), cela fait deux semaines que je n'ai pas mis ma poubelle (et je suis allée à la déchetterie entre temps...). J'aimerais bien payer moins, c'est sûr...
SupprimerIl n'est pas question de jeter l'homme (ou la femme). Après tout, avant de lire ce livre, je n'étais pas si sensibilisée que cela aux emballages inutiles rentrant chez moi!
Ah oui en effet ce genre d'ouvrage amène à réflexion.
RépondreSupprimerC'est déjà ça!
SupprimerJe suis sur le point de finir : "La magie du rangement" qui suscite aussi quelques réflexions sans compter les conseils à récupérer ... Ce type d'ouvrage est toujours intéressant même sans adopter la philosophie de l'auteur, je trouve qu'on en tire toujours quelque chose.
RépondreSupprimerJ'avais vu des billets là-dessus et là viens de voir le site. Dans le jeter/ranger, il y a du similaire à Zéro déchet, et on peut 'en inspirer. Même si je ne suis pas prête à dire bonjour à ma maison quand je rentre (à mon chat, oui, chacun sa petite part de folie) Je retiens l'utilisation des boîtes à chaussures et des petits détails pratiques.
SupprimerPour Zéro déchet, encore ce matin j'ai refusé un sac et laissé un gros emballage de fruits dans la poubelle du supermarché (non mais!)
un livre que j'ai bien aimé, même si j'ai trouvé la démarche vraiment extrême par moment, mais qui donne matière à réflexion ! il va falloir que je fasse du tri et que j'arrete de me dire : je le garde au cas ou ! par contre je ne suis pas encore mure pour refuser la bonne bouteille de vin apporter par des copains sous prétexte que je vais devoir recycler la bouteille
RépondreSupprimerEn commentaire on m'a cité une autre expérience encore plus radicale, sans électricité (donc sans réfrigérateur, ascenseur ... à New York!) un peu raide, non? Ha voilà, c'est Zarline parlant de No impact man.
SupprimerNe culpabilise pas, moi non plus je n'ai pas atteint son stade, mais commence à limiter les emballages entrant chez moi (et je n'ai rien contre la bouteille en verre...)(la convivialité c'est aussi la vie!)
Je viens juste de lire dans mon quotidien que bientôt il n'y aura plus de sacs plastiques en magasin, mais en papier pour les fruits et légumes (moi avec mon panier je peux encore m'en passer, mais quant au prix des achats, cela reste à négocier pour savoir comment faire... (par exemple donner juste les étiquettes à la caisse et garder les marchandises dans un panier dans le chariot?)(il faut aussi que la confiance règne, mais pour trois carottes et dix pêches, ça devrait quand même se faire)
Je l'ai un peu feuilleté mais il faut que j'approfondisse un peu cette lecture. J'essaie de faire déjà attention au quotidien. J'évite pas exemple d'acheter des produits suremballer comme parfois certains paquet de gâteau. Récemment un des supermarchés de ma ville est revenu aux sachets en papier kraft pour les fruits et légumes et ça, je trouve ça vachement bien !
RépondreSupprimerA chacun de prendre ce qui peut l'intéresser (je n'ai pas l'intention de l'imiter pour tout!) mais le principe de base est simple (en théorie, parce que "refuser", déjà ce n'est pas si facile). Mais déjà je commence à observer ce qui est en trop et à refuser, oui.
SupprimerIl semble qu'il va bientôt être obligatoire pour les magasins de passer aux sacs papier kraft? En tout cas, mes paniers en osier me suivent partout! ^_^
C'est un beau programme !!! J'essaie d'être un peu attentive mais je me laisse souvent avoir par les emballages. Je suis pas sûre de pouvoir la suivre à 100% (quid du papier toilette ? ), mais la lecture doit sûrement donner de bonnes idées simples à réaliser ! Et comme je déménage bientôt ;-)
RépondreSupprimerPour le papier toilette, elle n'a pas suivi les habitudes de certains pays, qui s'en passent (il y a des limites quand même! ^_^)
SupprimerSi tu déménages, tu en profites pour trier ranger donner jeter, ça fait un bien fou aussi!
Il faut que je lise ce livre car je suis déjà dans cette démarche ! Mais c'est pas super facile... j'ai vu des épiceries tout en vrac dans certains pays, c'est encore loin d'arriver dans ma petite ville de banlieue...
RépondreSupprimerPour ma part, je n'en ai pas dans le coin... Je rigole car à la pharmacie on commence à me connaître, j'arrive avec le fameux petit panier en osier (made in manouche) et on ne me propose pas de sac (pourtant il est biodégradable, vous savez -oui, mais non)
SupprimerPareil, j'ai mes sacs réutilisables. A la pharmacie, les sacs sont souvent carrément inutiles ! Il suffit d'avoir un sac à main digne de ce noms qui peut contenir bien trois livres, et hop, les médocs y rentrent sans problème! ;-)
SupprimerMon sac à main est de ce genre (mais il y a déjà un bouquin dedans, en général), ou alors il existe les sacs en tissu, etc. Il m'est aussi arrivé de virer les emballages à la première poubelle venue...
SupprimerL'autre jour j'ai collé l'étiquette du prix d'un poireau directement dessus, mais j'étais quand même gênée pour la caissière, je ne voulais pas qu'elle le fasse passer elle-même...