Zéro déchet
Zero waste home: The ultimate guide to simplifying your life by reducing your waste
Béa Johnson
les arènes, 2013
Traduction Laure Motet
Béa Johnson est d'origine française; installée aux Etats Unis avec son mari Scott et ses deux fils, après des années de vie 'à l'américaine' (consommation, gaspillage, grande maison, etc) elle est passée au 'zéro déchet', disons plutôt à la réduction maximale des déchets.
Sa méthode en toutes circonstances (et je dis bien toutes, puisqu'elle parle de la cuisine et les provisions, la salle de bains, les produits de toilette, la chambre, les vêtements, le ménage, le bureau, les enfants, les fêtes, les cadeaux, etc.)(y compris les animaux domestiques, la contraception et le papier toilette -je passe certains détails) se décline en cinq étapes, dans cet ordre:
Refuser, Réduire, Réutiliser, Recycler, Composter.
Recycler ne vient qu'en avant dernier car si on applique bien les trois premiers, il n'y a pas grand chose à recycler.
Je vous laisse les liens en fin de billet pour en savoir plus.
Ce livre se lit agréablement, parfois en ouvrant les yeux bien grands; il n'est pas exempt de répétitions, mais cela contribue à sa clarté et à sa compréhension. Franchement, tellement de domaines sont abordés, rien n'est laissé de côté...
L'auteur explique honnêtement certains de ses essais infructueux, n'oblige absolument pas qui que ce soit à l'imiter, elle suggère fortement, ses armes étant (et je la crois) les économies réalisées, le gain de temps et la meilleure santé. Très pratique, elle donne des recettes pour fabriquer, recycler, et surtout éviter que les 'déchets' entrent dans la maison.
Est-ce réalisable? Elle y est arrivée! Usant sans doute d'une grande force de persuasion auprès des voisins et connaissances, ainsi qu'en magasin. Est-ce dangereux? Non, plutôt meilleur pour la santé, et elle reconnaît qu'entre le zéro déchet à fond et soigner un gamin malade, elle a vite fait de choisir les médicaments adéquats et rapides (et avec emballage) plutôt qu'un remplacement plus écolo fait maison.
Vais-je me lancer dans l'aventure?
Cette lecture est tout de même l'occasion de réfléchir à notre mode de vie et nos pratiques. Avons-nous vraiment besoin de tel objet? Avons-nous besoin d'en avoir deux? Avons-nous besoin de neuf quand cela existe d'occasion? Ne vaut-il pas mieux choisir le solide et réparable?
Ne peut-on pas refuser certains emballages? Il existe sans doute des magasins 'de vrac' mais sinon à y réfléchir ce matin encore j'aurais pu dire non à l'emballage plastique de mon pain. Béa Johnson fait ses courses en apportant ses bocaux ou ses sacs en tissu (tiens tiens, à la boulangerie je pourrais) et je suppose qu'elle a dû convaincre les magasins qu'elle fréquente. Mais le fait est, y-a-t-il vraiment besoin de tout emballer pour ensuite déballer et jeter le contenant?
Côté cadeaux, ne peut-on choisir une expérience/sortie qui laissera de forts souvenirs plutôt qu'un truc qui prendra la poussière?
Je la suivrais donc déjà dans la première phase : refuser. J'ai déjà commencé en refusant les kg de prospectus dans la boîte aux lettres (facile!) et en utilisant un panier (en osier de chez nous fabriqué/vendu par les 'gens du voyage') pour certaines courses.
Pour réduire, je peux vous dire qu'après avoir vécu un déménagement ré emménagement à cause de travaux à l'intérieur d'une maison, on trie, on jette, on donne! Et ce n'est pas terminé. Sans aller jusqu'au style dépouillé de la maison de Béa Johnson, mais c'est tellement plus facile de faire le ménage!
Emmaüs du coin a été ravi de voir arriver des objets (imprimante, radios, livres) en parfait état!
Pour réutiliser... oui, mais en essayant d'éviter les objets de la catégorie "ça peut", vous savez , "ça peut servir", et qu'on entasse.
Je note aussi la possibilité d'échanger ou louer sa maison...
Conclusion : une bonne base de réflexion et éventuellement de changements...
Allez, pour la route, l'art du furoshiki qui consiste à emballer dans une étoffe.
On en parle ici
Le blog de l'auteur (en anglais, mais avec des photos)
Le blog Action écolo (en français!)
Une suisse a tenté l'expérience
Noël et le zéro déchet (je constate que j'avais déjà eu l'idée de décorer une de mes plantes et pour me passer de sapin!)
Zero waste home: The ultimate guide to simplifying your life by reducing your waste
Béa Johnson
les arènes, 2013
Traduction Laure Motet
Béa Johnson est d'origine française; installée aux Etats Unis avec son mari Scott et ses deux fils, après des années de vie 'à l'américaine' (consommation, gaspillage, grande maison, etc) elle est passée au 'zéro déchet', disons plutôt à la réduction maximale des déchets.
Sa méthode en toutes circonstances (et je dis bien toutes, puisqu'elle parle de la cuisine et les provisions, la salle de bains, les produits de toilette, la chambre, les vêtements, le ménage, le bureau, les enfants, les fêtes, les cadeaux, etc.)(y compris les animaux domestiques, la contraception et le papier toilette -je passe certains détails) se décline en cinq étapes, dans cet ordre:
Refuser, Réduire, Réutiliser, Recycler, Composter.
Recycler ne vient qu'en avant dernier car si on applique bien les trois premiers, il n'y a pas grand chose à recycler.
Je vous laisse les liens en fin de billet pour en savoir plus.
Ce livre se lit agréablement, parfois en ouvrant les yeux bien grands; il n'est pas exempt de répétitions, mais cela contribue à sa clarté et à sa compréhension. Franchement, tellement de domaines sont abordés, rien n'est laissé de côté...
L'auteur explique honnêtement certains de ses essais infructueux, n'oblige absolument pas qui que ce soit à l'imiter, elle suggère fortement, ses armes étant (et je la crois) les économies réalisées, le gain de temps et la meilleure santé. Très pratique, elle donne des recettes pour fabriquer, recycler, et surtout éviter que les 'déchets' entrent dans la maison.
Est-ce réalisable? Elle y est arrivée! Usant sans doute d'une grande force de persuasion auprès des voisins et connaissances, ainsi qu'en magasin. Est-ce dangereux? Non, plutôt meilleur pour la santé, et elle reconnaît qu'entre le zéro déchet à fond et soigner un gamin malade, elle a vite fait de choisir les médicaments adéquats et rapides (et avec emballage) plutôt qu'un remplacement plus écolo fait maison.
Vais-je me lancer dans l'aventure?
Cette lecture est tout de même l'occasion de réfléchir à notre mode de vie et nos pratiques. Avons-nous vraiment besoin de tel objet? Avons-nous besoin d'en avoir deux? Avons-nous besoin de neuf quand cela existe d'occasion? Ne vaut-il pas mieux choisir le solide et réparable?
Ne peut-on pas refuser certains emballages? Il existe sans doute des magasins 'de vrac' mais sinon à y réfléchir ce matin encore j'aurais pu dire non à l'emballage plastique de mon pain. Béa Johnson fait ses courses en apportant ses bocaux ou ses sacs en tissu (tiens tiens, à la boulangerie je pourrais) et je suppose qu'elle a dû convaincre les magasins qu'elle fréquente. Mais le fait est, y-a-t-il vraiment besoin de tout emballer pour ensuite déballer et jeter le contenant?
Côté cadeaux, ne peut-on choisir une expérience/sortie qui laissera de forts souvenirs plutôt qu'un truc qui prendra la poussière?
Je la suivrais donc déjà dans la première phase : refuser. J'ai déjà commencé en refusant les kg de prospectus dans la boîte aux lettres (facile!) et en utilisant un panier (en osier de chez nous fabriqué/vendu par les 'gens du voyage') pour certaines courses.
Pour réduire, je peux vous dire qu'après avoir vécu un déménagement ré emménagement à cause de travaux à l'intérieur d'une maison, on trie, on jette, on donne! Et ce n'est pas terminé. Sans aller jusqu'au style dépouillé de la maison de Béa Johnson, mais c'est tellement plus facile de faire le ménage!
Emmaüs du coin a été ravi de voir arriver des objets (imprimante, radios, livres) en parfait état!
Pour réutiliser... oui, mais en essayant d'éviter les objets de la catégorie "ça peut", vous savez , "ça peut servir", et qu'on entasse.
Je note aussi la possibilité d'échanger ou louer sa maison...
Conclusion : une bonne base de réflexion et éventuellement de changements...
Allez, pour la route, l'art du furoshiki qui consiste à emballer dans une étoffe.
On en parle ici
Le blog de l'auteur (en anglais, mais avec des photos)
Le blog Action écolo (en français!)
Une suisse a tenté l'expérience
Noël et le zéro déchet (je constate que j'avais déjà eu l'idée de décorer une de mes plantes et pour me passer de sapin!)
Commentaires
je pense que je vais lire celui là ne serait ce que pour diminuer un peu ces déchets qui sont sidérants même si on n'applique pas le zéro déchet cela permet au moins de changer quelques habitudes et les petits ruisseaux ......
Bravo pour ce titre, bravo d'en parler. Je suis vos liens, merci.
Il va falloir que je cherche s'il existe du vrac par chez moi...
Bon, pour zéro déchet, ce livre permet déjà de réfléchir, et comme je le disais, après les travaux à la maison, je suis heureuse de ne pas faire rentrer trop d'inutile à la maison (mais c'est difficile!)
Exact, il s'agit de 'petits ruisseaux' à grande échelle, mais à notre niveau personnel, je pense qu'on voit la différence.
En tout cas moins d'achats inutiles, ça c'est bon (euh, je ne compte pas trop les livres dans la liste)
Je pensais aussi à l'Afrique, où là le zéro déchet existe souvent car pas le choix! Je déplorais que les sacs noirs en plastique polluent le coin, hé bien j'ai découvert récemment que ces sacs sont collectés et utilisés après transformation!
Au fait, Béa n'est pas d'origine française. Vu son accent, elle est bien française.
Cependant, déjà, au marché, on peut refuser le sac. J'achète aussi parfois à des producteurs locaux ... qui emballent un peu trop joyeusement leurs produits! ^_^
Je râle aussi parce que par chez moi, que l'on mette une grosse poubelle pleine toutes les semaines ou une fois par trimestre, c'est le même tarif... Faut vraiment y croire! ^_^
L'auteur a mis la barre très haut!
Je suppose qu'au départ elle a dû pas mal tâtonner, et décider de ne pas gaspiller temps et argent inutilement non plus. A chacun de voir ce qu'il y a près de chez soi et de refuser (poliment) les emballages. Mais ce n'est pas facile!
Comme toi, à cause d'importants travaux sur le point de se terminer, je vais vivre un déménagement ré emménagement et je compte bien continuer à faire du vide, notamment vestimentaire. C'est fou ce qu'on peut avoir comme fringues qu'on ne porte jamais !
Quant au panier, c'est indispensable et idéal pour le marché où on peut facilement se passer d'emballage.
Je suis bien bavard, signe que le sujet m'intéresse !
Je m'arrête là ! :)
Depuis un an ou deux (cause travaux) je fais du decluttering sans le savoir, mais avant Zéro déchet je n'avais pas pris conscience de tous ces emballages imposés.
C'est bien, ce mouvement de 'simplification', nos pays surconsommateurs prennent conscience, mais tu sais, si tu vas dans une case au fin fond d'un village africain, tu as déjà le dépouillement -et pas le choix!
De temps en temps il m'arrive de dire 'mais où ai-je mis ce bouquin? cette jupe?' et de réaliser que c'est parti chez Emmaüs ou ailleurs... ^_^ Mais aucun regret, mes vêtements sont assez basiques, se marient ensemble, et finalement je porte souvent les mêmes. Sans arriver à la méthode Béa Johnson, capable de faire une valise en 15 minutes!
Bon courage pour tes réemménagements. ^_^
Mais je sais aussi que c'est un sujet important, donc je vais le lire évidemment.
Merci pour ce très chouette billet.
Elle a deux fils, et un mari, et je sais qu'il y a eu du Refuser et Réduire pour eux aussi (les jouets, les vêtements...) mais ils semblent avoir survécu. ^_^
Tu n'as pas de déchetterie? De récupération piles à l'entrée des supermarchés?
Moi j'ai de la chance car ma ville a mis en place depuis des années le tri sélectif, donc on a obligatoirement chez soi plusieurs poubelles (verre, plastique, papier et déchets alimentaires) - au début c'était un peu ch.. mais après on n'y pense même plus ! C'est quand je vais ailleurs et que je vois une seule poubelle auj. que je me fais la réflexion du gâchis ! ça fait déjà sept ans que je refuse aussi les publicités et pareil, j'ai vu qu'un magasin "en vrac' vient d'ouvrir et je vais aller faire un tour. J'ai aussi un panier et j'achète souvent mes légumes au marché ou dans une coopérative, donc mon panier sert. Bref, je fais ce que je peux (je trie mes vêtements, je les donne) mais je ne suis pas aussi "experte" qu'elle et j'avoue ne pas avoir le temps, ni l'envie pour certaines choses (les produits de soins par exemple). Par contre, j'ai toujours utilisé des bocaux et comme toi, ils seraient grand temps que les supermarchés demandent aux fournisseurs de diminuer les emballages papier ou plastique. Les sacs plastiques : je les refuse (et deux magasins sur trois par chez moi n'en proposent plus ...) et l'an prochain : ils seront interdit.
Donc merci Bea mais elle est française et mine de rien, elle a du apprendre pas mal de choses en vivant d'abord en France, non ??? (je fais ma chauvine hihihi)
Elle y va à donf comme tu dis, avec des succès divers rayon produits de beauté, mais ça donne des idées.
A une époque ma ville proposait de ramasser à part les déchets recyclables en compost, mais petit à petit qui s'en occupait? (moi, oui) et cela a été abandonné. Donc les poubelles contiennent de tout (!). On devait payer au nombre de fois qu'on les sort, mais ça ne s'est pas fait non plus. Bref, on n'est pas incité à être attentif. Existe une déchetterie quand même, que je fréquente.
Mais le mieux finalement c'est de refuser qu'entre chez soi ce qu'il faudra ensuite trier et jeter. Ce n'est pas gagné, même ma 'coopérative' de producteurs locaux utilise encore trop de sacs plastiques! Les sacs sont interdits en supermarché, oui, mais ceux qui contiennent les fruits et légumes? Je serais prête à les garder en vrac dans le panier et donner juste l'étiquette du prix à la 'douchette' mais ça doit demander qu'on me fasse confiance...
A part ça, je n'avais jamais entendu parler de Béa Johnson et de tous ces mouvements là avant (je n'ai pas la télé)
J'ai la télé pour ARTE, CANAL et les documentaires - je ne regarde que les news sinon tout le reste est en replay ou à la demande car je suis rarement devant mon écran aux "heures normales" - je promène mon chien et je préfère regarder les arbres ! Mais je suis accro aux films et aux séries britanniques ou scandinaves et Arte et Canal proposent de bons films. Donc, oui Bea Johnson a fait l'objet d'un documentaire et elle est bien française.
Sinon, tu as raison, dans mon boulot, on aborde souvent la question du développement durable et aujourd'hui l'objectif c'est diminuer la production (donc refuser) - recycler, réutiliser. Car produire moins c'est moins de pollution, etc. Mais ça va être dur, car si les pays riches occidentaux sont dans cette tendance, les pays pauvres émergents sont dans le mouvement inverse : consommation à fond !
Bonne fin de journée, Keisha !
PS : j'ai trouvé le journal champêtre d'Edith Holden à la bibli !
Avant (les moins de 20 ans n'ont pas connu...) les fruits et légumes étaient dans des sacs papier... Tant mieux si on y revient. Je vais déjà essayer d'éliminer quelques sacs à ramener à la maison (ce matin j'ai vidé la caisse de fruits du supermarché (oui, je sais, mais je ne vais pas faire 40 km pour les acheter ailleurs) dans mon panier, une fois payée (pas la peine de compliquer la tâche des employés) et je l'ai mise à la poubelle ... du supermarché!
Pour les bouteilles il me semblait que c'était en gros intégré dans les habitudes de les mettre dans les récepteurs à verre, qui sont quand même assez nombreux maintenant! Mais il y a encore des gens pour jeter leurs canettes vides dans la rue ou au bord d'un chemin... Bon, je m'écarte du sujet!
Pour la télé, en fait aux heures des émissions du soir je suis soit sortie, soit avec un bon bouquin, et je peux regarder les infos en replay ou sur internet directement (je ne refuse pas tout non plus)
Les pays 'pauvres' émergents vont vouloir profiter des bienfaits du progrès et on les comprend. Si on les oblige à passer directement à la case restrictions, ça n'ira pas ( mais imagine un milliard de chinois consommer autant que les américains, une Terre ne suffira pas, on le sait!).
Étant très sensible à ce sujet, j'hésite pourtant souvent avec ce genre de livres parce que j'ai souvent l'impression qu'ils disent des banalités ou des choses évidentes. Peut-être que je suis une eco-guerrière sans le savoir? ^_^
Typiquement chez nous, ça fait deux ans qu'on a la taxe au sac poubelle (environ 2euros le sac). Du coup, c'est la guerre aux emballages et la foire au recyclage. Les magasins doivent accepter tous les emballages excessifs dont les clients veulent se séparer à la sortie et ça les a bien fait réfléchir...
Le co-voiturage, le vélo, le transport public, je trouve cela génial!
Et pourquoi louer son appart fait-il partie des gestes écolos?
Quant à ce type de livres, j'en prends, j'en laisse, j'avais entendu parler de la japonaise qui rangeait en jetant un peu tout (genre ranger par couleurs?) cela ne me convainc pas trop.
Ici c'est assez pratique et pédagogique, sans culpabiliser le méchant qui ne veut pas l'imiter, donc ça va. En plus, comme toi, je suis déjà assez sensibilisée.
Vive la Suisse, on dirait! Ici c'est encore CroMagnon, même si je doute que CroMagnon gaspillait à ce point... Finalement c'est quand on touche au porte monnaie que ça décide vraiment tout le monde... (2 euros, c'est raide!). Laisser ses emballages en sortant du magasin, bonne idée, j'ai déjà commencé!!! ^_^ Le mieux serait de ne pas en utiliser, mais ça, pas encore facile.
Me parle pas de Veolia, ils ont la main sur le ramassage des poubelles et la distribution de l'eau par chez moi, et je râle à l'idée de contribuer à leur enrichissement (et je ne peux trop rien faire, sauf à suggérer aux édiles de changer de crèmerie...)
Transport public, euh, au fin fond de la campagne, oublie! Reste le covoiturage. Et mon vélo.
Elle loue sa maison pour financer ses vacances, surtout en se rendant en Europe où réside sa famille; elle accepte ce bilan carbone, sans culpabilité excessive, trouvant plus importants les liens familiaux. Je ne lui donne pas tort!
Il n'est pas question de jeter l'homme (ou la femme). Après tout, avant de lire ce livre, je n'étais pas si sensibilisée que cela aux emballages inutiles rentrant chez moi!
Pour Zéro déchet, encore ce matin j'ai refusé un sac et laissé un gros emballage de fruits dans la poubelle du supermarché (non mais!)
Ne culpabilise pas, moi non plus je n'ai pas atteint son stade, mais commence à limiter les emballages entrant chez moi (et je n'ai rien contre la bouteille en verre...)(la convivialité c'est aussi la vie!)
Je viens juste de lire dans mon quotidien que bientôt il n'y aura plus de sacs plastiques en magasin, mais en papier pour les fruits et légumes (moi avec mon panier je peux encore m'en passer, mais quant au prix des achats, cela reste à négocier pour savoir comment faire... (par exemple donner juste les étiquettes à la caisse et garder les marchandises dans un panier dans le chariot?)(il faut aussi que la confiance règne, mais pour trois carottes et dix pêches, ça devrait quand même se faire)
Il semble qu'il va bientôt être obligatoire pour les magasins de passer aux sacs papier kraft? En tout cas, mes paniers en osier me suivent partout! ^_^
Si tu déménages, tu en profites pour trier ranger donner jeter, ça fait un bien fou aussi!
L'autre jour j'ai collé l'étiquette du prix d'un poireau directement dessus, mais j'étais quand même gênée pour la caissière, je ne voulais pas qu'elle le fasse passer elle-même...